« Comité des mille » : différence entre les versions

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Le '''Comité des mille''' fut un groupe où s'organisa la riposte à la réforme de [[1964]] des [[Scouts de France]] (SDF). Le ton plus agressif de ses écrits était couvert par un pseudonyme chiffré dont chaque auteur se couvrait.


Le '''Comité des mille''' fut un groupe où s'organisa la riposte à la réforme de [[1964]] des [[Scouts de France]]. Le ton plus agressif de ces écrits était couvert par un pseudonyme chiffré dont chaque auteur se couvrait.
En janvier 1965 apparaît ce mystérieux ''Comité des mille'' dont le président est [[Claude Peignot]] (signant n°153 & 551), le secrétaire [[Henri Montalbetti]] (n°44), et le n°999 réservé à [[Pierre Delsuc]]...  Ce Comité édite six numéros d'une revue intitulée '''''Routes de Demain-courrier de Cham 1966'''''.  [[Michel de Gourlet]] rédigera le dernier numéro de cette parution, consacré entièrement au scoutisme marin.


En janvier 1965 apparaît ce mystérieux ''comité  des mille'' dont le président est [[Claude Peignot]] (signant n°153 & 551) le secrétaire [[Henri Montalbetti]] (n°44), et le n°999 réservé à [[Pierre Delsuc]]...  Ce Comité édite six numéros d'une revue intitulée ''Routes de Demain-courrier de Cham 1966''.  [[Michel de Gourlet]] rédigera le dernier numéro de cette parution, consacré entièrement au scoutisme marin.
Tous se positionnent contre les [[séparation de la branche éclaireurs chez les scouts de France|profondes innovations]] apportées par [[François Lebouteux]] à la [[éclaireurs (Scouts de France)|branche verte]], cœur du mouvement. Leur opposition à la nouvelle méthode et la pédagogie réformée peut se doubler parfois en arrière-plan d'antagonismes divers : politiques (guerre froide et contrecoup de la question algérienne), sociaux (fonctionnaires de l'Education Nationale / secteur privé), religieux (application du concile Vatican II).


Tous se positionnent contre les [[séparation de la branche éclaireurs chez les scouts de France|profondes innovations]] apportées par [[François Lebouteux]] à la [[éclaireurs (Scouts de France)|branche verte]], coeur du mouvement. Leur opposition à la nouvelle méthode et la pédagogie réformée peut se doubler parfois en arrière-plan d'antagonismes divers : politiques (guerre froide et contrecoup de la question algérienne), sociaux (fonctionnaires de l'Education Nationale / secteur privé), religieux (application du concile Vatican II).
Une partie des membres du Comité des mille, comme [[Michel Richard]] (n° 340), [[François Klotz]] et [[Henry Dhavernas]], va rejoindre les [[Association des guides et scouts d'Europe|Scouts d'Europe]] à des dates diverses (mais souvent dès 1966). Leurs noms vont apparaître alors au grand jour dans l'[[Association pour le Soutien du Scoutisme]] qui devient l'association des anciens plus active dans l'opposition à la réforme, tandis que les [[Réflexions de scoutmestres]] avec [[Michel Menu]] tente toujours de maintenir ses troupes unitaires au sein des SDF.
 
Une partie des membres du comité des mille, comme [[Michel Richard]] (n° 340), [[François Klotz]] et [[Henry Dhavernas]] , va rejoindre les [[AGSE|scouts d'Europe]] à des dates diverses (mais souvent dès 1966). Leurs noms va apparaître alors au grand jour dans l'[[Association pour le Soutien du Scoutisme]] qui devient l'association des anciens plus active dans l'opposition à la réforme, tandis que les [[Réflexions de scoutmestres]] avec [[Michel Menu]] tente toujours de maintenir ses troupes unitaires au sein des [[SDF]].


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[[Catégorie:Scouts de France]]
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