« Les Courmettes » : différence entre les versions

À partir de [[1937]] la [[Fédération Française des Éclaireuses]] en assure la gestion. Le domaine accueille alors dès l'été [[1937]] des éclaireuses venues de toute la France puis d'horizons plus lointains comme Togo, Algérie, Grande-Bretagne, Égypte, Belgique, États-Unis … Lors des vacances, de nombreux camps sont organisés sur le domaine. Les camps ont, bien sûr, lieu l’été, mais aussi aux vacances de Noël et de Pâques. Les [[Éclaireuses (FFE)|éclaireuses]] arrivent de Nice par l'autorail jusqu’à la halte des Vallettes (alt.:280m). Là les attendent une ânesse, et une charrette tirée par des bœufs pour porter le matériel et les sacs jusqu'aux Courmettes (alt.:830m).

Pendant la guerre, les Courmettes deviennent d'abord un centre d’apprentissage agricole pour jeunes filles, ''la Ruche'', mais la gestion des cas sociaux provoque l'arrêt de l'expérience. En [[1942]] le domaine est animé par des éclaireuses réfugiées et accueille, en particulier, des réfractaires au STO. La ferme de Villars, sur le domaine, abrite un groupe de résistants qui récupère des armes parachutées et les transfèrent vers le Maquis du Vercors. Pendant l'été [[1944]], les Allemands incendient la ferme. Le [[15 août]], le maquis FFI réquisitionne aux Courmettes tout ce qui peut lui être utile (couvertures, provisions,...). Le [[24 août]], les combats font rage et les Allemands font sauter le viaduc des gorges du Loup, ce qui signe définitivement l'arrêt de la ligne de chemin de fer.