Modification de Chamarande (camp école)
La modification peut être annulée. Veuillez vérifier les différences ci-dessous pour voir si c’est bien ce que vous voulez faire, puis publier ces changements pour finaliser l’annulation de cette modification.
Version actuelle | Votre texte | ||
Ligne 6 : | Ligne 6 : | ||
|type = lieu historique | |type = lieu historique | ||
|type 2 = centre de formation | |type 2 = centre de formation | ||
|pays = France | |pays = France | ||
|région = [[Île-de-France]] | |région = [[Île-de-France]] | ||
Ligne 26 : | Ligne 25 : | ||
Les [[Scouts de France]] cherchent un lieu central en France, proche de Paris. Grâce aux relations du [[Antoine-Louis Cornette|chanoine Cornette]] (aumônier général), le docteur [[Laurent Amodru]], propriétaire du château de Chamarande et de son parc de 92 hectares, autorise les [[Scouts de France]] à utiliser son domaine pour le premier Camp National de [[1922]]. Ils occuperont de 20 à 30 hectares suivant les périodes. | Les [[Scouts de France]] cherchent un lieu central en France, proche de Paris. Grâce aux relations du [[Antoine-Louis Cornette|chanoine Cornette]] (aumônier général), le docteur [[Laurent Amodru]], propriétaire du château de Chamarande et de son parc de 92 hectares, autorise les [[Scouts de France]] à utiliser son domaine pour le premier Camp National de [[1922]]. Ils occuperont de 20 à 30 hectares suivant les périodes. | ||
La commune de Chamarande se situe dans l'Essonne dans la vallée de la Juine, non loin de Paris avec une gare toute proche, c'est un lieu idéal ! De Paris on prenait le train à la gare d'Orsay (musée d'Orsay aujourd'hui), la gare de Cham' est toute proche du château, les communications étaient donc aisées. De plus, la commune de Chamarande était réputée dès les années 1930 pour ses sites d'escalade, la beauté réelle du site mais aussi l'originalité de la méthode venue de [[Gilwell]] tout cela accrut l'aura du camp | La commune de Chamarande se situe dans l'Essonne dans la vallée de la Juine, non loin de Paris avec une gare toute proche, c'est un lieu idéal ! De Paris on prenait le train à la gare d'Orsay (musée d'Orsay aujourd'hui), la gare de Cham' est toute proche du château, les communications étaient donc aisées. De plus, la commune de Chamarande était réputée dès les années 1930 pour ses sites d'escalade, la beauté réelle du site mais aussi l'originalité de la méthode venue de [[Gilwell]] tout cela accrut l'aura du camp. | ||
Le [[Père Sevin]], rentré de [[Gilwell Park]] avec son diplôme de [[Deputy Camp Chief]] (DCC) lui permettant d'encadrer des [[camp-école]]s de chefs éclaireurs, tient le premier camp-école [[SDF]] de Chamarande à Pâques [[1923]]. Ce n'est que le premier d'une longue lignée : formations pour chefs éclaireurs, cheftaines et chefs louveteaux, commissaires et aumôniers se succèdent jusqu'à la guerre. | Le [[Père Sevin]], rentré de [[Gilwell Park]] avec son diplôme de [[Deputy Camp Chief]] (DCC) lui permettant d'encadrer des [[camp-école]]s de chefs éclaireurs, tient le premier camp-école [[SDF]] de Chamarande à Pâques [[1923]]. Ce n'est que le premier d'une longue lignée : formations pour chefs éclaireurs, cheftaines et chefs louveteaux, commissaires et aumôniers se succèdent jusqu'à la guerre. | ||
En [[1948]], [[Mme André-Thome]] décède et les héritiers ne tiennent plus à laisser les [[Scouts de France]] utiliser la propriété, l'ensemble du domaine sera vendu. | |||
Après la guerre [[Michel Menu]] avait dirigé plusieurs camps destinés aux chefs éclaireurs au château de [[Pont-Chevron]] dans le Loiret tandis que quelques cours pour cheftaines étaient encore organisés à Chamarande. Lors de l'Assemblée générale de [[1951]], tenue à Chamarande, il est décidé d'acheter un camp national afin de remplacer Chamarande : ce sera [[Jambville]] ! Mais ceci est déjà une autre histoire. | |||
=== Le camp national de 1922 === | === Le camp national de 1922 === | ||
Ligne 41 : | Ligne 44 : | ||
