Le trèfle

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Le Trèfle
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N°7 de juillet 1935

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Revue scoute
Association Fédération française des éclaireuses
Destiné à Cheftaines

Le Trèfle est la revue des cheftaines et cadres de la Fédération Française des Eclaireuses à partir de 1921. Elle succède à La Ficelle en 1926 Sous titre : Bulletin des chefs et [et des Éclaireuses aînées] de la Fédération française des Éclaireuses puis Revue [des cheftaines] de la Fédération française des Éclaireuses[1].

Responsable(s)

Gérants successifs : Mlle Georgette Siegrist, L. Parazines, Madeleine Beley ; rédactrices en chef successives : Violette Mouchon, Antoinette Butte, à nouveau Violette Mouchon, Madeleine Beley, J. Mouchon, A. Alvarès.[1]

Description

Le Trèfle est le journal des cadres de la Fédération française des Éclaireuses. Il est le porte-parole de l’équipe nationale (commissaires générales et nationales) mais aussi celui des provinces (commissaires et cheftaines). Ses pages sont à la disposition des diverses branches du mouvement par l’intermédiaire des spécialistes et des assistantes de branches, des différentes sections (unionistes, neutres, israélites) dont les responsables sont invitées à s’y exprimer librement. C’est dire que toutes les familles spirituelles de la FFE peuvent et doivent se faire entendre par la voix du Trèfle et contribuer par là même à enrichir le patrimoine commun. Il veut apporter aux cheftaines inspiration, information et formation ; par contre il n’est pas un journal de propagande destiné au grand public. Il est instrument de travail, mais pas organe de diffusion » (novembre 1945)[1]

La revue comportait divers encarts (notamment Le Fagot) et fut utilisée également comme support éditorial pour des livres techniques ou pédagogiques (suppléments).

Contenu[1]

  • – Considérations sur l'idéal scout et le développement du scoutisme
  • – Textes de personnalités célèbres de l'époque.
  • – « Pages des P.A. » (petites ailes) donnant des nouvelles des camps et « Pages des E.A. » (éclaireuses aînées) sur l’esprit de compagnonnage.
  • – Feuillets détachables (8/20 pages) puis intégrés dans la revue : « Pages E.U. » (éclaireuses unionistes) puis « Pages des cheftaines de P.A. » sur la presse enfantine, la psychologie de l’enfant, des idées de travaux manuels. À partir de 1944, s’ajoutent des « Pages des cheftaines éclaireuses neutres » et des « Pages des cheftaines éclaireuses aînées », concernant leur formation, les camps, les fêtes à organiser, etc.
  • – Réflexions générales sur des sujets touchant aux problèmes de la société comme l’alcool, l’égalité entre l’homme et la femme.
  • – Comptes rendus de l’assemblée générale annuelle, informations officielles de la fédération, vie du mouvement ; rapport moral et financier.
  • – Revue de presse scoute ; carnet familial ; bibliographie.

À partir de 1953, deux éditions existent : édition rouge (unioniste) et édition verte (neutre) contenant les mêmes rubriques qu’auparavant avec des pages communes sur le cinéma, une bibliothèque, des réflexions sur le travail des jeunes.

À partir de 1955, on ne trouve à la Bibliothèque nationale qu’une seule édition, l’édition verte. L’édition israélite n’a jamais existé (contrairement à ce qui était indiqué dans l’objectif). À partir de décembre 1955, sont incluses dans chaque numéro des fiches détachables destinées aux différentes sections scoutes : « L’Équipe » pour les aînées, « La Farandole » pour les petites ailes, « La Compagnie » pour les éclaireuses ou la « Section neutre », contenant des articles sur la vie scoute, adaptés aux différents groupes d’âge auxquels ils s’adressent. Il existe également une partie centrale contenant :

  • – Textes de de personnalités célèbres de l'époque., la justice, la connaissance de soi, …
  • – Informations sur la vie du mouvement, l’actualité mondiale, les sports, les livres, le cinéma.
  • – Réflexions sur le scoutisme et les responsabilités de la cheftaine en tant qu’éducatrice.
  • – Présentation d’un métier.

Références


Notes et références