Modification de Jacques Sevin
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En [[1912]] dans la revue jésuite ''Les Études'', le père Henri Caye manifeste son hostilité au scoutisme protestant ou franc-maçon en laissant la porte ouverte à une éventuelle fédération de scouts catholiques. Le père Sevin profite de la brèche, mais ses initiatives ne font guère l'unanimité dans la Compagnie de Jésus, son ordre religieux. Ainsi en [[1926]], le père Ledochowski, préposé général (c'est à dire supérieur de l'Ordre), écrit au Provincial de Paris : | En [[1912]] dans la revue jésuite ''Les Études'', le père Henri Caye manifeste son hostilité au scoutisme protestant ou franc-maçon en laissant la porte ouverte à une éventuelle fédération de scouts catholiques. Le père Sevin profite de la brèche, mais ses initiatives ne font guère l'unanimité dans la Compagnie de Jésus, son ordre religieux. Ainsi en [[1926]], le père Ledochowski, préposé général (c'est à dire supérieur de l'Ordre), écrit au Provincial de Paris : | ||
{{citation|Les Scouts : mon intention n'est pas de les condamner ni de désapprouver de ceux qui s'en occupent avec zèle. L'œuvre a d'ailleurs les encouragements du Souverain Pontife. Ce n'est pas que tout soit merveille, mais tel qu'il a été corrigé, amélioré et surnaturalisé par les dirigeants catholiques, il peut faire beaucoup de bien. Il a même été jugé nécessaire par de bons juges pour empêcher la jeunesse d'aller aux scouts protestants ou neutres. Malgré cela je n'approuve pas l'introduction du scoutisme dans nos collèges. Je vous demande même de vous y opposer avec tous le tact et la prudence désirable, mais avec fermeté.| | {{citation|Les Scouts : mon intention n'est pas de les condamner ni de désapprouver de ceux qui s'en occupent avec zèle. L'œuvre a d'ailleurs les encouragements du Souverain Pontife. Ce n'est pas que tout soit merveille, mais tel qu'il a été corrigé, amélioré et surnaturalisé par les dirigeants catholiques, il peut faire beaucoup de bien. Il a même été jugé nécessaire par de bons juges pour empêcher la jeunesse d'aller aux scouts protestants ou neutres. Malgré cela je n'approuve pas l'introduction du scoutisme dans nos collèges. Je vous demande même de vous y opposer avec tous le tact et la prudence désirable, mais avec fermeté.|Les jésuites à Lyon XVI{{e}}-XX{{e}} siècle, p.123.}} | ||
On sent la méfiance qu'éprouve la hiérarchie centrale mais aussi bien des pédagogues officiels de la Compagnie pour les francs-tireurs que sont P. Sevin ou le P. Doncoeur. De fait, les jésuites français acceptent seulement la création de succédanés d'unités scoutes dans leurs collèges. | On sent la méfiance qu'éprouve la hiérarchie centrale mais aussi bien des pédagogues officiels de la Compagnie pour les francs-tireurs que sont P. Sevin ou le P. Doncoeur. De fait, les jésuites français acceptent seulement la création de succédanés d'unités scoutes dans leurs collèges. |