Du [[31 juillet]] au [[10 août]] [[1922]] se tient le premier camp national qui réunit à Chamarande 600 garçons pendant toute une semaine. Il y a même une trentaine de louveteaux. C'est l'occasion de confronter les méthodes, les tenues et les techniques encore très variées. Ce camp représente un pas supplémentaire vers l'unité du scoutisme catholique en France, mais ce n'est pas un camp de formation. | Du [[31 juillet]] au [[10 août]] [[1922]] se tient le premier camp national qui réunit à Chamarande 600 garçons pendant toute une semaine. Il y a même une trentaine de louveteaux. C'est l'occasion de confronter les méthodes, les tenues et les techniques encore très variées. Ce camp représente un pas supplémentaire vers l'unité du scoutisme catholique en France, mais ce n'est pas un camp de formation. | ||
Les troupes suivantes étaient représentées : [[Groupe SDF 1re Aix-en-Provence - Gérard Tenque|Aix-en-Provence]], 1{{re}} Amiens, 2{{e}} Amiens, 3{{e}} Amiens, 4{{e}} Amiens, Amiens (louveteaux), Asnières, Condé-sur-Escaut, Colmar, [[Groupe SGDF Compiègne - Dominique Savio|Compiègne]], [[Groupe SDF 1re Cuts|Cuts]], [[Groupe SGDF Le Creusot - Saint Eugène|1{{re}} Creusot]], Croix, [[Groupe SGDF 1re Dijon - St Louis|Dijon]], Gournay-en-Bray, 1{{re}} Le Havre, Île-Saint-Denis, La Neuville-de-Raon-l’Étape, | Les troupes suivantes étaient représentées : [[Groupe SDF 1re Aix-en-Provence - Gérard Tenque|Aix-en-Provence]], 1{{re}} Amiens, 2{{e}} Amiens, 3{{e}} Amiens, 4{{e}} Amiens, Amiens (louveteaux), Asnières, Condé-sur-Escaut, Colmar, [[Groupe SGDF Compiègne - Dominique Savio|Compiègne]], [[Groupe SDF 1re Cuts|Cuts]], [[Groupe SGDF Le Creusot - Saint Eugène|1{{re}} Creusot]], Croix, [[Groupe SGDF 1re Dijon - St Louis|Dijon]], Gournay-en-Bray, 1{{re}} Le Havre, Île-Saint-Denis, La Neuville-de-Raon-l’Étape, Haguenau, 2{{e}} Lille, 3{{e}} Lille, 4{{e}} Lille, 5{{e}} Lille, 7{{e}} Lille, 8{{e}} Lille avec louveteaux, [[Guides et scouts de Monaco|Monaco]], Montluçon, Morangis (louveteaux), [[Mouscron]] (troupe honoraire SDF), Neuilly-Saint-Front, 1{{re}} Nice, 2{{e}} Nice, 3{{e}} Nice, Noisy-le-Sec, 1{{re}} Paris, 2{{e}} Paris, 3{{e}} Paris, 4{{e}} Paris, 5{{e}} Paris (avec louveteaux), 6{{e}} Paris (avec louveteaux), 8{{e}} Paris, 10{{e}} Paris (scouts-marins), 11{{e}} Paris, 12{{e}} Paris, 14{{e}} Paris, Pontarlier, Pont-à-Mousson, 1{{re}} Roubaix, Saint-Aubin-sur-Mer (louveteaux), Saint-Mihiel, [[Groupe SGDF de Saint-Quentin|Saint-Quentin]], 1{{re}} Strasbourg, 2{{e}} Strasbourg, Tillières-sur-Avre, Verneuil-sur-Avre, Versailles, ainsi que quelques troupes étrangères : 2{{e}} Anvers (Belgique),1{{re}} Louvain (Belgique), Copenhague (Danemark) et Oxford (Angleterre). | ||
Le Nord (Flandre), la Picardie et la région parisienne sont donc fortement présentes. | Le Nord (Flandre), la Picardie et la région parisienne sont donc fortement présentes. | ||
[[Etienne van Hoof]] parait y intervenir comme conseiller. | |||
=== Le premier camp d'avril [[1923]] === | === Le premier camp d'avril [[1923]] === | ||
Ligne 50 : | Ligne 53 : | ||
Officiellement dénommé [[Centre National d'Entrainement SdF|"'''''Centre National d'Entrainement'''''"]], il eut lieu du samedi saint au lundi de Quasimodo, soit pendant presque huit jours. Suivant l'exemple de Gilwell les 22 chefs venus de la France entière furent répartis dans 4 patrouilles : les Coucous, les Corbeaux et les Coqs et les Ramiers. Une partie du parc avait été aménagée pour reproduire la physionomie de Gilwell : même disposition semi-circulaire, dispersion des patrouilles avec chacune sa cuisine et sa popote-abri, même lieu de feu de camp servant aussi de lieu d'instruction. Le [[Mestre de camp]] était le Père Sevin et ses deux assistants, [[Paul Coze]], chef de la 1{{re}} Paris et [[Michel Blanchon]], chef de la 8{{e}} Paris (troupe Ernest Psichari). Les impétrants furent visités par le général Guyot de Salins et le chanoine Cornette. Le jeune scoutisme alsacien était bien représenté. | Officiellement dénommé [[Centre