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En septembre de la même année pourrait s'y tenir un camp de futures cheftaines Guides de France, auquel participe [[Marie Diemer]].
En septembre de la même année pourrait s'y tenir un camp de futures cheftaines Guides de France, auquel participe [[Marie Diemer]].


Du 11 au 18 aout 1923 a lieu à Argeronne le '''2ème camp international féminin''' qui réunit des cheftaines françaises, britanniques, belges et hollandaises.
Du 11 au 18 aout 1923 a lieu à Argeronne le '''2{{e}} camp international féminin''' qui réunit des cheftaines françaises, britanniques, belges et hollandaises.


== Un camp parmi d'autres ==
== Un camp parmi d'autres ==
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Mlle Renée de Montfort a fait de sa belle demeure un centre unique, je crois, en France. Pendant l'été elle y réunit par groupes les personnes qui s'intéressent aux mêmes idées ou qui travaillent dans une même direction. Ce sont des semaines d'étude et de repos étude amicale où l'on se communique et où l'on compare ses expériences, mais dont le programme a toujours été préparé. Ces « semaines d'Argeronne » ont commencé pendant la guerre. Les dames américaines qui servaient dans les cantines et les foyers de la zone des armées furent les premières à venir s'y reposer et la vie en commun d'un assez grand nombre de femmes, (on en a vu jusqu'à soixante) s'organisa si aisément que ce fut à croire que ce vieux logis réalisait enfin sa destinée. C'est ce que pensa sans doute Mlle de Montmort en se rappelant que, jadis, une châtelaine d'Argeronne avait rêvé de faire de son château une Thébaïde, à l'imitation de Port-Royal. L'âme de cette belle dame, que la tradition nous montre charmante et parée de vertus, doit être satisfaite sous ce toit où elle a vécu on respire les pensées généreuses et les bonnes intentions.  
Mlle Renée de Montfort a fait de sa belle demeure un centre unique, je crois, en France. Pendant l'été elle y réunit par groupes les personnes qui s'intéressent aux mêmes idées ou qui travaillent dans une même direction. Ce sont des semaines d'étude et de repos étude amicale où l'on se communique et où l'on compare ses expériences, mais dont le programme a toujours été préparé. Ces « semaines d'Argeronne » ont commencé pendant la guerre. Les dames américaines qui servaient dans les cantines et les foyers de la zone des armées furent les premières à venir s'y reposer et la vie en commun d'un assez grand nombre de femmes, (on en a vu jusqu'à soixante) s'organisa si aisément que ce fut à croire que ce vieux logis réalisait enfin sa destinée. C'est ce que pensa sans doute Mlle de Montmort en se rappelant que, jadis, une châtelaine d'Argeronne avait rêvé de faire de son château une Thébaïde, à l'imitation de Port-Royal. L'âme de cette belle dame, que la tradition nous montre charmante et parée de vertus, doit être satisfaite sous ce toit où elle a vécu on respire les pensées généreuses et les bonnes intentions.  
La dernière semaine de mai était donc, à Argeronne, la semaine des « Guides ». C'est le nom que l'on a donné à la contre-partie féminine des « Scouts de France ». Ce mot, emprunté au mouvement analogue anglais, puis adopté en Belgique, ce mot un peu étrange tout d'abord, convient cependant, par son sens profond au but que poursuit le scoutisme catholique, ainsi qu'aux intentions précises dont se sont inspirées les organisatrices du scoutisme féminin. Un guide conduit, montre la route il est aussi un modèle. Nous avons besoin de guides sur tous les sentiers et sur les plus hauts, sur les plus dangereux. Le premier devoir des « Guides de France est d'être pénétrées de l'idéal traditionnel français. Alors seulement elles sont capables de tenir leur rôle de conductrices, d'entraîneuses, d'éclaireuses, dans le sens de dispensatrices de lumière.  
La dernière semaine de mai était donc, à Argeronne, la semaine des « Guides ». C'est le nom que l'on a donné à la contre-partie féminine des « Scouts de France ». Ce mot, emprunté au mouvement analogue anglais, puis adopté en Belgique, ce mot un peu étrange tout d'abord, convient cependant, par son sens profond au but que poursuit le scoutisme catholique, ainsi qu'aux intentions précises dont se sont inspirées les organisatrices du scoutisme féminin. Un guide conduit, montre la route il est aussi un modèle. Nous avons besoin de guides sur tous les sentiers et sur les plus hauts, sur les plus dangereux. Le premier devoir des « Guides de France est d'être pénétrées de l'idéal traditionnel français. Alors seulement elles sont capables de tenir leur rôle de conductrices, d'entraîneuses, d'éclaireuses, dans le sens de dispensatrices de lumière.  
Da nom de « Guide » est né le  [[guîdisme]], mot fantaisiste, qui fait encore se froncer bien des sourcils. }}
Da nom de « Guide » est né le  [[Guidisme]], mot fantaisiste, qui fait encore se froncer bien des sourcils. }}


== Situation ==
== Situation ==
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{{portail monde}}
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[[Catégorie:Centre]]
[[Catégorie:Haut lieu du scoutisme en France]]
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