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« Michel Rigal » : différence entre les versions

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'''Michel Rigal''' ([[6 avril]] [[1914]] à Paris, [[11 août]] [[1978]] à Flims, Suisse) est commissaire général des [[Scouts de France]] de [[1952]] à [[1970]], période de crises et de réformes pendant laquelle il va s'efforcer de maintenir l'unité du mouvement.
'''Michel Rigal-Ansous''' ([[6 avril]] [[1914]] à Paris, [[11 août]] [[1978]] à Flims, Suisse) est commissaire général des [[Scouts de France]] de [[1952]] à [[1970]], période de crises et de réformes pendant laquelle il va s'efforcer de maintenir l'unité du mouvement.


Entré chez les [[Scouts de France]] en [[1929]] à la XIII{{e}} Paris, il devient chef de troupe de la XVIII{{e}} Paris (Saint-François-de-Sales) dans le groupe d'[[Eugène Dary]]. En [[1934]], il est breveté de [[Chamarande (centre de formation)|Chamarande]] et est nommé SMG 18{{e}}, 29{{e}}, 54{{e}} Paris en novembre [[1937]].
Fils unique, il entre à 15 ans chez les [[Scouts de France]] en [[1929]] à la XIII{{e}} Paris, il devient chef de troupe de la XVIII{{e}} Paris (Saint-François-de-Sales) dans le groupe d'[[Eugène Dary]]. En [[1934]], il est breveté de [[Chamarande (centre de formation)|Chamarande]] et est nommé SMG 18{{e}}, 29{{e}}, 54{{e}} Paris en novembre [[1937]]. Sous-lieutenant de tirailleurs algériens, il est fait prisonnier en avril [[1940]], et passe cinq ans dans différents camps de prisonniers en Allemagne où il anime le scoutisme parmi les détenus (voir [[Scoutisme des camps de prisonniers]]). Cette expérience le marquera profondément et le convaincra de la nécessiter l’ouvrir le scoutisme vers le monde » d'après [[Jean-Jacques Gauthé]]<ref>[http://www.scoutsetguides.fr/Michel-Rigal-1914-1978 Article original sur le site des Scouts et Guides de France]</ref>.
Sous-lieutenant, il est fait prisonnier en [[1940]], et passe cinq ans dans différents camps de prisonniers en Allemagne où il anime le scoutisme parmi les détenus (voir [[Scoutisme des camps de prisonniers]]). Cette expérience le marquera profondément et le convaincra de la nécessiter l’ouvrir le scoutisme vers le monde » d'après [[Jean-Jacques Gauthé]]<ref>[http://www.scoutsetguides.fr/Michel-Rigal-1914-1978 Article original sur le site des Scouts et Guides de France]</ref>.


En [[1945]], il rentre de captivité et succède à [[Jacques Chaveyriat]] en tant que commissaire national Route (CNR). Selon le frère Yves Combeau, « il oriente la Route dans la direction des réflexions menées aussi bien autour de [[André Cruiziat|Cruiziat]] et [[Pierre Goutet|Goutet]] qu’en stalag : catholicisme social, thème des mouvements de jeunesse, communautarisme ; mais il ne parvient pas à empêcher l’effondrement des effectifs de la Route entre [[1945]] et [[1950]]. »<ref>[http://www.27paris.net/histoire/paris/glossaire_noms.php#R Site de la 27{{e}} Paris]</ref>.
En [[1945]], il rentre de captivité et succède à [[Jacques Chaveyriat]] en tant que commissaire national Route (CNR). A 31 ans il devient le premier permanent salarié du mouvement. Après son mariage en 1946 il aura six enfants.
 
Selon le frère Yves Combeau, « il oriente la Route dans la direction des réflexions menées aussi bien autour de [[André Cruiziat|Cruiziat]] et [[Pierre Goutet|Goutet]] qu’en stalag : catholicisme social, thème des mouvements de jeunesse, communautarisme ; mais il ne parvient pas à empêcher l’effondrement des effectifs de la Route entre [[1945]] et [[1950]]. »<ref>[http://www.27paris.net/histoire/paris/glossaire_noms.php#R Site de la 27{{e}} Paris]</ref>.


== Les débuts au Commissariat général ==
== Les débuts au Commissariat général ==
[[image:QG Michel et l equipe Route.jpg|Le [[pierre-André Liégé|Père Liégé]], [[Paul Rendu]], [[Michel Rigal]], [[Pierre Chesnais]] (de gauche à droite)|thumb|200 px|left]]
[[image:QG Michel et l equipe Route.jpg|Le [[pierre-André Liégé|Père Liégé]], [[Paul Rendu]], [[Michel Rigal]], [[Pierre Chesnais]] (de gauche à droite)|thumb|200 px|left]]
En [[1952]], il devient pour 18 ans commissaire général des [[Scouts de France]]. Sous sa direction, le mouvement s'engage dans les orientations "d'ouverture au monde" lancées par la Route et auxquelles s'opposaient [[Georges Gauthier]] (précédent commissaire général), puis le père [[Marcel Forestier|Forestier]] (aumônier général depuis [[1936]]) et [[Michel Menu]] (CNE depuis [[1946]]/[[1947|47]] et auteur de la proposition "[[Raiders]]" depuis [[1948]]).
En [[1952]], il devient commissaire général des [[Scouts de France]], et le restera 18 ans jusqu'en 1970 quand une attaque cérébrale le clouera en fauteuil roulant. Sous sa direction, le mouvement s'engage dans les orientations "d'ouverture au monde" lancées par la Route et auxquelles s'opposaient [[Georges Gauthier]] (précédent commissaire général), puis le père [[Marcel Forestier|Forestier]] (aumônier général depuis [[1936]]) et [[Michel Menu]] (CNE depuis [[1946]]/[[1947|47]] et auteur de la proposition "[[Raiders]]" depuis [[1948]]).


Dans un premier temps, on voit avancer ces orientations avec le Père [[Pierre-André Liégé]], devenu aumônier national de la branche Route en novembre [[1951]], et [[Paul Rendu]], commissaire national Route en [[1954]]. Le père [[Marcel Forestier|Forestier]] part brusquement en [[1955]] et [[Michel Menu]] démissionne fin [[1956]].
Dans un premier temps, on voit avancer ces orientations avec le Père [[Pierre-André Liégé]], devenu aumônier national de la branche Route en novembre [[1951]], et [[Paul Rendu]], commissaire national Route en [[1954]]. Le père [[Marcel Forestier|Forestier]] part brusquement en [[1955]] et [[Michel Menu]] démissionne fin [[1956]].
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Michel Rigal démissionne en [[1970]], après avoir géré la crise que connait le mouvement après [[1968]]. Il laissera à [[Emile-Xavier Visseaux]] de consommer la rupture en 1971 avec les groupes unitaires qui refusent d'appliquer la pédagogie pionniers/rangers.
Michel Rigal démissionne en [[1970]], après avoir géré la crise que connait le mouvement après [[1968]]. Il laissera à [[Emile-Xavier Visseaux]] de consommer la rupture en 1971 avec les groupes unitaires qui refusent d'appliquer la pédagogie pionniers/rangers.


Rigal devient jusqu’en 1975 secrétaire général de l’Union nationale des associations de parents d’élèves de l’enseignement libre malgré la paralysie qui le gagne dès 1972.  
Rigal devient de 1970 à 1975 secrétaire général de l’Union nationale des associations de parents d’élèves de l’enseignement libre malgré la paralysie qui le gagne.  




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