Historique de la pédagogie Jeannette

De Scoutopedia

La méthode Jeannette a été crée par les guides de France en 1927 officiellement.

Aux origines

Avant que la pédagogie fût crée. Baden Powell avait proposé une pédagogie pour les filles qu’il a appelé « Brownie » traduit en français par « lutin ». Il propose comme cadre la forêt magique, celle des légendes et des mythes. Les sizaines porte un nom d’être féerique. Le groupe de lutin est appelé ronde. La progression a trois degré de progression. Les lutins prennent conseils auprès de la « chouette ». C’est le nom de la cheftaine qui dirige la ronde.

En France la première pédagogie paru spécifique pour les filles s’appellent « les petites ailes ».


De 1923 à 1927 : une pédagogie officieuse

Les guides de France ce crée en 1923.
Il faudra attendre 1927 pour créer officiellement la pédagogie Jeannette qui sera jugé satisfaisante.

Il y aura tous de même en attendant une proposition officieuse qui sera proposé.
Un livre sera édité et donnera un concept de pédagogie que les guides de France soutiendront le temps de trouver mieux.

Le livre raconte l'histoire de France, une petite fille très désobéissante. Sa mère lui demande d'aller porter du beurre et des œufs à sa grand-mère, elle rechigne mais s'y rend. Pour cela elle doit traverser la forêt. Elle y croise une vieille femme qu'elle n'aide pas. Elle y croise aussi une fillette du nom de Jeannette nouvelle dans la région, et également le Loup. Ce dernier lui indique un mauvais chemin et court prendre la place de la grand mère, bon vous connaissez la suite..
Mais là c'est Jeannette qui vient au secours de France et met en fuite le loup !
Les fillettes font connaissance. Jeannette parle de son amie Hauviette. Longue description de Jeannette, enfant pieuse (elle sauve France du loup par un signe de Croix) , aidant sa famille dans les tâches ménagères, agréable, docile et obéissante.
Jeannette devient un exemple pour France. Suivent les descriptions de Jeannette en classe, qui se laisse accuser à la place d'une camarade etc
Petit à petit on comprend que jeannette fait partie d'un groupe de petites filles menées par une jeune fille Hauviette, et qui se placent sous le patronage de Ste Jeanne d'Arc qu'elles veulent en tout points imiter.
Le groupe se réunit souvent en forêt (on en a chassé le loup) et hauviette compare les petites filles de France à de jolies fleurs blanches et pures qui " poussent" bien droit.
France déclare alors qu'elles se nommeront les Jeannettes de France ! Hauviette place alors sur leur béret une fleur blanche.

Un jour que France et Jeannette gardent leurs petits frères, l'un d'entre eux par jeu déclenche un feu. En voulant le sauver, Jeannette meurt dans les flammes. Sur son lit de mort, Jeannette fait promettre à France d'être une bonne Jeannette en suivant les 4 points de la promesse énoncés plus haut. Hauviette promet de s'occuper de France.
"Sous la bénédiction de Jeanne d'Arc, à l'heure même où Jeannette finissait en ce monde sa vie brève et merveilleuse, celle des Jeannettes commençaient "

La Loi des jeannettes
Les jeannettes écoutent Hauviette
Les jeannettes ne s'écoutent jamais et s'aiment comme des sœurs

Les maximes
Une jeannette pense d'abord aux autres
Une jeannette dit toujours vrai
une Jeannette est toujours gaie
Une Jeannette est toujours propre
Une Jeannette est réservée
Une Jeannette remplit soigneusement les missions qui lui sont confiées

La Promesse
Pour plaire à Dieu je m'engage

  • à bien faire ma prière du matin et du soir
  • à obéir promptement à mes parents
  • à faire chaque jour un plaisir à quelqu'un
  • à observer la loi et les maximes des jeannettes



1927 créations officielles des Jeannette

Marie Diemer chargeait de la proposition de la pédagogie Jeannette ne jugera pas du tout satisfaisant les prémices de la pédagogie proposée.
Contrairement au livre précédemment édité, Marie Diemer en écrivant la Foret Bleue ne voulait pas figés les Jeannettes dans l’identification de Jeanne d’Arc même si il y a une analogie avec son héroïne « Jeannette », petite bergère. Elle voulait avant tout que son héroïne ne soit ni un contre exemple, ni un modèle, elle voulait que son héroïne soit une petite fille comme les autres. Pas besoin de conditions héroïque pour développer le courage et la débrouillardise, l’altruisme et l’imagination.