National d'Entrainement SdF|"'''''Centre National d'Entrainement'''''"]], il eut lieu du samedi saint au lundi de Quasimodo, soit pendant presque huit jours. Suivant l'exemple de Gilwell les 22 chefs venus de la France entière furent répartis dans 4 patrouilles : les Coucous, les Corbeaux et les Coqs et les Ramiers. Une partie du parc avait été aménagée pour reproduire la physionomie de Gilwell : même disposition semi-circulaire, dispersion des patrouilles avec chacune sa cuisine et sa popote-abri, même lieu de feu de camp servant aussi de lieu d'instruction. Le [[Mestre de camp]] était le Père Sevin et ses deux assistants, [[Paul Coze]], chef de la 1{{re}} Paris et [[Michel Blanchon]], chef de la 8{{e}} Paris (troupe Ernest Psichari). Les impétrants furent visités par le général Guyot de Salins et le chanoine Cornette. Le jeune scoutisme alsacien était bien représenté. | ||
<br clear="all"> | <br clear="all"> | ||
== Site de Chamarande == | == Site de Chamarande == | ||
Ligne 67 : | Ligne 59 : | ||
=== Lieux typiques === | === Lieux typiques === | ||
Beaucoup de ces lieux étaient inspirées des installations de Gilwell Park. | |||
* Le mât [[tripode]] ou [[sémaphore]]. | * Le mât [[tripode]] ou [[sémaphore]]. | ||
Ligne 99 : | Ligne 91 : | ||
Pour former les formateurs de scoutmestres et être à la tête du camp national de formation, il fallait être [[Deputy Camp Chief]] (DCC) de Gilwell en Angleterre : on devenait alors "Mestre de Camp". Les [[DCC]] portaient le foulard de Gilwell, la [[bague]] à deux torons et quatre [[badge de bois|buchettes]]. | Pour former les formateurs de scoutmestres et être à la tête du camp national de formation, il fallait être [[Deputy Camp Chief]] (DCC) de Gilwell en Angleterre : on devenait alors "Mestre de Camp". Les [[DCC]] portaient le foulard de Gilwell, la [[bague]] à deux torons et quatre [[badge de bois|buchettes]]. | ||
Le gardien du camp de Chamarande était '''[[Roland Pierre]]''' | Le gardien du camp de Chamarande était '''[[Roland Pierre]]''', il était assisté dans sa tâche d'une patrouille de service : les lévriers. La patrouille des [[Lévriers]] portait le [[foulard]] noir et était composée exceptionnellement de [[Chevalier de France|Chevaliers de France]]. Une chanson a d'ailleurs été écrite sur cette célèbre patrouille : les [[Foulards noirs]]. | ||
Les Mestres de camp successifs furent le Père [[Jacques Sevin]], [[Pierre de Montjamont]],[[ Henry Dhavernas]] et [[Pierre Delsuc]]. | Les Mestres de camp successifs furent le Père [[Jacques Sevin]], [[Pierre de Montjamont]],[[ Henry Dhavernas]] et [[Pierre Delsuc]]. | ||
La maîtrise avait une composition classique. Ainsi lors du 16{{e}} cours du [[18 août|18]] au [[30 août]] [[1930]] le Père [[Jacques Sevin]] était assisté de [[Georges Tisserand]] (en 1{{er}}) et [[Robert Harant]] (en 2{{e}}). On retrouvait un intendant-matériel, un intendant-ravitaillement et des monteurs ainsi que les [[Lévriers]]. | La maîtrise avait une composition classique. Ainsi lors du 16{{e}} cours du [[18 août|18]] au [[30 août]] [[1930]] le Père [[Jacques Sevin]] était assisté de [[Georges Tisserand]] (en 1{{er}}) et [[Robert Harant]] (en 2{{e}}). On retrouvait un intendant-matériel, un intendant-ravitaillement et des monteurs ainsi que les [[Lévriers]]. | ||
=== Organisation des camps nationaux d'entrainement === | === Organisation des camps nationaux d'entrainement === | ||
Ligne 119 : | Ligne 107 : | ||
