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'''Le Trèfle''' était la revue des cheftaines et cadres de la [[Fédération Française des Eclaireuses]] à partir de [[1921]]. Elle succède à '''La Ficelle''' en 1926.
'''Le Trèfle''' était la revue des cheftaines et cadres de la [[Fédération Française des Eclaireuses]] à partir de [[1921]]. Elle succède à '''La Ficelle''' en 1926.


Son sous-titre était : ''Bulletin des chefs [et des Éclaireuses aînées] de la Fédération française des Éclaireuses'' puis ''Revue [des cheftaines] de la Fédération française des Éclaireuses''<ref name=LT>[http://www.inrp.fr/presse-education/revue.php?ide_rev=589 Le Trèfle sur le site de l'INSTITUT FRANÇAIS DE L'ÉDUCATION]</ref>.
Son sous-titre était : ''Bulletin des chefs [et des Éclaireuses aînées] de la Fédération française des Éclaireuses'' puis ''Revue [des cheftaines] de la Fédération française des Éclaireuses''<ref name=LT>{{lien web|url=http://www.inrp.fr/presse-education/revue.php?ide_rev=589 |titre=Le Trèfle |site =Institut français de l'éducation|consulté le=24 juin 2023}}</ref>.


== Responsable(s)==
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* [[Madeleine Beley]],  
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* J. Mouchon,  
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== Description ==
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'''Le Trèfle''' était le journal des cadres de la [[Fédération française des Éclaireuses]]. Il était le porte-parole de l’équipe nationale (commissaires générales et nationales) mais aussi celui des provinces (commissaires et cheftaines). Ses pages étaient à la disposition des diverses branches du mouvement par l’intermédiaire des spécialistes et des assistantes de branches, des différentes sections (unionistes, neutres, israélites) dont les responsables étaient invitées à s’y exprimer librement. C’est dire que toutes les familles spirituelles de la FFE pouvaient et devaient se faire entendre par la voix du Trèfle et contribuer par là même à enrichir le patrimoine commun. Il voulait apporter aux cheftaines inspiration, information et formation ; par contre il n’était pas un journal de propagande destiné au grand public. Il était instrument de travail, mais pas organe de diffusion » (novembre 1945)<ref name=LT/>
'''Le Trèfle''' était le journal des cadres de la [[Fédération française des éclaireuses]]. Il était le porte-parole de l’équipe nationale (commissaires générales et nationales) mais aussi celui des provinces (commissaires et cheftaines). Ses pages étaient à la disposition des diverses branches du mouvement par l’intermédiaire des spécialistes et des assistantes de branches, des différentes sections (unionistes, neutres, israélites) dont les responsables étaient invitées à s’y exprimer librement. C’est dire que toutes les familles spirituelles de la FFE pouvaient et devaient se faire entendre par la voix du Trèfle et contribuer par là même à enrichir le patrimoine commun. Il voulait apporter aux cheftaines inspiration, information et formation ; par contre il n’était pas un journal de propagande destiné au grand public. Il était instrument de travail, mais pas organe de diffusion » (novembre 1945)<ref name=LT/>.


La revue comportait divers encarts (notamment ''[[Le Fagot]]'') et fut utilisée également comme support éditorial pour des livres techniques ou pédagogiques (suppléments).
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* Considérations sur l'idéal scout et le développement du scoutisme  
* Considérations sur l'idéal scout et le développement du scoutisme  
* Textes de personnalités célèbres de l'époque.
* Textes de personnalités célèbres de l'époque.

Dernière version du 25 juin 2023 à 20:54

Pour les articles homonymes, voir Trèfle (homonymie) Disambig.svg


Le Trèfle
Le trèfle.jpg

N°7 de juillet 1935

Revue.png
Revue scoute
Association Fédération française des éclaireuses
Destiné à Cheftaines

Le Trèfle était la revue des cheftaines et cadres de la Fédération Française des Eclaireuses à partir de 1921. Elle succède à La Ficelle en 1926.

