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« Hubert Lyautey » : différence entre les versions

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== Biographie ==
== Biographie ==
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Né à [[Nancy]], le 17 novembre [[1854]], Hubert Lyautey se destina très tôt au métier des armes même s'il préférera toujours l'aventure coloniale à la vie morne de la caserne métropolitaine. Il entre à Saint-Cyr en 1873. Après avoir poursuivi sa formation à l’école de guerre, il fut envoyé en Algérie où il demeura deux ans comme officier de cavalerie. Rentré en Europe Lyautey se rallie, par raison, à la République devant la division et la faiblesse des royalistes.
 
En 1894, Hubert Lyautey, qui était appelé à accomplir l’essentiel de sa carrière hors de la métropole, quitte de nouveau la France pour le Tonkin d’abord, puis pour Madagascar en 1897, où il rencontre et œuvre avec le général Gallieni. Devenu colonel, en 1900, il parvient à pacifier la région et à en favoriser le développement économique.
 
En 1903, il est appelé en [[Algérie]]. Œuvrant avec efficacité pour le maintien de la paix, il y reçoit ses étoiles de général. En 1912 enfin, celui qu’on allait surnommer "Lyautey l’Africain" devient le premier résident général de [[France]] au [[Maroc]] et est élu à l’Académie française en octobre. Il donne là toute la mesure de son génie de stratège et de grand administrateur : Ayant pris rapidement une connaissance parfaite de la région, du terrain et des mœurs comme des tribus, il est soucieux de respecter la religion islamique dont il s’instruit, et de respecter le sultan, Commandeur des croyants. Il sait s’attirer la confiance des élites locales, pacifiant et bâtissant les premières structures du Maroc moderne grâce au protectorat.
 
Pendant la première guerre mondiale, il devient entre décembre [[1916]] et mars [[1917]], ministre de la Guerre. Après avoir regagné le [[Maroc]], il est fait maréchal de [[France]] en [[1921]]. Il donne sa démission, rentre définitivement en [[France]] en [[1925]] et y remplit, avant de mourir, une dernière mission : l’organisation de l’Exposition coloniale de [[1931]].
 
Caractère exceptionnel et doué d’une remarquable intelligence dans l’action, Hubert Lyautey consacra quelques ouvrages au métier militaire. L’essai qu’il publia en 1891 « Du rôle social de l’officier », dans lequel il expose sa conception humaniste de l’armée, eut un grand retentissement et influença plusieurs générations d’officiers. Il développera ces thèmes plus en avant dans un autre ouvrage, Le rôle social de l’armée (1900).
 
Il meurt en [[France]], le 27 juillet [[1934]], est enseveli à Rabat, puis sa dépouille sera ramenée en [[France]] pour être déposée aux Invalides en [[1962]].


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