La progression présentée dans le livre de la Forêt bleue :

  • Entrée dans la Forêt

Pour entrée dans la forêt bleue, il faut traverser un ruisseau mais Jeannette doit montrer qu’elle connait et suit la loi de la Forêt. C’est en réussissant brillamment cet épreuve qu’un pont magique fait de fleur apparaîtra et lui permettra d’atteindre l’autre rive et de rejoindre la ronde.
La fée nommée dans l’histoire « joyeuse » qui dirige la ronde invite jeannette à ouvrir les yeux et les oreilles et découvrir et comprendre le grand jeu de la Forêt.
Elle aura aussi de nombreuse explication par la « chouette » sur la cueillette des fleurs fées.


  • Premier sentier

Jeannette est guidée par 2 articles « une Jeannette est toujours propre », « une jeannette est toujours active. »
Les histoires portent sur les aspects extérieurs, le fonctionnement des choses, les questions existentielles.
Ainsi dans le livre de la forêt bleue pour être propre on raconte comment les hermines sont devenues Blanche en ne voulant pas se salir et pour être active c’est l’histoire d’une ruche et de son fonctionnement.
Jeannette trouvera sa fleur bleue semble t-il près du ruisseau.


  • Deuxième sentier

Là aussi Jeannette sera guidée par 2 articles « une jeannette est toujours gai », « une Jeannette dit toujours vrai »

Les histoires portent plus sur le fantastique. Les chapitres portant sur le deuxième sentier ont beaucoup de référence culturelle.
« Une jeannette est toujours gaie » nous parle de l’alouette. Le début ressemble un peut à un évangile apocryphe. Car selon l’histoire l’alouette aurait été crée par Jésus enfant. Le conte continue en citant un nombre impressionnant de personnes plus ou moins saint.
« Une jeannette dit toujours vraie » nous parle notamment complot organiser par quelques animaux de la forêt bleue pour nuire aux filles de la ronde, particulièrement à une pauvre petite orpheline. Dans ce chapitre on parle de conseil.
C’est d’ailleurs sur le deuxième sentier que les Jeannettes peuvent participer aux conseils de ronde. Dans le chapitre « la fleur blanche » notre Héroïne Jeannette est actrice de l’histoire. Elle part à la recherche de la fleur blanche, mais malheureusement une partie des animaux de la Forêt Bleue l’enlève, et elle est emmener chez un ogre. Heureusement d’autre plus gentil, surtout des habitants fantastiques «le petit Poucet » ou culturel comme «  de la Fontaine » sauveront Jeannette. Elle continuera sa marche seul dans la forêt, ou elle rencontrera la fée Morgane qui essayera de la dupé en lui faisant apparaître des fleurs. Mais Jeannette comprend que ce n’est que des illusions, que c’est un bonheur trop facile. Joyeuse lui avait donné un autre indice elle se trouve dans la « maison qui rit ». Elle la cherche désespérément, c’est la « dame du lac » qui lui dira de regarder dans le lac. Jeannette y verra sa maison. En sortant de la Forêt, elle découvrira sa fleur blanche au palier de sa maison.

Cette histoire fantastique est une longue référence aux contes, aux poèmes, aux légendes et aux mythes qui hantent nos forêts. Cette histoire montre le potentiel culturel qu’a la forêt, que la forêt ne se borne pas juste à des arbres et des animaux.


