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Georgette Siegrist nait à Meaux (77), le 16 février 1887, son père est protestant et sa mère avait été élevée chez des religieuses. Une monitrice de l’école biblique lui laisse une empreinte profonde. A six ans, elle veut être missionnaire. A treize ans, ses parenst viennent habiter à Paris, dans le XVIIIe arrondissement. Instruction religieuse à l’acole luthérienne Saint-Paul où elle sera minitrice à l’école du Dimanche en 1912. En 1915, elle suit le cours complémentaire manuel et ménager et passe son brevet élémentaire. Les difficultés financières de ses parents l’obligent à travailler comme secrétaire à la SNCF tout en continuant son action éducatrice auprès des fillettes du quartier et ayant de lourdes charges familiales du fait de la santé de sa mère. Elle a cependant l’attention de passer le brevet supérieur pour être institutrice missionnaire et travaille souvent la nuit. En 1917, elle lance la section des Eclaireuses unionistes de Paris-Villette au recrutement très populaire. Elle rencontre Antoinette Butte et Violette Mouchon. « Antoinette Butte admire chez elle sa sagesse précoce, son autorité naturelle, l’ordre et la méthode qui régnaient à la Villette. Elle admire l’aisance, les qualités intellectuelles, l’imagination d’Antoinette Butte. Un peu effrayée par le désordre et l’anarchie de la Maison verte… » (témoignage de J. Basdevant). En 1919, elle tombe malade ce ui met fin à son espoir de partir en mission. Elle donne alors la plus grande partie de son temps aux Eclaireuses. En 1921, Georgette Siegrist est élue commissaire nationale lors d’une d’une rencontre de cheftaines à Epinal. C’est à cette époque que l’équipe de responsables nationales appelées « La Main », se forme avec Violette Mouchon, Marguerite Walther et Renée Sainte-Pierre Deville, M. Beley et elle-même. Les qualités de cette dernière en font la véritable réalisatrice. Elle met sur pied l’administration de la Fédération française des éclaireuses (FFE). A la mort de sa mère en 1923, elle s’y consacre à plein temps. En 1931, son état de santé l’oblige à renoncer à ce mode de vie trop fatiguant. Marguerite Walther lui succède. Pendant son immobilité forcée, elle crée le mouvement des Eclaireuses disséminées (malades). De 11937 à 1939, elle dirigeun centre professinionnel de jeunes chômeuses à la demande du ministère du Travail et par délégation de la FFE. En 1940, Suzanne de Dietrich, représentant le Conseil protestant de la jeunesse fait appel à elle pour créer des équipes chargées de s’occuper des alsaciens-lorrains évacués en Périgord et en Limousin. Elle s’y emploie avec quelques responsables des mouvements de jeunesse protestants. Ce sont les débuts de la Cimade. Obligée de se retirer de c type d’activité en 1943, elle se retire dans la Drôme où elle rend des services orientés vers la formation de la jeunesse, mettant ses dons variés et sa force de persuasion dans ce que sa santé lui permettait encore de réaliser. Elle décède le 31 mars 1981 dans la Drôme
Elle meurt à une date inconnue.
Elle meurt à une date inconnue.


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Georgette Siegrist
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Naissance : 1887

Fondateur

Fondateur.

Personnalité Fédération française des éclaireuses

Fédération française des éclaireuses.

Personnalité française

France.

Née en 1887, Georgette Siegrist fonde une des premières unités d'éclaireuses unionistes à La Villette à Paris. Vers 1920 elle est la première commissaire nationale de ce mouvement.

Elle participe avec Marguerite Walther à la fondation de la Fédération Française des Eclaireuses.


Georgette Siegrist nait à Meaux (77), le 16 février 1887, son père est protestant et sa mère avait été élevée chez des religieuses. Une monitrice de l’école biblique lui laisse une empreinte profonde. A six ans, elle veut être missionnaire. A treize ans, ses parenst viennent habiter à Paris, dans le XVIIIe arrondissement. Instruction religieuse à l’acole luthérienne Saint-Paul où elle sera minitrice à l’école du Dimanche en 1912. En 1915, elle suit le cours complémentaire manuel et ménager et passe son brevet élémentaire. Les difficultés financières de ses parents l’obligent à travailler comme secrétaire à la SNCF tout en continuant son action éducatrice auprès des fillettes du quartier et ayant de lourdes charges familiales du fait de la santé de sa mère. Elle a cependant l’attention de passer le brevet supérieur pour être institutrice missionnaire et travaille souvent la nuit. En 1917, elle lance la section des Eclaireuses unionistes de Paris-Villette au recrutement très populaire. Elle rencontre Antoinette Butte et Violette Mouchon. « Antoinette Butte admire chez elle sa sagesse précoce, son autorité naturelle, l’ordre et la méthode qui régnaient à la Villette. Elle admire l’aisance, les qualités intellectuelles, l’imagination d’Antoinette Butte. Un peu effrayée par le désordre et l’anarchie de la Maison verte… » (témoignage de J. Basdevant). En 1919, elle tombe malade ce ui met fin à son espoir de partir en mission. Elle donne alors la plus grande partie de son temps aux Eclaireuses. En 1921, Georgette Siegrist est élue commissaire nationale lors d’une d’une rencontre de cheftaines à Epinal. C’est à cette époque que l’équipe de responsables nationales appelées « La Main », se forme avec Violette Mouchon, Marguerite Walther et Renée Sainte-Pierre Deville, M. Beley et elle-même. Les qualités de cette dernière en font la véritable réalisatrice. Elle met sur pied l’administration de la Fédération française des éclaireuses (FFE). A la mort de sa mère en 1923, elle s’y consacre à plein temps. En 1931, son état de santé l’oblige à renoncer à ce mode de vie trop fatiguant. Marguerite Walther lui succède. Pendant son immobilité forcée, elle crée le mouvement des Eclaireuses disséminées (malades). De 11937 à 1939, elle dirigeun centre professinionnel de jeunes chômeuses à la demande du ministère du Travail et par délégation de la FFE. En 1940, Suzanne de Dietrich, représentant le Conseil protestant de la jeunesse fait appel à elle pour créer des équipes chargées de s’occuper des alsaciens-lorrains évacués en Périgord et en Limousin. Elle s’y emploie avec quelques responsables des mouvements de jeunesse protestants. Ce sont les débuts de la Cimade. Obligée de se retirer de c type d’activité en 1943, elle se retire dans la Drôme où elle rend des services orientés vers la formation de la jeunesse, mettant ses dons variés et sa force de persuasion dans ce que sa santé lui permettait encore de réaliser. Elle décède le 31 mars 1981 dans la Drôme Elle meurt à une date inconnue.