« Monique Mitrani » : différence entre les versions

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{{Infobox personnalité
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'''Monique''' Heuline, épouse '''Mitrani''', est décédée le [[7 novembre]] [[2007]]. Elle était née le [[30 avril]] [[1938]] à Paris d’un père professeur d’histoire de l’art et d’une mère vendeuse étalagiste. Monique Mitrani était pupille de la Nation, son père étant décédé en novembre [[1942]] en déportation après avoir été arrêté pour activités de Résistance.  
'''Monique''' Heuline, épouse '''Mitrani''', est décédée le [[7 novembre]] [[2007]]. Elle était née le [[30 avril]] [[1938]] à Paris d’un père professeur d’histoire de l’art et d’une mère vendeuse étalagiste. Monique Mitrani était pupille de la Nation, son père étant décédé en novembre [[1942]] en déportation après avoir été arrêté pour activités de Résistance.  


[[Guides de France|Guide de France]] dès [[1954]], elle occupa différentes fonctions chez les [[Guides de France]] : cheftaine de [[jeannette]]s, cheftaine de guides aînées, assistante de branche jeannettes puis guides aînées (aujourd’hui [[JEM]]) dans la région Ile de France. Elle entrera en [[1963]] à l’équipe nationale guides aînées des [[Guides de France]] comme bénévole après des études de droit qui la conduisirent à exercer de [[1958]] à [[1966]] la profession de clerc d’avoué.   
[[Guides de France|Guide de France]] dès [[1954]], elle occupa différentes fonctions chez les [[Guides de France]] : cheftaine de [[jeannette]]s, cheftaine de guides aînées, assistante de branche jeannettes puis guides aînées (aujourd’hui [[JEM]]) dans la région Ile de France. Elle entrera en [[1963]] à l’équipe nationale guides aînées des [[Guides de France]] comme bénévole après des études de droit qui la conduisirent à exercer de [[1958]] à [[1966]] la profession de clerc d’avoué.   


Permanente chez les [[Guides de France]] à partir de [[1966]], Monique Mitrani sera chef du service des relations extérieures, rédactrice à la revue ProGets commune aux [[Scouts de France]] et aux [[Guides de France]], rédactrice en chef de la revue Demain destinée aux cadres du mouvement avant de devenir [[Liste des Commissaires Générales des Guides de France|commissaire générale]] de l’association de [[1986]] à [[1994]]. C’est notamment sous son impulsion que fut prise en [[1991]] l’importante décision de reconstruire le centre national de la rue de la Glacière.
Permanente chez les [[Guides de France]] à partir de [[1966]], Monique Mitrani sera chef du service des relations extérieures, rédactrice à la revue [[ProGets]] commune aux [[Scouts de France]] et aux [[Guides de France]], rédactrice en chef de la revue [[Demain]] destinée aux cadres du mouvement avant de devenir [[Liste des Commissaires Générales des Guides de France|commissaire générale]] de l’association de [[1986]] à [[1994]]. C’est notamment sous son impulsion que fut prise en [[1991]] l’importante décision de reconstruire le centre national de la rue de la Glacière.


Son engagement dans le guidisme l’avait aussi rapidement conduit à un engagement social de premier plan au sein de différents organismes de coordination de la politique jeunesse : Cogedep (organisme cogéré entre le ministère de la jeunesse et des sports et les associations) organisant des voyages internationaux) qu’elle présida de [[1974]] à [[1976]], l’Union des centres de plein air qu’elle présida de [[1977]] à [[1985]], le Comité national des associations de jeunesse et d’éducation populaire qu’elle présida de [[1986]] à [[1989]]. De [[1983]] à [[1990]], elle représenta les [[Guides de France]] au sein de Conseil national de la vie associative et fut élue au Conseil économique et social en [[1994]] où elle sera réélue en [[1999]]. Monique Mitrani fut aussi active au sein des Semaine sociales de France où le souci d’action sociale des chrétiens rejoignait ses préoccupations personnelles.   
Son engagement dans le guidisme l’avait aussi rapidement conduit à un engagement social de premier plan au sein de différents organismes de coordination de la politique jeunesse : Cogedep (organisme cogéré entre le ministère de la jeunesse et des sports et les associations) organisant des voyages internationaux) qu’elle présida de [[1974]] à [[1976]], l’Union des centres de plein air qu’elle présida de [[1977]] à [[1985]], le Comité national des associations de jeunesse et d’éducation populaire qu’elle présida de [[1986]] à [[1989]]. De [[1983]] à [[1990]], elle représenta les [[Guides de France]] au sein de Conseil national de la vie associative et fut élue au Conseil économique et social en [[1994]] où elle sera réélue en [[1999]]. Monique Mitrani fut aussi active au sein des Semaine sociales de France où le souci d’action sociale des chrétiens rejoignait ses préoccupations personnelles.   


Mariée en février [[1969]] avec Daniel Mitrani, Monique Mitrani était mère de deux filles. Elle était chevalier de la Légion d’honneur et commandeur  de l’Ordre national du mérite  
Mariée en février [[1969]] avec Daniel Mitrani, Monique Mitrani était mère de deux filles. Elle était chevalier de la Légion d’honneur<ref>{{lien web|url=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000736345|site=legifrance.gouv.fr|titre=Décret du 14 avril 1995 portant promotion et nomination|consulté le=7 novembre 2022}}</ref> et commandeur  de l’Ordre national du mérite<ref>{{lien web|url=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000761719|site=legifrance.gouv.fr|titre=Décret du 15 novembre 1999 portant promotion et nomination|consulté le=7 novembre 2022}}</ref>.