  • troisième sentier

Jeannette est guidée par 1 articles de la loi « une Jeannette penses d’abord aux autres »

Les histoires racontent des histoires plus réalistes parlant des hommes. Jeannette cherchera à prendre de la hauteur en allant des points culminant qu’il y a dans la Forêt bleue.
Jeannette découvrira sa fleur d’or dans la crèche.
« Si la Fleur Bleue et la Fleur Blanche s’ouvrent aux jardins de la terre, la fleur d’or, la plus belle de toutes, ne fleurit qu’au Paradis » p237 le livre de la Forêt Bleue

  • Après la fleur d’or

« La Forêt Bleue t’a dit tous ses secrets, Jeannette. Te voici bientôt assez grande pour t’en aller loin de son ombre, loin du murmure de ses contes … » p238 le livre de la Forêt Bleue
Joyeuse l’accompagne jusqu’au fin fond de la forêt, dans un endroit que personne ne connaît ou il n’y a pas de sentier. La forêt s’arrête par un grand mur. Joyeuse lui ouvre la porte franche qui ouvre sur la montagne, ou Jeannette aperçoit les guides. Une autre aventure commence.
La fleur d’or n’était pas facile à obtenir, mais on recommandait de ne pas la donner le dernier jour du dernier camp.



La proposition pédagogique de Marie Diémer

  • Proposait un cadre symbolique qui composait :

- D’un imaginaire : la forêt mais merveilleuse, c’est pourquoi il a été rajouté le mot bleu. C’est la forêt des histoires.
- Et d’un cadre spirituelle bien distinct : l’enfance de Jeanne d’Arc.

  • Les jeannettes vivent en ronde. Les sizaines portent des noms de couleur.
  • Leur local s’appelle la hutte. C’est une cabane simple et ronde. Elle fait référence au première habitation des Hommes ou habitation humble des contes de fée comme la maison du petit Poucet selon Marie Diemer.
  • Les jeannettes ont comme mat et emblème de ronde sur le quel on accroche les flots de progression, un Houlette. La houlette fait référence au bâton de berger.
  • Les conseils sont le conseil de ronde servant à organiser des activités, le conseil de sizeniére-seconde pour évaluer l’ambiance de la ronde.
  • Les cheftaines sont des fées. Elles portent le nom secret, c’est une qualité tel que « Joyeuse », « prudence ». Ce nom a été choisi par la ronde en conseil de ronde. Ce nom est temporaire une année, il l’a pour donner une direction aux jeannettes ou elles peuvent s’améliorer.
  • Il y a un seul secret, il s’appelle le grand secret ou l’on révèle le nom secret de la cheftaine aux jeannettes qui prononce leur promesse.
  • Marie Diemer propose 3 sentiers de progression, elle donne seulement des articles de la loi comme guide.


Le livre de la Forêt bleue paraîtra au fur et à mesure dans le journal des Guides de France. Puis sera finalement édité en 1933.

Et paraîtra en 1935 le premier carnet des Jeannettes.


De 1945 à 1966 : lente rénovation de la pédagogie Jeannette.

  • Aprés 1945 : la valeur pédagogique de la méthode Jeannette fut remise en question. On ne voulait plus de « « gentilles filles mais de filles solides, physiquement et moralement » dit Jeanne Boucher commissaire national Jeannette. A partir de cette époque c’est le début de l’approfondissement de la pédagogie Jeannette. On met en avant le courage, la joie et la beauté que détient le livre de la Foret bleue

Le 24 avril, les femmes votent pour la première fois


  • Autonne 1946 : La branche jeannette n’est plus considérée comme la section préparatoire des guides, à partir de cette époque on crée donc une équipe nationale pour la jeannette, par conséquent la branche devient plus autonome.

