Modification de District ASC du Sud-Ouest
|
VOUS N'ÊTES PAS IDENTIFIÉ(E). · [Vous connecter à votre compte]
Votre adresse IP sera enregistrée et visible publiquement dans l'historique des modifications de la page. |
La modification peut être annulée. Veuillez vérifier les différences ci-dessous pour voir si c’est bien ce que vous voulez faire, puis publier ces changements pour finaliser l’annulation de cette modification.
| Version actuelle | Votre texte | ||
| Ligne 25 : | Ligne 25 : | ||
'''Le district des Scouts du Sud-Ouest''' du Québec existe depuis [[1943]] ; | '''Le district des Scouts du Sud-Ouest''' du Québec existe depuis [[1943]] ; | ||
Le scoutisme est ouvert à tous, sans distinction de race ou de croyance, conformément aux principes et à la méthode établie par son fondateur, Robert Baden-Powell. Dans les pays où le scoutisme s'implante, les gens ne sont pas tous de religion protestante. Cela donne lieu parfois à certaines frictions. Au Canada, du côté anglo-protestant, des unités scoutes voient le jour dès [[1909]]-[[1910]]. Par contre au Québec, c’est une toute autre histoire. La religion catholique et la langue sont au cœur d'un litige qui durera jusqu'en [[1934]]. Les francophones étant beaucoup plus nombreux, la "Boy Scouts Association" craint que les Scouts catholiques francophones prennent le monopole du scoutisme catholique au Québec. Le cardinal archevêque de Québec, Rodrigue Villeneuve propose un scoutisme catholique autonome de la Boy Scouts Association. Le [[15 mai]] [[1934]], la Fédération des Scouts Catholiques de la Province de Québec voit le jour. Elle est sous la responsabilité et la direction des Évêques catholiques du Québec. Le [[ | Le scoutisme est ouvert à tous, sans distinction de race ou de croyance, conformément aux principes et à la méthode établie par son fondateur, Robert Baden-Powell. Dans les pays où le scoutisme s'implante, les gens ne sont pas tous de religion protestante. Cela donne lieu parfois à certaines frictions. Au Canada, du côté anglo-protestant, des unités scoutes voient le jour dès [[1909]]-[[1910]]. Par contre au Québec, c’est une toute autre histoire. La religion catholique et la langue sont au cœur d'un litige qui durera jusqu'en [[1934]]. Les francophones étant beaucoup plus nombreux, la "Boy Scouts Association" craint que les Scouts catholiques francophones prennent le monopole du scoutisme catholique au Québec. Le cardinal archevêque de Québec, Rodrigue Villeneuve propose un scoutisme catholique autonome de la Boy Scouts Association. Le [[15 mai]] [[1934]], la Fédération des Scouts Catholiques de la Province de Québec voit le jour. Elle est sous la responsabilité et la direction des Évêques catholiques du Québec. Le 1[[0 avril]] [[1935]], un accord avec la Boy Scouts Association est signé à Ottawa et le [[27 mai]] il est contresigné par [[Baden-Powell]] à l’archevêché de Québec. | ||
Dans le diocèse de Valleyfield, il y a un autre obstacle à l’implantation du scoutisme : Mgr Langlois... Évêque très aimé par les gens de son diocèse, il est pourtant critiqué pour son incompréhension sur ce sujet. Il refuse absolument de laisser ce mouvement s’implanter dans son diocèse, malgré l’insistance des jeunes. Craignant la mauvaise influence de ce mouvement "protestant", il propose une autre alternative aux jeunes : les "Voltigeurs". Mais ce mouvement basé sur les croisés eucharistiques n’a pas la même méthodologie et la même philosophie que le scoutisme. S’il sécurise l’évêque (pas de culottes courtes, les camps d’été surveillés par des séminaristes, etc.), les jeunes sont insatisfaits. | Dans le diocèse de Valleyfield, il y a un autre obstacle à l’implantation du scoutisme : Mgr Langlois... Évêque très aimé par les gens de son diocèse, il est pourtant critiqué pour son incompréhension sur ce sujet. Il refuse absolument de laisser ce mouvement s’implanter dans son diocèse, malgré l’insistance des jeunes. Craignant la mauvaise influence de ce mouvement "protestant", il propose une autre alternative aux jeunes : les "Voltigeurs". Mais ce mouvement basé sur les croisés eucharistiques n’a pas la même méthodologie et la même philosophie que le scoutisme. S’il sécurise l’évêque (pas de culottes courtes, les camps d’été surveillés par des séminaristes, etc.), les jeunes sont insatisfaits. | ||