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| [[Fichier:GdF.svg|right|200 px]][[image:Scouts de France.svg|right|200 px]]
| | La fusion des deux mouvements catholiques historiques français est une longue histoire. |
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| '''La fusion des deux mouvements catholiques historiques français''' - les [[Guides de France]] et les [[Scouts de France]] - est une longue histoire. | | == L'échec de 1981 == |
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| == [[1966]] - Les Jeunes en marche ==
| | Après [[La Trivalle]] les évolutions sociétales mais aussi celles de l'Eglise ont conduit les deux associations à envisager un rapprochement dès 1975. |
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| '''Les [[Jeunes en marche (Guides de France)|Jeunes en marche]]''' - plus souvent appelée ''JEM'' - étaient une branche lancée conjointement en [[1966]] par les [[Scouts de France]] et les [[Guides de France]]. Elle regroupe alors les routiers, les Feux nouveaux (guides-ainées) et les jeunes adultes intéressés par cette proposition. Les principaux animateurs de la branche manifestèrent alors de nombreux élans "spontanéistes" et non-directifs et le programme créé ne fut pas vraiment ambitieux. Elle sera par la suite progressivement abandonnée par les Scouts de France qui créeront leur propre branche ainée : les compagnons, à l'origine imaginée par les équipiers nationaux de la branche pionniers. Dès lors, les JEM remplaceront de fait les guides-aînées au sein des Guides de France. Par la suite, le programme de branche JEM se calquera sur celui des compagnons et de leur proposition de service à l'international notamment. | | L'exigence d'une stricte égalité administrative mais aussi des divergences sur le féminisme ont conduit en lors des assemblées générales communes de 1981 à un échec. Cette situation était prévisible depuis plusieurs mois. Dès lors c'est dans un climat d'aigreur que [[Marie-Edith Remilly]] et [[Dominique Bénard]] gèrent malaisément les conséquence de la rupture. |
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| == [[1981]] - L'échec ==
| | Lors de l'Assemblée générale du 19-20 juin 1982 les SDF décident la [[coéducation]] dans leur association. Plus dynamiques et plus nombreux les "groupes scouts" vont progressivement absorber bien des "secteurs guides". |
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| Après le [[La Trivalle|rassemblement de La Trivalle]] en [[1973]], les évolutions sociétales mais aussi celles de l'Église ont conduit les deux associations à envisager un rapprochement dès [[1975]]. En décembre [[1976]] est alors signé un protocole d'accord.
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| Par la suite, les assemblées générales de [[1979]] décidèrent de la création de la [[Communauté locale éducative]] ou CLE.
| | Voir le mémoire très éclairant de François Mandil: |
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| L'exigence d'une stricte égalité administrative mais aussi des divergences sur le féminisme ont conduit en lors des assemblées générales communes de [[1981]] à un échec. Cette situation était prévisible depuis plusieurs mois. Dès lors, c'est dans un climat d'aigreur que [[Marie-Edith Remilly]] et [[Dominique Bénard]] gèrent malaisément les conséquences de la rupture.
| | http://francoismandil.files.wordpress.com/2013/03/couverture.pdf |
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| Lors de l'Assemblée générale du [[19 juin|19]] et [[20 juin]] [[1982]], les SDF décident la [[coéducation]] dans leur association. Plus dynamiques et plus nombreux, les "groupes scouts" vont progressivement absorber bien des "secteurs guides".
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| | == Fusion de 2004 == |
| | Avec le temps l'isolement des Guides de France s'accentue. Les SDF maintiennent leurs effectifs tandis que l'association féminine décline. Une relève des générations permet le déblocage. |
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| '''A lire''' : ''[http://francoismandil.files.wordpress.com/2013/03/couverture.pdf Guides de France et Scouts de France : Deux identités culturelles en question 1971 – 1981]'', septembre [[2001]], Mémoire [[François Mandil]] - Université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines.
| | 2000 : Les A.G Scouts de France à [[Jambville]] et des Guides de France à Toulouse) adoptent le principe de discussions pour un éventuel rapprochement. |
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| == [[2004]] - La fusion ==
| | 2003 : Les AG des SDF à Jambville et des GDF à Lyon) votent massivement (91 % et à 85,5 %) et entérinent les effets du rapprochement des deux mouvements: la fusion est acceptée dans son principe, ce sera les Scouts et Guides de France. En 2003-2004 on réalise les évaluations des deux mouvements, on étudie les montages juridiques permettant la création du futur mouvement ainsi que les modes de travail sur les contenus pédagogiques. |
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| Avec le temps, l'isolement des [[Guides de France]] s'accentue. Les [[Scouts de France]] maintiennent leurs effectifs tandis que l'association féminine décline. Une relève des générations permet le déblocage.
| | 29 mai 2004 : Lors des assemblées générales simultanées des deux associations à Lourdes le 29 mai, la fusion la fusion est votée en pratique: l'association des Scouts de France est dissoute, celle des Guides de France devient "Scouts et Guides de France", en absorbant le patrimoine et les adhérents des Scouts de France. |
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| * [[2000]] : Les Assemblées générales Scouts de France ([[Jambville]]) et des Guides de France (Toulouse) adoptent le principe de discussions pour un éventuel rapprochement
| | 30 et 31 mai 2004 : Première assemblée générale commune du nouveau mouvement qui vote les statuts associatifs et définit quelques points: siège social, chemise des chefs et cheftaines. Une réforme réforme pédagogique sur 3 à 4 ans est entamée. |
| * [[2003]] : Les Assemblées générales Scouts de France ([[Jambville]]) et des Guides de France (Lyon) votent massivement (respectivement 91% et à 85,5%) et entérinent les effets du rapprochement des deux mouvements : la fusion est acceptée dans son principe, ce sera les [[Scouts et Guides de France]]. En [[2003]]-[[2004]], on réalise les évaluations des deux mouvements, on étudie les montages juridiques permettant la création du futur mouvement ainsi que les modes de travail sur les contenus pédagogiques
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| * [[2004]]
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| ** [[29 mai]] : Lors des assemblées générales simultanées des deux associations à Lourdes, la fusion est votée en pratique : l'association des Scouts de France est dissoute, celle des Guides de France devient "Scouts et Guides de France", en absorbant le patrimoine et les adhérents des Scouts de France.
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| ** [[30 mai|30]] et [[31 mai]] : Première assemblée générale commune du nouveau mouvement qui vote les statuts associatifs et définit quelques points : siège social, chemise des chefs et cheftaines... Une réforme pédagogique sur 3 à 4 ans est alors entamée.
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| ** [[1 septembre|1{{er}} septembre]] : Mise en vigueur des décisions des Assemblées Générales Ordinaires et Extraordinaires des 29, 30 et 31 mai : il n'existe alors plus qu'une seule association : les "Scouts et Guides de France".
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| {{portail histoire}}
| | 1er septembre 2004 : Mise en vigueur des décisions des Assemblées Générales Ordinaires et Extraordinaires des 29, 30 et 31 mai: il n'existe alors plus qu'une seule association : les "Scouts et Guides de France". |
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| [[Catégorie: Histoire]]
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| [[Catégorie: Histoire du scoutisme en France]]
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