C’est aussi les premières publications du journal Jeannette. A cette époque on comptabilise à peu prés 50 000 adhérents chez les guides de France


  • 1947, évolutions des statuts des Guides de France du à l’implantation de plus en plus fort dans les milieux non pratiquant :

Les guides de France pouvait dorénavant accueillir des non pratiquant, elle est ouverte à tous : c’est au cadres qu’il est demandé une adhésion à l’Eglise catholique. On recommande alors aux cheftaines une collaboration avec les jeannettes, on veut éveiller la conscience morale de l’enfant en tenant compte de son rythme.
Le livre Bleue reste plus que tout le moyen d’éveil spirituel : image de la création. Pour Jeanne Boucher commissaire de l’équipe national les trois fleurs rappelle de manière adapter les exhortations de st Paul (Ph4, 4 et Th5, 18).
On délaisse l’instruction religieuse pour mettre en avant des temps prières actifs : ou il y a des chants et des mimes. L’accent est mis sur l’attitude du cœur que sur les connaissances.


  • 1948, publications d’un carnet présentant de façon attrayant les efforts pour cueillir chaque Fleur


  • 1952, publications d’un carnet de « signe »


  • En 1953, les Jeannettes peuvent camper sous la tente, avant elles dormaient dans des bâtiments. (On disait qu’elle cantonnait)


  • 1954 : La « Foret Bleue » devient « la Foret » et l’héroïne n’est plus une bergère mais une petite fille anonyme.

L’histoire reste très proche tout de même la « Foret Bleue ». Dorénavant la Foret est bien plus l’image de la création, c’est l’image du Royaume de Dieu que sont appelée à construire les Jeannettes.
Pour rendre plus concrète l’image de la Foret, il n’y a plus un secret mais trois secrets.
C’est trois secrets sont une réalité à vivre : « tu peux dire oui, tu peux dire non », « ce qui compte le plus est fond du cœur », «  une jeannette pense d’abord aux autres » et chacun étant liée à sentier et à symbole (eau, feu, repas) qui eux même sont liées au sacrements (le baptême, le feu, le repas)


  • 1959 : publications du carnet de progression du premier sentier, Nouvelle prière des jeannettes


  • 1960 : publications du carnet de progression du deuxième sentier


  • 1961 : publications du carnet de progression du troisième sentier


  • 1963 : parution de « Jeannette de Domrémy écrit par le père Debruynne (aumonier de la Branche à partir 1957)

Jean Debruynne raconte l’enfance de Jeanne d’arc de façon biographique tout en utilisant la progression Jeannette comme structure du livre. Il présente Jeanne d’Arc comme une petite fille ordinaire facilement identifiable pour des petites filles.
Ce livre est conçu pour être vécu car il est source d’activités mais il a aussi une grande portée spirituelle.
65 764 cotisants chez les guides de France Concile Vatican II


  • 1966 : Parution des Clefs de Foret : documents de synthèse sur la pédagogie Jeannette.

On y retrouve la somme des travaux menés jusqu'à présent sur la psychologie de l’enfant, la place de la cheftaine, l’éveil spirituel, la découverte de l’environnement.
C’est l’année au guide de France ou la branche guide n’accepte plus que les 12-14 ans c’est la branche des préadolescentes et création de la branche caravelle (14-16 ans). On abandonne les guides aînée pour crée les « jeunes en marche » (branche ainée mixte) avec les scouts de France que les scouts de France abandonneront en 1975 pour crée leur propre branche les compagnons.



Synthèse de l’évolution de la pédagogie Jeannette

  • Cadre symbolique affirmé et renforcé :

- L’imaginaire des Jeannette : La Forêt bleue devient la Forêt. Les guides de France ne veulent plus figer les Jeannettes dans le monde des contes de fée, mais veulent aussi préparer les Jeannettes à la réalité de la vie. On propose un imaginaire plus réaliste, et d’approfondir les connaissances sur la nature. De nombreuses fiches techniques et un livre qui aideront les cheftaines à faire vivre la Forêt dans la ronde. Les jeannettes peuvent aussi camper.