Les chefs ou cheftaines stagiaires étaient répartis en patrouilles et ils (ré)apprenaient les éléments essentiels de la méthode scoute (animation,[[campisme]], techniques, [[cérémonial]]) par le concret, en le faisant comme leurs futurs scouts. Les points essentiels étaient commentés après l'exercice et repris le soir avec prise de notes recommandée. D'où l'intérêt du [[carnet]] ou cahier de Chamarande que devait détenir chaque chef formé. Cet épais cahier avec couverture imprimée servait à prendre des notes. À la fin du stage pratique, les stagiaires recevaient un sujet écrit d'épreuve théorique à rendre quelques mois après. Il pouvait y avoir de 15 à 40 participants. De façon générale pour la branche moyenne, le fil était [[Éclaireurs]] de BP avec les ajustements des divers commissaires successifs. | Les chefs ou cheftaines stagiaires étaient répartis en patrouilles et ils (ré)apprenaient les éléments essentiels de la méthode scoute (animation,[[campisme]], techniques, [[cérémonial]]) par le concret, en le faisant comme leurs futurs scouts. Les points essentiels étaient commentés après l'exercice et repris le soir avec prise de notes recommandée. D'où l'intérêt du [[carnet]] ou cahier de Chamarande que devait détenir chaque chef formé. Cet épais cahier avec couverture imprimée servait à prendre des notes. À la fin du stage pratique, les stagiaires recevaient un sujet écrit d'épreuve théorique à rendre quelques mois après. Il pouvait y avoir de 15 à 40 participants. De façon générale pour la branche moyenne, le fil était [[Éclaireurs]] de BP avec les ajustements des divers commissaires successifs. | ||
Bien sûr, les participants étaient massivement français ou venus des colonies mais on trouvait aussi des chefs autrichiens, égyptiens, luxembourgeois,belges, un lithuanien et aussi quelques anglais. On forma également quelques cheftaines polonaises. | |||
Bien sûr, les participants étaient massivement français ou venus des colonies mais on trouvait aussi des chefs autrichiens, égyptiens, luxembourgeois, belges, un | |||
=== Les autres camps === | === Les autres camps === | ||
Sous l'impulsion du père Sevin, commissaire national à la formation, se mirent en place progressivement des sessions par branche ou fonction : | Sous l'impulsion du père Sevin, commissaire national à la formation, se mirent en place progressivement des sessions par branche ou fonction : | ||
* Camp national d’entraînement pour les | * Camp national d’entraînement pour les éclaireurs (en fait le prototype des autres, voir plus haut) ; | ||
* cours de perfectionnement | * cours de perfectionnement ; | ||
* Louvetisme ; | * Louvetisme ; | ||
* Route ; | * Route ; | ||
* Commissaires ; | * Commissaires ; | ||
* | * Perfectionnement ; | ||
* Maîtrise ; | |||
* ACDL-ACPrL ; | |||
* Aumôniers. | * Aumôniers. | ||
Ligne 141 : | Ligne 126 : | ||
En [[1927]], le père Sevin inaugura le premier cours pour les [[commissaire]]s qui reçut l'approbation de BP. | En [[1927]], le père Sevin inaugura le premier cours pour les [[commissaire]]s qui reçut l'approbation de BP. | ||
=== Chansons et imaginaires liés à Chamarande === | === Chansons et imaginaires liés à Chamarande === | ||
Ligne 151 : | Ligne 134 : | ||
2. [[Notre-Dame de Chamarande]]. | 2. [[Notre-Dame de Chamarande]]. | ||
Mais un imaginaire moins connu était présent lors des veillées ou pour certaines activités l'[[indianisme]]. Il existait une tribu des Chamandaraks habillée complètement en peau rouge et qui disposait d'un tipi, d'un canoë, d'un mât-totem. On [[totem]]isa donc et le père Sevin se transforma en Renard noir. Puis tout cela disparu, au moins en apparence. | |||
Mais un imaginaire moins connu était présent lors des veillées ou pour certaines activités | |||
=== Autres évènements SDF === | === Autres évènements SDF === | ||
Ligne 173 : | Ligne 142 : | ||
Un chef, Bernard Naudin, témoigne : "''Quand nous sommes revenus pour un camp-école scout à Chamarande en 1947, il nous semblait qu’il manquait quelque chose. Nous avons réalisé qu’il n’y avait plus de moustiques : les américains avait mis du DDT dans tous les étangs mais il n’y avait plus de poissons non plus'." | Un chef, Bernard Naudin, témoigne : "''Quand nous sommes revenus pour un camp-école scout à Chamarande en 1947, il nous semblait qu’il manquait quelque chose. Nous avons réalisé qu’il n’y avait plus de moustiques : les américains avait mis du DDT dans tous les étangs mais il n’y avait plus de poissons non plus'." | ||
L'assemblée générale des 10 et 11 juillet 1948, le projet des "[[Raiders]]" est en route. | |||
