11 172
modifications
« Louis Liébard » : différence entre les versions
aucun résumé des modifications
(artiste) |
Aucun résumé des modifications |
||
| (13 versions intermédiaires par 5 utilisateurs non affichées) | |||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{Infobox personnalité | {{Infobox personnalité | ||
|naissance = [[4 juin]] [[1908]] | |naissance = [[4 juin]] [[1908]] | ||
|décès = | |décès = 15 janvier [[2010]] | ||
|image = | |image = Louis Liébard.jpg | ||
|largeur = | |largeur = | ||
|légende = | |légende = Louis Liébard sur la couverture de l'ouvrage de Jean-Jacques Blanc consacré aux compagnons de la musique | ||
|description = | |description = | ||
|type = artiste scout | |type = artiste scout | ||
| Ligne 11 : | Ligne 11 : | ||
}} | }} | ||
'''Louis Liébard''' est le fondateur des '''Compagnons de la Musique''' et le compositeur du [[Chant du Jamboree 1947]]. | '''Louis Liébard''' (1908-2010) est le fondateur des '''Compagnons de la Musique''' et le compositeur du [[Chant du Jamboree 1947]]. | ||
Ancien du scoutisme dijonnais, routier, il lance le scoutisme à Avranches et fait les ''Routes'' [[Cadets]] du [[Paul Doncœur|Père Doncœur]], 500 km sac au dos, tout en étant élève au conservatoire de la ville. Il fonde la chorale "La Perdriole" qui imite l'[[Alauda (chorale)|Alauda]]. En [[1932]], lors de son service militaire à Versailles, il est des fondateurs de la [[Route militaire]], [[Georges Tisserand]] y étant alors capitaine. | |||
Maître de chapelle de la Cathédrale de Dijon, chef de chœur de la Perdriole, il est fait prisonnier de guerre en [[1940]] puis s'évade, aidé par un réseau scout qui lui fournit des faux papiers. | |||
En novembre [[1941]], il crée à Lyon ''Les Compagnons de la Musique'' pour procurer du travail à des jeunes réfugiés en zone libre en leur enseignant le chant choral et en les formant aux rudiments de la chanson folklorique. | En novembre [[1941]], il crée à Lyon ''Les Compagnons de la Musique'' pour procurer du travail à des jeunes réfugiés en zone libre en leur enseignant le chant choral et en les formant aux rudiments de la chanson folklorique. | ||
« En faisant appel pour la mise en scène de leurs représentations à un véritable concept d’une stylisation extrême, faite de pureté et de dépouillement soulignant cependant l’action, beaucoup concèdent qu’il a réalisé au passage une révolution dans la chanson folklorique en y adjoignant les principes de la chanson animée. Une véritable magie quand on sait que l’apport du jeu visuel à la partie chorale permettait au spectacle de devenir au passage une véritable petite comédie. » Mise au point par les Compagnons de la Musique sous l'autorité de Louis Liébard, ''[[Perrine était servante]]'' en est l’illustration même. | « En faisant appel pour la mise en scène de leurs représentations à un véritable concept d’une stylisation extrême, faite de pureté et de dépouillement soulignant cependant l’action, beaucoup concèdent qu’il a réalisé au passage une révolution dans la chanson folklorique en y adjoignant les principes de la chanson animée. Une véritable magie quand on sait que l’apport du jeu visuel à la partie chorale permettait au spectacle de devenir au passage une véritable petite comédie. » Mise au point par les Compagnons de la Musique sous l'autorité de Louis Liébard, ''[[Perrine était servante]]'' en est l’illustration même. | ||