- Le cadre spirituel reste l’enfance de Jeanne d’Arc. Il ne devient pas l’imaginaire comme beaucoup pense. Les GDF renforcent simplement les moyens pour les cheftaines de faire vivre dans la ronde l’enfance de Sainte Jeanne d’Arc. La spiritualité est proposée de manière plus ludique, elle devient moins une acquisition de chose à apprendre. Les GDF veulent que les jeannettes perçoivent les valeurs que leurs transmettent la vie de leur Sainte Patronne. Il est donc hors de question de mettre comme imaginaire Jeannette de Domremy et lui faire vivre des aventures qui ne seraient pas la sienne. Paraîtra notamment « Jeannette de Domremy », « Pourquoi Jeannette de Domremy ? » un livre outil avec des idées d’activités et un index utile. Ecrit par le père Debruynne.


  • Les noms secrets des cheftaines ne sont plus proposés. Les cheftaines n’ont plus du tout de nom.
  • La houlette reste le mât de la ronde
  • Les sizaines gardent le nom de couleur.
  • Le local s’appelle toujours la Hutte
  • Les jeannettes vivent toujours en ronde.
  • Le conseil de ronde est plus que tous mis en valeur, symbole de l’action dans la ronde. C’est par lui que tous projet de ronde se fait. Il permet aussi de faire progresser. Les GDF le réaffirment en publiant une fiche technique sur lui et en parlant dans « clé forêt ».
  • Une nouvelle prière est crée, c’est celle que nous connaissons aujourd’hui.


  • Une progression renforcée

C’est à cette époque que l’on trouve un carnet par sentier, plus un carnet de signe.


Vers la fleur bleue (1°sentier) - Reste : Une jeannette est toujours propre Une Jeannette est toujours active On cueille sa fleur quand la jeannette est prête à prononcer sa promesse. La remise de la fleur bleue ce fait pendant la cérémonie de promesse. - On ajoute L’eau Le baptême Le secret : une jeannette peut dire oui, une jeannette peut dire non (le secret renforce le choix que la jeannette devra faire en faisant sa promesse)


Vers la fleur blanche (2° sentier) - Reste : Une jeannette est toujours gaie Une Jeannette est toujours vraie - On ajoute Le feu Le réconciliation Le secret : ce qui compte le plus est fond du cœur.


Vers la fleur d’or (3°sentier) - Reste : Une jeannette pense d’abord aux autres - On ajoute Le repas, le pain L’eucharistie Le secret : Une jeannette pense d’abord aux autres.


Après la fleur d’or Les GDF réaffirment l’importance d’avoir des fleurs d’or dans la ronde, car se sont elles les moteurs de la ronde. C’est elle qui feront les bonnes sizeniéres.


  • Rapport à la forêt.

Sur chaque sentier les GDF feront un rapprochement avec la réalité de la Forêt. C’est la Forêt qui éveille aux valeurs du sentier. A la différence de ce que proposait Marie Diemer, les rapports son plus réaliste, et plus par rapport à l’étude de la nature.


Historique SUF

1971 : Création des SUF, une nouvelle pédagogie Jeannette.



Historique SUF

1971 : Création des SUF, une nouvelle pédagogie Jeannette.

  • Le cadre symbolique :

Le cadre spirituel et imaginaire devient le même, les SUF choisissent Jeannette de Domremy.
Les SUF ne parlent plus de la Forêt dans le sens que l’entendait Marie Diemer ou Baden Powell.
Jeannette pour les SUF ne signifie plus que le surnom de Jeanne d’Arc.


  • Dans la progression :

Les suf ajoutent une fontaine au nom de saint que Jeanne d’Arc entendait, à chaque sentier. C’est là ou les jeannettes cueillent leur fleur.
A pars cela les guides de progression reste identique : (loi, symbole, sacrement, secret)
Mais les SUF ne font plus le rapprochement avec la Forêt et la progression. (Alors que les GDF le feront toujours, la forêt était pour elle, pas qu’un simple mot mais une réalité à vivre !)


  • Les suf abandonnent le nom de Hutte pour le local.
  • Ils remplacent les noms de couleurs par des noms de fleurs pour les noms de sizaine.
  • Ils remplacent la houlette par l’arbre de mai.
  • Ils donnent des noms aux cheftaines d’amis de Jeanne d’Arc.


