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« Marie Diémer » : différence entre les versions

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== Marie Diemer (1877-1938) ==
{{Infobox personnalité
|naissance      = [[11 septembre]] [[1877]]
|décès          = [[3 juin]] [[1938]]
|image          = Marie_Di_mer.jpg
|largeur        = 250px
|légende        = Marie Diémer devant "Le Pommier doux"
|description    = Auteur de ''la forêt bleue''
|type            = écrivain
|type 2          = fondateur
|mouvement      = personnalité gdf
|pays            = France
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Marie Diémer est née le 11 septembre 1877 à Epinal, dans les Vosges où son père était notaire. Elle est l'aînée de deux filles.
'''Marie Diémer''' est née le [[11 septembre]] [[1877]] à Épinal, dans les Vosges, où son père était notaire. Elle est l'aînée de deux filles.


Sa mère, née Suzanne Thorens était apparentée à la célèbre famille Koechlin, qui donna le jour notamentà Nicolas, promoteur du chemin de fer, à Daniel, chimiste éminent et à Charles, compositeur.
Sa mère, née Suzanne Thorens était apparentée à la célèbre famille Koechlin, qui donna le jour notamment à Nicolas, promoteur du chemin de fer, à Daniel, chimiste éminent et à Charles, compositeur.


Marie, née dans une famille protestante, s'intéresse très tôt à la religion .Elle étudiera d'ailleurs pendant une dizaine d'années les religions anciennes, la philosophie et l'ethnologie.
Marie, née dans une famille protestante, s'intéresse très tôt à la religion. Elle étudiera d'ailleurs pendant une dizaine d'années les religions anciennes, la philosophie et l'ethnologie.
Pendant cette période, elle aura une abondante création littéraire : une pièce de Théâtre "La légende dorée d'Alsace" sera couronnée par l'Académie Française.  
Pendant cette période, elle aura une abondante création littéraire : une pièce de Théâtre "La légende dorée d'Alsace" sera couronnée par l'Académie Française.  


En 1913, elle participe à la fondation de l'association des infirmières visiteuses de France (AIV)avec Renée de Montmort qu'elle retrouvera ensuite pour fonder les guides de France.A partir de cette date, elle se consacre à l'action et à l'éducation sociale.
En [[1913]], elle participe à la fondation de l'association des infirmières visiteuses de France (AIV) avec [[Renée de Montmort]] qu'elle retrouvera ensuite pour fonder les [[Guides de France]].
Renée de Montmort est propriétaire d'un château à [[Argeronne]], en Normandie, et Marie y passera de nombreux jours.
 
A partir de cette date, elle se consacre à l'action et à l'éducation sociale : lutte contre la tuberculose avec la création des logements Sanatoria et les cours à l'hôpital Laennec, participation à la Croix rouge américaine où elle forme les visiteuses de l'enfance, fondation d'une des premières écoles sociales à Levallois-Perret...
 
En [[1920]], elle découvre le scoutisme grâce à son amie Renée de Montmort. Elle avait fondé auparavant une association pour les femmes de toute confession les "'''gardiennes de la France'''" à forte connotation chevaleresque.
 
En [[1922]], elle assiste à [[Argeronne]] à la première réunion internationale des Éclaireuses réunissant des Girl-Guides de plusieurs pays.
 
En [[1924]], elle se convertit au '''catholicisme'''.
 
Elle devient plus active au sein des '''[[Guides de France]]''' et écrit '''''[[le livre de la forêt bleue]]''''' qui sera la base de '''la pédagogie des [[Historique de la pédagogie Jeannette#1927 créations officielles des Jeannette|jeannette]]''', comme ''[[le livre de la jungle]]'' est celle des louveteaux.
Elle seconde '''[[Albertine Duhamel]]''', miss [[Constance Marx]], une jeune cheftaine anglaise et [[Violette Thierry]] pour s'efforcer de fonder des unités.
 
En [[1925]], elle fait sa promesse à la 3{{e}} Paris.
 
En [[1929]], elle est présente avec le '''[[Paul Doncœur|Père Doncœur]]''' au [[camp-école]] d'Argeronne, elle est chargée de la [[2e Région GDF|2{{e}} Région]], puis des camps-écoles de cheftaines et des rapports internationaux.
 
Elle reçoit la Légion d'Honneur en [[1934]], devient membre du conseil supérieur de l'éducation physique. Avec Marie Jeanne Bassot, elle contribue au large développement des centres d'action sociale.
 
Marie Diemer meurt à Fontainebleau le [[3 juin]] [[1938]], où elle est enterrée.
Elle a joué un grand rôle dans la propagation du guidisme catholique en France et sa contribution à la méthode [[Jeannette]] fut essentielle (celle-ci est toujours utilisée par les Jeannettes [[Scouts unitaires de France|SUF]]). Par ailleurs elle a écrit de nombreux articles dans les deux revues [[La Guide de France]] ([[1927]]) et [[La Cheftaine]] ([[1935]]).
 
==Bibliographie==
* ''[[Le Livre de la Forêt bleue]]'' (1933)
* ''Le Carnet de la cheftaine'' (1937)
* ''Le Carnet de la Commissaire de district'' (1938)
 
== Œuvres sociales==
* les " Infirmières Visiteuses de France"
* la "Société des Amis" pour aider les personnes des régions dévastées par la guerre.
* Cours Antituberculeux
* "Cours des Visiteuses de l'enfance"
* "Le Secours aux Orphelins de guerre"...
* Avec le travail des femmes remplaçant les hommes mobilisés, elle imagine encore en [[1917]], les premières "Surintendantes" d'usines et fonde la première École Sociale qui deviendra par la suite "Pro Gallia".
 
== Liens externes ==
*[http://www.scoutsetguides.fr/Marie-Diemer-fondatrice-des-Guides Article de Marie-Thérèse Chéroutre sur le site des SGDF]
 
{{portail personnalités}}
 
[[it:Marie Diémer]]
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