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« Serge Dalens » : différence entre les versions

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(Complément biographique + photo à Chamarande)
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image:Verdilhac à Chamarande.jpg|Yves de Verdilhac à Chamarande (debout au dernier rang)
image:Verdilhac à Chamarande.jpg|Yves de Verdilhac à Chamarande (debout au dernier rang)
image:Verdilhac à Chamarande 2.JPG|
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Cependant, si Yves avait souhaité se faire médecin, son père le pousse vers la carrière juridique. Après avoir obtenu sa licence en droit, il devient avocat-stagiaire au barreau de Nancy en 1932 et est alors rattaché au Parquet, dans le but de devenir magistrat. En juillet 1935, il démissionne du Barreau de Nancy et obtient son inscription au Barreau de Strasbourg. Il y reste un an, avant d'être nommé juge suppléant, à Dieppe, en [[1936]]. Cette fonction lui laissant beaucoup de temps libre, il visite fréquemment l'hopital, ce qui lui fournira plus tard la matière pour ''les Contes du Bourreau''. C'est en [[1938]] qu'il fera, chez Alsatia, la connaissance de [[Jean-Louis Foncine]]. Mais il continue à écrire et publiera [[Le prince Eric#Le prince Eric|''le Prince Éric'']], second volume de la série éponyme, en [[1939]].
Cependant, si Yves avait souhaité se faire médecin, son père le pousse vers la carrière juridique. Après avoir obtenu sa licence en droit, il devient avocat-stagiaire au barreau de Nancy en 1932 et est alors rattaché au Parquet, dans le but de devenir magistrat. En juillet 1935, il démissionne du Barreau de Nancy et obtient son inscription au Barreau de Strasbourg. Il y reste un an, avant d'être nommé juge suppléant, à Dieppe, en [[1936]]. Cette fonction lui laissant beaucoup de temps libre, il visite fréquemment l'hopital, ce qui lui fournira plus tard la matière pour ''les Contes du Bourreau''. C'est en [[1938]] qu'il fera, chez Alsatia, la connaissance de [[Jean-Louis Foncine]]. Mais il continue à écrire et publiera [[Le prince Eric#Le prince Eric|''le Prince Éric'']], second volume de la série éponyme, en [[1939]].


À la déclaration de guerre, le sous-lieuteneant Yves de Verdilhac est mobilisé, mais doit très vite se replier en Lozère. Cependant, ses faits d'armes lui vaudront de recevoir la croix de Guerre avant sa démobilisation. En 1941, il est nommé "Chef des Délégués régionaux en zone occupée" et travaille aux côtés de Georges Lamirand (Secrétaire d'État à la jeunesse du gouvernement de Vichy) et de Georges Pelorson (Chef de la Propagande des Jeunes) <ref>http://www.midy.info/medias/files/l1941-cdf-vers-l-unite-georges-lamirand-c.pdf</ref>.
À la déclaration de guerre, le sous-lieuteneant Yves de Verdilhac est mobilisé, mais doit très vite se replier en Lozère. Cependant, ses faits d'armes lui vaudront de recevoir la croix de Guerre avant sa démobilisation. En 1941, il est "Chef des Délégués régionaux en zone occupée" et travaille aux côtés de Georges Lamirand (Secrétaire d'État à la jeunesse du gouvernement de Vichy) et de Georges Pelorson (Chef de la Propagande des Jeunes) <ref>http://www.midy.info/medias/files/l1941-cdf-vers-l-unite-georges-lamirand-c.pdf</ref>.
 
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image:Verdilhac 1941.JPG|en 1941
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L'État Français lui confie alors le poste de chargé de mission à l'enfance irrégulière et à la délinquance, qui lui fait découvrir le milieu qu'il décrira plus tard dans la trilogie ''les Voleurs''. Pour pallier les déficiences du système d'alors, qui enfermait les mineurs délinquants dans des maisons de redressement sordides, Yves de Verdilhac œuvre à la création de centres de rééducation plus pédagogiques -comme le Centre Lisbonne des ''Voleurs''. Il profite aussi de sa position pour éviter le STO à un maximum de jeunes. C'est dans ce contexte qu'il publiera [[Le prince Eric#La mort d'Eric|''la Mort d'Éric'']], volume tout empreint des horreurs de la période que vit la France d'alors.
L'État Français lui confie alors le poste de chargé de mission à l'enfance irrégulière et à la délinquance, qui lui fait découvrir le milieu qu'il décrira plus tard dans la trilogie ''les Voleurs''. Pour pallier les déficiences du système d'alors, qui enfermait les mineurs délinquants dans des maisons de redressement sordides, Yves de Verdilhac œuvre à la création de centres de rééducation plus pédagogiques -comme le Centre Lisbonne des ''Voleurs''. Il profite aussi de sa position pour éviter le STO à un maximum de jeunes. C'est dans ce contexte qu'il publiera [[Le prince Eric#La mort d'Eric|''la Mort d'Éric'']], volume tout empreint des horreurs de la période que vit la France d'alors.
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