== Chamarande après les Scouts de France == | == Chamarande après les Scouts de France == | ||
En [[1950]], le premier rassemblement des chorales [[A Cœur Joie]], alors proches des SDF, a lieu à Chamarande, avant de devenir le Festival des choralies à Vaison-la-Romaine | En [[1950]], le premier rassemblement des chorales [[A Cœur Joie]], alors proches des SDF, a lieu à Chamarande, avant de devenir le Festival des choralies à Vaison-la-Romaine. | ||
Le château du XVII{{e}} siècle et son parc ont été inscrits aux monuments historiques le [[23 février]] [[1955]] puis classé le [[23 juillet]] [[1981]]. | Le château du XVII{{e}} siècle et son parc ont été inscrits aux monuments historiques le [[23 février]] [[1955]] puis classé le [[23 juillet]] [[1981]]. | ||
Ligne 184 : | Ligne 153 : | ||
=== Les Scouts unitaires de France === | === Les Scouts unitaires de France === | ||
Chamarande et la force morale que comportent ce nom vont jouer un rôle dans la crise qui voit naitre les [[Scouts unitaires de France]]. De fait le bureau et les statuts de la nouvelle association sont déposés en préfecture le 6 avril 1971, la première assemblée générale se tient les [[30 mai|30]] et [[31 mai]] [[1971]] dans l'ancienne propriété [[SDF]] de Chamarande, louée pour l'occasion. C'est un symbole, le lieu où ont été formées des générations de chefs-scouts depuis le père Sevin, un enracinement et une filiation directe qui sont clairement exprimés par ce choix. | Chamarande et la force morale que comportent ce nom vont jouer un rôle dans la crise qui voit naitre les [[Scouts unitaires de France]]. De fait le bureau et les statuts de la nouvelle association sont déposés en préfecture le 6 avril 1971, la première assemblée générale se tient les [[30 mai|30]] et [[31 mai]] [[1971]] dans l'ancienne propriété [[SDF]] de Chamarande, louée pour l'occasion. C'est un symbole, le lieu où ont été formées des générations de chefs-scouts depuis le père Sevin, un enracinement et une filiation directe qui sont clairement exprimés par ce choix. | ||
=== La mission Chamarande === | === La mission Chamarande === | ||
En [[1993]] - 1994, une ''Mission Chamarande'' fut chargée | En [[1993]] - 1994, une ''Mission Chamarande'' fut chargée de restaurer ce lieu devenu un domaine départemental de l'Essonne. Certains de ces membres ont tenté d'y créer un petit musée de "l'identité scoute" mais cela n'a pas abouti. Aujourd'hui, à part une salle [[Roland Pierre]], il n'y reste plus trace du scoutisme. | ||
=== Les Scouts catholiques de France === | === Les Scouts catholiques de France === | ||
Ligne 201 : | Ligne 166 : | ||
=== Les festivités du centenaire du scoutisme === | === Les festivités du centenaire du scoutisme === | ||
[[Image:Chamarande.jpg|150px|left]] | [[Image:Chamarande.jpg|150px|left]] | ||
Pour les festivités en Essonne du centenaire du scoutisme, c'est naturellement le site de Chamarande qui a été retenu. C'est sur une initiative de [[Utilisateur:Borome|Pascal Monet]] que le | Pour les festivités en Essonne du centenaire du scoutisme, c'est naturellement le site de Chamarande qui a été retenu. C'est sur une initiative de [[Utilisateur:Borome|Pascal Monet]] que le 1er mai [[2007]] tous les scouts de l'Essonne : [[Éclaireuses et éclaireurs israélites de France]], [[Scouts musulmans de France]], [[Scouts et guides de France]], [[Guides et scouts d'Europe]] et [[Scouts unitaires de France]] se sont retrouvés pour une journée de rencontres et de jeux sur la même pelouse que nos anciens. | ||
<br clear="all"> | <br clear="all"> | ||
Ligne 221 : | Ligne 186 : | ||
{{portail monde}} | {{portail monde}} | ||
[[Catégorie:Centre]] | |||
[[Catégorie:Centre de formation]] | |||
[[Catégorie:Scouts de France]] | [[Catégorie:Scouts de France]] | ||
[[Catégorie:Histoire du scoutisme en France]] | [[Catégorie:Histoire du scoutisme en France]] | ||
[[Catégorie:Haut lieu du scoutisme en France]] | |||
[[es:Chamarande]] | [[es:Chamarande]] |