Son sous-titre était : Bulletin des chefs [et des Éclaireuses aînées] de la Fédération française des Éclaireuses puis Revue [des cheftaines] de la Fédération française des Éclaireuses[1].

Responsable(s)[modifier | modifier le wikicode]

Gérants successifs :

Rédactrices en chef successives :

Description[modifier | modifier le wikicode]

Le Trèfle était le journal des cadres de la Fédération française des éclaireuses. Il était le porte-parole de l’équipe nationale (commissaires générales et nationales) mais aussi celui des provinces (commissaires et cheftaines). Ses pages étaient à la disposition des diverses branches du mouvement par l’intermédiaire des spécialistes et des assistantes de branches, des différentes sections (unionistes, neutres, israélites) dont les responsables étaient invitées à s’y exprimer librement. C’est dire que toutes les familles spirituelles de la FFE pouvaient et devaient se faire entendre par la voix du Trèfle et contribuer par là même à enrichir le patrimoine commun. Il voulait apporter aux cheftaines inspiration, information et formation ; par contre il n’était pas un journal de propagande destiné au grand public. Il était instrument de travail, mais pas organe de diffusion » (novembre 1945)[1].

La revue comportait divers encarts (notamment Le Fagot) et fut utilisée également comme support éditorial pour des livres techniques ou pédagogiques (suppléments).

Contenu[modifier | modifier le wikicode]

Le contenu était le suivant[1] :

  • Considérations sur l'idéal scout et le développement du scoutisme
  • Textes de personnalités célèbres de l'époque.
  • « Pages des P.A. » (petites ailes) donnant des nouvelles des camps et « Pages des E.A. » (éclaireuses aînées) sur l’esprit de compagnonnage.
  • Feuillets détachables (8/20 pages) puis intégrés dans la revue : « Pages E.U. » (éclaireuses unionistes) puis « Pages des cheftaines de P.A. » sur la presse enfantine, la psychologie de l’enfant, des idées de travaux manuels. À partir de 1944, s’ajoutent des « Pages des cheftaines éclaireuses neutres » et des « Pages des cheftaines éclaireuses aînées », concernant leur formation, les camps, les fêtes à organiser, etc.
  • Réflexions générales sur des sujets touchant aux problèmes de la société comme l’alcool, l’égalité entre l’homme et la femme.
  • Comptes rendus de l’assemblée générale annuelle, informations officielles de la fédération, vie du mouvement ; rapport moral et financier.
  • Revue de presse scoute ; carnet familial ; bibliographie.

À partir de 1953, deux éditions existent : édition rouge (unioniste) et édition verte (neutre) contenant les mêmes rubriques qu’auparavant avec des pages communes sur le cinéma, une bibliothèque, des réflexions sur le travail des jeunes.

À partir de 1955, on ne trouve à la Bibliothèque nationale qu’une seule édition, l’édition verte. L’édition israélite n’a jamais existé (contrairement à ce qui était indiqué dans l’objectif).

À partir de décembre 1955, sont incluses dans chaque numéro des fiches détachables destinées aux différentes sections scoutes : « L’Équipe » pour les aînées, « La Farandole » pour les petites ailes, « La Compagnie » pour les éclaireuses ou la « Section neutre », contenant des articles sur la vie scoute, adaptés aux différents groupes d’âge auxquels ils s’adressent.

Il existe également une partie centrale contenant :

  • Textes de de personnalités célèbres de l'époque, la justice, la connaissance de soi, …
  • Informations sur la vie du mouvement, l’actualité mondiale, les sports, les livres, le cinéma.
  • Réflexions sur le scoutisme et les responsabilités de la cheftaine en tant qu’éducatrice.
  • Présentation d’un métier.

Références[modifier | modifier le wikicode]


Notes et références


  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Le Trèfle sur Institut français de l'éducation. Consulté le 24 juin 2023