En 1992 : réforme de la pédagogie Jeannette.

Sur demande du conseil on demande à l’enj de revoir la proposition Jeannette


  • L’enj fait le constat suivant :

- la proposition Jeannette est une grande richesse


- Les cheftaines n’arrivent pas à se situer entre Jeannette de Domremy, la Forêt, le thème : ce qui peut donner Jeanne d’Arc s’envolant avec les extra-terrestres et les jeannettes cueillant leur fleur à Domremy.


-Le livre de Jeannette de Domremy n’est que très peu utilisé et à des fins spirituel.


- Les très rares rondes qui n’ont aucun problème pédagogique c’est celles qui vivent entièrement dans la Forêt en évoquant Jeanne d’Arc comme sainte Patronne.



  • Les actions que réalise l’ENJ :

-redéfinition de la Forêt : est un mot qui définit un espace de liberté ou on aura une place pour l’imaginaire et jeu. La forêt ne peut pas être le bois chenu, celui-ci est un lieu géographique et historique réel, forêt de sainte Jeanne d’Arc.


-Jeanne d’Arc est redéfini comme Sainte Patronne.


-Au niveau de la progression le national enlève les fontaines et les remplacent par des lieux cueillettes dans la forêt "la source" pour la fleur bleue, le "feu" pour la fleur blanche, "l’arbre" pour la fleur d’or. On donne des cérémonials pour la cueillette de fleur (il en existait pas avant).


- on ajoute un type de jeu le carrefour des sentiers pour présenter la progression par sentier aux jeannettes.


- L’enj l’écriture d’un nouveau livre « il était une fois les Jeannettes ».


- La fleur se cueille à la maison


- Le cérémonial de la promesse se trouve dans le second sentier.


- La progression ne se fait plus avec un système d’épreuve mais avec des idées de progressions à remplir dans le carnet par rapport aux balises de sentier (loi, symbole, sacrement, secret). Par contre les suf ne mettent toujours pas en évidence le rapport à la forêt comme le faisait les GDF.


-Les cheftaines Hormis la cheftaine principal qui continue à s’appeler Guillemette, les autres peuvent prendre un nom de forêt en –ette. Afin de mieux dissocier cadre imaginaire et cadre spirituel, comme les louveteaux.


La volonté de cette réforme redonnée du sens à la forêt. On rappellera la Forêt, la Forêt Bleue.



En 2007 contre-réforme

Pour les 80ans des Jeannettes, il est normal de refaire un point sur la pédagogie.

  • Un constat :

- un cadre symbolique très peu vécu. L’imaginaire « Forêt » n’est pas vécue et n’est pas compris par les cheftaines. De même « Jeannette de Domremy » n’est pas vécu dans la ronde.


- Les cheftaines sont en demande de clarification de la pédagogie. Elles pensent nécessaire l’écriture d’un livre complet.


- Dans beaucoup de ronde, la cueillette des fleurs ce fait plus aux jugements des cheftaines, plus que part des actions concrètes que la jeannette aurait fait et ou elle pourrait être évalué.


- Beaucoup de cheftaines ont du mal à comprendre les sentiers et par conséquent à faire des carrefours des sentiers. Souvent pour présenter gaie on fait chanter les Jeannettes.


- Le conseil de ronde n’est plus appliqué dans beaucoup de ronde ou il a été détourné de son rôle premier. Dans la plus part des cas le conseil de ronde ne sert plus à mettre en action la ronde mais sert plus à évaluer. Mais c’est aussi parce que la pédagogie Jeannette proposait par les GDF qui devaient rendre l’enfant particulièrement acteur, et beaucoup moins vrai chez les SUF.


- Les cheftaines ont une vraie difficulté à faire vivre le cérémonial promesse, notamment quand chaque sizaine prépare selon un article de loi une activité ou affiche.



  • Les actions de l’enj :

- le cadre symbolique est de nouveau simplifier. L’imaginaire et le cadre spirituel est refusionnée. La forêt devient le bois-chenu, les jeannettes vivent au temps du moyen-âge à Domremy. La revue Forêt des Jeannettes aura des rubriques faisant allusion à Jeannette de Domremy.


