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« Georges Gallienne » : différence entre les versions

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'''Georges Gallienne''' ([[1871]]-[[1953]]) est un pasteur méthodiste, fondateur de l'une des premières troupes d'[[EDF|éclaireurs en France]].
'''Georges Gallienne''' ([[1871]]-[[1953]]) pasteur et fondateur de l'une des premières troupes d'[[EDF|éclaireurs en France]].
 
 
== Biographie ==
 
Né le 8 mars 1871 à Bourdeau (Drôme), Georges Gallienne est issu d'une famille originaire de Guernesey. Son père, Mathieu Gallienne, pasteur méthodiste à Nîmes, avait été envoyé par Wesley pour le "Réveil" des Eglises protestantes françaises. Georges fit lui-même des études de théologie à Montauban, puis fut pasteur à Levallois, au Vigan (Gard), à Aniche (Nord), à la Mission populaire de Grenelle, puis à Charenton-le-Pont. En 1896, il épouse Jeanne Autrand dont il aura quatre enfants.


== Début du Scoutisme ==
== Début du Scoutisme ==


En [[1910]], il est nommé à la direction du Foyer de la Mission populaire évangélique de Grenelle, rue de l'Avre à Paris. Il s'y occupe notamment d'une école de garde (sorte de patronage) qui accueille une cinquantaine d'enfants d'ouvriers. C'est dans ce cadre qu'il se livre, dès octobre [[1910]], à l'une des [http://ansfac.org/Cartoscoute/Regions/Paris/paris.htm#15 premières expériences de scoutisme] connue en France.
En août [[1910]], en vacances à Guernesey, il assiste aux activités d'une troupe de boy-scouts formée dans un club de jeunes ouvriers. Il entre en relation avec le directeur de ce club qui lui remet un exemplaire de [[Scouting for boys]]. La lecture de cet ouvrage le convainc de la pertinence et de l'utilité de la méthode de [[Baden-Powell]] pour l'éducation des jeunes des quartiers populaires. <ref> Georges Gallienne, ''Les Éclaireurs de Grenelle. Les débuts du scoutisme en France'', [[1946]], p. 5.</ref>. En octobre, il est nommé à la direction du Foyer de la Mission populaire évangélique de Grenelle, rue de l'Avre à Paris. Il s'y occupe notamment d'une école de garde (sorte de patronage) qui accueille une cinquantaine d'enfants d'ouvriers. C'est dans ce cadre qu'il se livre, dès octobre [[1910]], à l'une des [http://ansfac.org/Cartoscoute/Regions/Paris/paris.htm#15 premières expériences de scoutisme] connue en France. En décembre, Georges Gallienne écrit à Baden-Powell qui lui répond et lui donne des renseignements sur l'application de sa méthode dans les pays latins.
 
Gallienne avait pu observer les démonstration d'une troupe de boy-scouts anglais au cours de l'été [[1910]]. {{référence nécessaire|Il a vraisemblablement entretenu une correspondance avec [[Baden-Powell]]}}.


Dans un premier temps, l'application du scoutisme aux enfants de Grenelle se limite à la fabrication d'une pompe à incendie, à un entrainement de pompier et à des exercices physique. Pour tout uniforme, ils ne portent qu'un [[béret]] basque. Mais la méthode se précisera peu à peu.
Dans un premier temps, l'application du scoutisme aux enfants de Grenelle se limite à la fabrication d'une pompe à incendie, à un entrainement de pompier et à des exercices physique. Pour tout uniforme, ils ne portent qu'un [[béret]] basque. Mais la méthode se précisera peu à peu.


Au printemps [[1911]], Gallienne apporte son soutien aux Unions chrétiennes de jeunes gens (UCJG) qui cherchent à transformer leurs sections cadettes en troupe d'éclaireurs. A la même époque, il est en relation avec diverses personnalités qui cherchent à fonder un mouvement de scoutisme à l'échelle nationale.
Au printemps [[1911]], Gallienne apporte son soutien aux Unions chrétiennes de jeunes gens (UCJG) qui cherchent à transformer leurs sections cadettes en troupe d'éclaireurs. A la même époque, il est en relation avec diverses personnalités qui cherchent à fonder un mouvement de scoutisme à l'échelle nationale.
A la même époque, il entre en relation avec les diverses personnalités qui s'intéressent à l'introduction du scoutisme en France. C'est ainsi qu'il fait la connaissance de [[Nicolas Benoit]] qui l'informe de la création de la troupe de l’École des Roches, en mars [[1911]] par [[Georges Bertier]].




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Au moment où éclatent les conflits entre [[Pierre de Coubertin]] et [[Nicolas Benoit]], il choisit de suivre ce dernier. Gallienne participe alors à la fondation des [[Éclaireurs de France]].  
Au moment où éclatent les conflits entre [[Pierre de Coubertin]] et [[Nicolas Benoit]], il choisit de suivre ce dernier. Gallienne participe alors à la fondation des [[Éclaireurs de France]].  
Membre du Comité Directeur, il sera élu Secrétaire en octobre [[1919]]<ref>''[[L'éclaireur de France|L’Éclaireur de France]]'', n°48, novembre [[1919]].</ref> puis vice-Président en mars [[1923]]<ref>''[[L'éclaireur de France]]'', n°88, 10 mars [[1923]].</ref>.Il reste au comité directeur jusqu'en 1939.


Membre du Comité Directeur, il sera élu Secrétaire en octobre [[1919]]<ref>''[[L'éclaireur de France|L’Éclaireur de France]]'', n°48, novembre [[1919]].</ref> puis vice-Président en mars [[1923]]<ref>''[[L'éclaireur de France]]'', n°88, 10 mars [[1923]].</ref>.
En 1932 il rédige " Les éclaireurs de France", paru aux [[éditions de l'Arc tendu]].
 


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
* [[Liste des présidents des éclaireurs de France]]
* [[Liste des présidents des éclaireurs de France]]
== Sources ==
* Georges Gallienne, "Les Éclaireurs : ce qui peut se faire chez nous", ''L'Espérance'', juin [[1911]], p. 86-89
* Georges Gallienne, ''Les Éclaireurs de Grenelle. Les débuts du scoutisme en France'', document dactylographié de 35 pages, daté du [[27 février]] [[1946]] (Archives des EU, Société de l'histoire du protestantisme français)
* Notice biographique rédigée par Jacques Scheer dans : Poujol Geneviève et Romer Madeleine, ''Dictionnaire biographique des militants, XIX{{e}}-XX{{e}} siècles. De l'éducation populaire à action culturelle'', Paris, L'Harmattan, [[1996]], p. 150-151 {{ISBN|2-7384-4433-4}}




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