« Les premiers scouts catholiques » : différence entre les versions

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L'idée prendra le temps de mûrir car la plupart des évêques français, à part quelques rares exceptions, sont contre le scoutisme, un mouvement créé par un protestant, militaire et général de l'armée anglaise, et prétendument issu de la franc-maçonnerie.
L'idée prendra le temps de mûrir car la plupart des évêques français, à part quelques rares exceptions, sont contre le scoutisme, un mouvement créé par un protestant, militaire et général de l'armée anglaise, et prétendument issu de la franc-maçonnerie.
Dans le même temps, le '''[[Antoine-Louis Cornette|Chanoine Cornette]]''', vicaire à St Honoré d'Eylau (Paris), rencontre à Meudon les Éclaireurs de France dont les 3/4 sont catholiques. Il s'en inquiète auprès de ceux-ci et s'attire la réponse suivante d'un jeune chef de patrouille : "''C'est de votre faute ! Pourquoi n'y a-t-il pas de scouts catholiques?''".


En pleine guerre, le [[Antoine-Louis Cornette|Chanoine Cornette]] inspiré par le jeune '''[[Paul Coze]]''' qui a connu le scoutisme en Egypte, ouvre en [[1916]] avec l'aide d''''[[Édouard de Macedo]]''' (président des réunions d'Eylau) une unité de scouts catholiques sur sa paroisse : "'''les Entraineurs de St Honoré d'Eylau'''".
En pleine guerre, le [[Antoine-Louis Cornette|Chanoine Cornette]] inspiré par le jeune '''[[Paul Coze]]''' qui a connu le scoutisme en Egypte, ouvre en [[1916]] avec l'aide d''''[[Édouard de Macedo]]''' (président des réunions d'Eylau) une unité de scouts catholiques sur sa paroisse : "'''les Entraineurs de St Honoré d'Eylau'''".

Version du 3 mars 2011 à 12:26

Le trio fondateur des Scouts de France : le Père Sevin, le Chanoine Cornette, et Édouard de Macedo

L'un des premiers prêtres catholiques a s'intéresser au scoutisme est l'Abbé d'Andréis qui à partir de 1911, met sur pied les "Eclaireurs des Alpes" un mouvement de scoutisme catholique dans le cadre de son patronage avec le soutien de son évêque Monseigneur Chapon, l'un des rares évêques français à n'avoir pas condamné le scoutisme.

On voit également des initiatives se lancer au Creusot (La Milice St Michel) avec Louis Faure ; à Mâcon (Les Eclaireurs Mâconnais) avec l'Abbé Ferret ; à Autun (L'Avant-Garde Saint-Lazare) avec l'abbé Piguet ; à Paris - paroisse du Rosaire - (Les intrépides du Rosaire) avec l'abbé Marcel Caillet et Henri Gasnier.

L'idée prendra le temps de mûrir car la plupart des évêques français, à part quelques rares exceptions, sont contre le scoutisme, un mouvement créé par un protestant, militaire et général de l'armée anglaise, et prétendument issu de la franc-maçonnerie.

En pleine guerre, le Chanoine Cornette inspiré par le jeune Paul Coze qui a connu le scoutisme en Egypte, ouvre en 1916 avec l'aide d'Édouard de Macedo (président des réunions d'Eylau) une unité de scouts catholiques sur sa paroisse : "les Entraineurs de St Honoré d'Eylau".

Au même moment, un autre prêtre catholique du nord de la France, bloqué en Belgique, travaille minutieusement à l'étude de la méthode scoute grâce à son voyage en Angleterre où il a rencontré Baden- Powell ; c'est le Père Jacques Sevin. Jacques Sevin fonde en 1919 la Troupe 1ère Lille avec Xavier Sarrazin.

La nécessité d'un mouvement vraiment catholique unifié devient pressante. Le Chanoine Cornette, avec son ami Macédo et le père Sevin fondent, le 25 juillet 1920, la Fédération Nationale Catholique des Scouts de France. C'est le général Louis de Maud'huy qui en prend la présidence.

Les premières unités "Scouts de France" (SDF) sont constituées des troupes des Entraîneurs de St Honoré d'Eylau (Troupe St Louis - Paris) et des troupes Lilloises vite rejointes par les autres unités catholiques indépendantes comme les "Eclaireurs des Alpes" de l'abbé d'Andréis (1ère Nice - 1ère France).

En 1921, les scouts de France sont approuvés par l'Archevêque de Paris alors qu'en 1922, le Général Guyot de Salins remplace le Général de Maud'huy décédé à la présidence. Chez les EDF, c'est André Lefevre (Vieux Castor) soutenu par Georges Bertier qui travaille ardemment pour le mouvement.


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