Malgré la maladie, Monique avait tenu encore à participer le [[22 mars]] [[2007]] au colloque du [[centenaire du scoutisme]] à Paris au Palais d’Iéna. Sa dernière sortie avait été le [[20 octobre]] [[2007]] l’assemblée générale de l’association ''En blanc dans le texte''. Nous garderons d’elle le souvenir d’une femme d’action, d’une croyante profondément engagée dans la société au service de la jeunesse et des plus pauvres.  
Malgré la maladie, Monique avait tenu encore à participer le [[22 mars]] [[2007]] au colloque du [[centenaire du scoutisme]] à Paris au Palais d’Iéna. Sa dernière sortie avait été le [[20 octobre]] [[2007]] l’assemblée générale de l’association ''En blanc dans le texte''. Nous garderons d’elle le souvenir d’une femme d’action, d’une croyante profondément engagée dans la société au service de la jeunesse et des plus pauvres.  
{{commissaire générale GdF
|début = 1986
|fin = 1994
|prédécesseur = Marie-Edith Remilly
|successeur = Claude Mangin
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== Sources ==
== Sources ==


* Notice notamment établie d’après l’ouvrage d’Evelyne Diébolt, ''Femmes de conviction et femmes d’action'', Publication Femmes et associations, 2005, pp 272-276
* Notice notamment établie d’après l’ouvrage d’{{Ouvrage|auteur=Evelyne Diébolt|titre=Femmes de conviction et femmes d’action|éditeur=Publication Femmes et associations|année=2005|passage=272-276}}
* Auteur du texte original: [[Jean-Jacques Gauthé]]
* Auteur du texte original: [[Jean-Jacques Gauthé]]
 
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[[Catégorie:Guides de France]]
[[Catégorie:Personnalité]]

Dernière version du 7 novembre 2022 à 16:29

Monique Mitrani
Monique Mitrani en 1989
Monique Mitrani en 1989
Commissaire Générale des Guides de France
30 avril 1938 · 7 novembre 2007

Personnalité guides de France

Guides de France.

Personnalité française

France.

Monique Heuline, épouse Mitrani, est décédée le 7 novembre 2007. Elle était née le 30 avril 1938 à Paris d’un père professeur d’histoire de l’art et d’une mère vendeuse étalagiste. Monique Mitrani était pupille de la Nation, son père étant décédé en novembre 1942 en déportation après avoir été arrêté pour activités de Résistance.

Guide de France dès 1954, elle occupa différentes fonctions chez les Guides de France : cheftaine de jeannettes, cheftaine de guides aînées, assistante de branche jeannettes puis guides aînées (aujourd’hui JEM) dans la région Ile de France. Elle entrera en 1963 à l’équipe nationale guides aînées des Guides de France comme bénévole après des études de droit qui la conduisirent à exercer de 1958 à 1966 la profession de clerc d’avoué.

Permanente chez les Guides de France à partir de 1966, Monique Mitrani sera chef du service des relations extérieures, rédactrice à la revue ProGets commune aux Scouts de France et aux Guides de France, rédactrice en chef de la revue Demain destinée aux cadres du mouvement avant de devenir commissaire générale de l’association de 1986 à 1994. C’est notamment sous son impulsion que fut prise en 1991 l’importante décision de reconstruire le centre national de la rue de la Glacière.

Son engagement dans le guidisme l’avait aussi rapidement conduit à un engagement social de premier plan au sein de différents organismes de coordination de la politique jeunesse : Cogedep (organisme cogéré entre le ministère de la jeunesse et des sports et les associations) organisant des voyages internationaux) qu’elle présida de 1974 à 1976, l’Union des centres de plein air qu’elle présida de 1977 à 1985, le Comité national des associations de jeunesse et d’éducation populaire qu’elle présida de 1986 à 1989. De 1983 à 1990, elle représenta les Guides de France au sein de Conseil national de la vie associative et fut élue au Conseil économique et social en 1994 où elle sera réélue en 1999. Monique Mitrani fut aussi active au sein des Semaine sociales de France où le souci d’action sociale des chrétiens rejoignait ses préoccupations personnelles.

Mariée en février 1969 avec Daniel Mitrani, Monique Mitrani était mère de deux filles. Elle était chevalier de la Légion d’honneur[1] et commandeur de l’Ordre national du mérite[2].

Malgré la maladie, Monique avait tenu encore à participer le 22 mars 2007 au colloque du centenaire du scoutisme à Paris au Palais d’Iéna. Sa dernière sortie avait été le 20 octobre 2007 l’assemblée générale de l’association En blanc dans le texte. Nous garderons d’elle le souvenir d’une femme d’action, d’une croyante profondément engagée dans la société au service de la jeunesse et des plus pauvres.


Précédée par Monique Mitrani Suivie par
Marie-Edith Remilly
GdF.svg

Commissaire générale des Guides de France
de 1986 à 1994.

Claude Mangin


Sources[modifier | modifier le wikicode]

  • Notice notamment établie d’après l’ouvrage d’Evelyne Diébolt, Femmes de conviction et femmes d’action, Publication Femmes et associations, 2005, p. 272-276
  • Auteur du texte original: Jean-Jacques Gauthé

Notes et références


  1. Décret du 14 avril 1995 portant promotion et nomination sur legifrance.gouv.fr. Consulté le 7 novembre 2022
  2. Décret du 15 novembre 1999 portant promotion et nomination sur legifrance.gouv.fr. Consulté le 7 novembre 2022