Modification de Bâton
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Au début du mouvement scout, beaucoup d'éclaireurs et même d'éclaireuses étaient dotés du bâton scout. Chaque scout disposait donc de son propre bâton appelé parfois ''alpenstock''. Il servait surtout à faciliter la marche, dans les ''[[hike]]s'' sur terrain difficile, dans les côtes etc. Il avait donc une réelle utilité journalière. Au fil des années, ce long bâton personnel a disparu pour laisser place à un seul bâton par patrouille (staff) beaucoup plus court, sur lequel figurait l'animal emblème de la patrouille : le [[fanion de patrouille]]. | |||
Au début du mouvement scout, beaucoup d'éclaireurs et même d'éclaireuses étaient dotés du bâton scout | |||
Il servait surtout à faciliter la marche, dans les ''[[hike]]s'' sur terrain difficile, dans les côtes etc. Il avait donc une réelle utilité journalière | |||
Les routiers disposaient d'un [[Bâton routier|bâton fourchu]] à 2 branches. | Les routiers disposaient d'un [[Bâton routier|bâton fourchu]] à 2 branches. | ||
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Le bâton, parfois à bout ferré et long d'1m,60 à 1,80m, est (ou était) utilisé lors de sorties, pour les jeux et les activités. Pour rendre ce bâton plus utile, des éléments décoratifs peuvent devenir un atout, telle une corde enroulée qui peut être à la fois décorative et utile lors d'un jeu ou d'une construction. Les décorations peuvent également servir d'aide mémoire pour le morse, les signes de pistes, les distances en pouces, en centimètres. Il pourra également être décoré des faits d'armes et des réalisations de la patrouille ou du propriétaire du bâton. Certains incorporaient une petite boussole ! | |||
Un système d'étalonnage était un clou tout les centimètres, une vis tout les 10 cm. Le bois était souvent une repousse de châtaignier mais [[La Hutte]] en vendait. | |||
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== Disparition == | == Disparition == | ||
Racontant ses débuts dans le scoutisme en 1925, [[Pierre Joubert]] évoque les péripéties causées par le bâton scout, avec son humour imagé habituel (Pierre Joubert était opposé à cet élément d'uniforme). | Racontant ses débuts dans le scoutisme en 1925, [[Pierre Joubert]] évoque les péripéties causées par le bâton scout, avec son humour imagé habituel (Pierre Joubert était opposé à cet élément d'uniforme). | ||
{{citation| Chacun empoigne une grande perche d’au moins un mètre quatre-vingt, ferrée du bout, et parfois gravée au feu ou ornée de dessins ou de graffiti comme on en voit sur les mâts-totems indiens. […] La file indienne est la formation habituelle d’une troupe scoute en ville, bâtons à l’horizontale, soulevant les capes tels des rapières de reîtres. La consigne est de se suivre de près pour ne pas être coupés. Mais si l’un des éléments de la file s’arrête pour une raison quelconque, le suivant reçoit régulièrement la pointe de la rapière dans les jambes ou dans le bide, selon l’inclinaison de l’engin. C’est effarant à quel point ces perches peuvent être embarrassantes et meurtrières. Dans le métro, une vieille dame glapit parce qu’un scout lui a posé la pointe ferrée sur le pied en s’y appuyant lourdement. Un instant après, un gros monsieur, croyant empoigner la barre d’appui fixée au centre du wagon, saisit un bâton tenu par un petit gars qui, bien entendu, ne résiste pas à l’assaut. Le gros monsieur déséquilibré trébuche, bousculant trois ou quatre personnes. | | {{citation| Chacun empoigne une grande perche d’au moins un mètre quatre-vingt, ferrée du bout, et parfois gravée au feu ou ornée de dessins ou de graffiti comme on en voit sur les mâts-totems indiens. […] La file indienne est la formation habituelle d’une troupe scoute en ville, bâtons à l’horizontale, soulevant les capes tels des rapières de reîtres. La consigne est de se suivre de près pour ne pas être coupés. Mais si l’un des éléments de la file s’arrête pour une raison quelconque, le suivant reçoit régulièrement la pointe de la rapière dans les jambes ou dans le bide, selon l’inclinaison de l’engin. C’est effarant à quel point ces perches peuvent être embarrassantes et meurtrières. Dans le métro, une vieille dame glapit parce qu’un scout lui a posé la pointe ferrée sur le pied en s’y appuyant lourdement. Un instant après, un gros monsieur, croyant empoigner la barre d’appui fixée au centre du wagon, saisit un bâton tenu par un petit gars qui, bien entendu, ne résiste pas à l’assaut. Le gros monsieur déséquilibré trébuche, bousculant trois ou quatre personnes. |Pierre Joubert, ''Souvenirs en vrac'', 1986}} | ||
En France, le bâton scout fut assez couramment utilisé jusqu'aux années 1940. | En France, le bâton scout fut assez couramment utilisé jusqu'aux années 1940. Actuellement, il est encore utilisé dans quelques unités en France (par exemple, dans les troupes spécialisées montagne) et au Canada. | ||
Actuellement, il est encore utilisé dans quelques | |||
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