-Les cheftaines ont l’obligation de prendre un nom des amis de Jeanne d’Arc.


-L’enj lance l’écriture d’un nouveau livre


- Elles simplifient le cérémonial de la promesse. Il n’y a plus la partie ludique ou la ronde était active. Elles réforment l’appel de la ronde.


- Elles mettent en avant le conseil de sizeniére seconde, et l’on met que pour des occasions exceptionnelles le conseil de ronde.


- Les suf parlent dès le CEP1 du carrefour des sentiers.





Historique GDF

Dans les années 1988, les GDF referont évolué la pédagogie Jeannette.

  • Les sentiers restent les même toujours avec les articles de la loi, le symbole, le sacrement.

On rajoute des animaux pour le premier sentier : Poilroux l’écureuil, pour le deuxième sentier : Nuit-Claire la chouette, et Lascar le chien pour le troisième sentier.

Sur chaque sentier sera rajouté le nouvel article de la loi « Une jeannette est amie de Jésus »


  • Les Jeannettes ne se vit que sur 3 ans, de 8 à 11 ans. La fleur d’or ce donne plutôt la dernière année.


  • Elles fortifient les symboles en donnant de nombreuses activités pour les faire vivre. La remise de fleur est moins formelle et laissé plus aux jugements des cheftaines.



  • Une Nouvelle loi :

Une jeannette est propre Une Jeannette est active Une jeannette est gaie Une Jeannette dit toujours vrai Une Jeannette pense d’abord aux autres Une Jeannette est amie de Jésus


Les GDF supprime « le toujours » quand elle pense que cela n’ai pas forcément toujours vrai et que cela peut être contradictoire avec de « notre mieux »

Les GDF renforcent leur démarche catholique en écrivant une nouvelle loi à vocation spirituel.



  • Une nouvelle promesse

Je promets de faire de mon mieux pour aimer Dieu, connaître mon pays, dire oui à la loi de la ronde, faire chaque jour un plaisir à quelqu’un et apporter la joie à la maison


  • Le salut change, la jeannette salut les 2 doigts serré comme les lutins ou les Brownies.


  • Les jeannettes gardent leur prières mais dise tu à la place de vous.


  • Cadre symbolique :

Cadre imaginaire : les GDF intégreront dans les carnets de sentiers une histoire d’une petite fille s’appelant Jeannette qui vit des aventures dans une forêt. Cette histoire transmet les valeurs que les GDF veulent voir vivre sur les sentiers.

Cadre spirituel : « Jeannette de Domremy » n’est plu éditer, on parle pratiquement plus de l’enfance de Jeanne d’Arc. Les GDF préfèrent parler de Jésus aux Jeannettes ou d’autre aventure dans la bible.



  • Le conseil de ronde est élargi à toutes les jeannettes même celle qui n’ont pas prononcé leur promesse et se fait près du grand Arbre.
  • Les sizaines prennent le nom de sizaine qu’elles veulent.




Conclusion :

  • Les Gdf n’existent plus en temps que tel puisque les scouts de France les ont rejoints et sont devenu les scouts et guides de France.

Pour des raisons pratique le nouveau mouvement a désirée avoir qu’une seule pédagogie, mais tenant aussi bien des filles que des garçons, pas questions de favoriser une pédagogie plus que l’autre. La nouvelle pédagogie est la peuplade, et pourtant a de nombreuse ressemblance avec l’ancienne pédagogie Jeannette.


  • Les SUF même si il se dise héritier de la pédagogie Jeannette propose actuellement une pédagogie Jeannette très loin des désires de la créatrice de la branche Marie Diemer mais cela est à prendre avec des pincettes. En 2009, la confusion est tel, notamment sur le cadre symbolique qu’il est difficile de comprendre ou de parler de la pédagogie Jeannette version SUF. Les SUF s’attellent actuellement à ce que cela soit plus explicite.