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Converti au catholicisme, elle œuvre énormément pour lever les méfiances que le clergé a à l’encontre du mouvement scout. Elle obtiendra l’appui du cardinal Bourne, permettant ainsi un accroissement significatif de l’effectif en Angleterre.
Converti au catholicisme, elle œuvre énormément pour lever les méfiances que le clergé a à l’encontre du mouvement scout. Elle obtiendra l’appui du cardinal Bourne, permettant ainsi un accroissement significatif de l’effectif en Angleterre.


C’est elle qui décernera au Père Sevin le titre « d’Akela leader » permettant à ce dernier de former à son tour des chefs de meute. Elle viendra d’ailleurs à Chamarande en 1923,1925 et 1926.
C’est elle qui décernera au Père Sevin le titre « d’Akela leader » permettant à ce dernier de former à son tour des chefs de meute. Elle viendra d’ailleurs à [[Chamarande (centre de formation)|Chamarande]] en 1923,1925 et 1926.


En septembre 1920, elle fait ses adieux à l’équipe nationale anglaise dans un article de la gazette du siège social en annonçant son entrée chez les religieuses de la Charité (st vincent de Paul). Dans la même édition, BP la remercie chaleureusement en lui accordant le « loup d’argent » la plus haute distinction scoute pour services rendus.
En septembre 1920, elle fait ses adieux à l’équipe nationale anglaise dans un article de la gazette du siège social en annonçant son entrée chez les religieuses de la Charité (st vincent de Paul). Dans la même édition, BP la remercie chaleureusement en lui accordant le « loup d’argent » la plus haute distinction scoute pour services rendus.

Version du 19 août 2006 à 12:51

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Vera Charlesworth Barclay(1893-1989)

Vera Barclay est née en 1893, dans une famille de 8 enfants d’un père pasteur , le Révérend Charles W. Barclay, et d’une mère écrivain, Florence Louisa Charlesworth (1862-1920).

Elle adhéra au mouvement scout en 1912, devenant la première Scoutmistress puis ,en 1914, un des premiers chefs de Meute Pendant une quinzaine d’années, et plus particulièrement pendant la guerre, elle remplacera ainsi des scoutmestres jusqu’à ce que l’on trouve un homme pour remplir la tâche.


Elle raconte elle même en 1915 comment elle a fondé sa première meute à Hertford, au Nord-Est de Londres, parce que des petits garçons la harcelaient quand elle s’occupait de sa troupe scoute :« Mademoiselle, mademoiselle, si les scouts veulent de nous, on est prêts.» Quand j’ai vu ces garçons hauts comme trois pommes et dépenaillés me saluer avec trois doigts, j’ai commencé à estimer que quelque chose devait être fait pour eux.

Elle consacre dès lors ses soirées du lundi, mercredi, jeudi et vendredi, ses week-ends et une partie de ses vacances au scoutisme. Elle recrute ensuite sa sœur Angela pour lui succéder à la tête de la meute.

En 1916, elle est infirmière à l'hôpital de la croix rouge de Netley, près de Portsmouth. Le 16 juin, Baden Powell organise une réunion à Caxton Hall où il présente sa refonte du « livre pour louveteaux » car il veut y intégrer le « livre de la jungle » de son ami Rudyard Kipling. Il persuade Vera de travailler avec lui à la refonte du manuel.Elle rejoint donc l’Equipe Nationale pour s’occuper de la branche louvetisme. Chaque matin, Elle retrouve sur son bureau des petites notes de B.P. écrites sur du papier à cigarettes (à cette époque, ce papier était utilisé comme coagulant pour les coupures dues au rasage…) que ce dernier rédigeait lors de ses ablutions.

Elle évoque avec humour ce que le manuel ne sera pas « ces personnes solennelles qui ont attendu un épais manuel décrivant la façon d’ instruire un enfant de huit à douze ans; c'est-à-dire, comment le former jusqu'à ce que le transformer en petite machine stupide; comment écraser son esprit désireux d’apprendre sous une charge de cauchemar de précision scolaire , ces gens seront péniblement déçus »

Toutefois, elle tient à harmoniser les différentes pratiques, et se déplacera dans pas moins de 500 meutes pour apprendre le « Grand Hurlement » aux louveteaux !

Converti au catholicisme, elle œuvre énormément pour lever les méfiances que le clergé a à l’encontre du mouvement scout. Elle obtiendra l’appui du cardinal Bourne, permettant ainsi un accroissement significatif de l’effectif en Angleterre.

C’est elle qui décernera au Père Sevin le titre « d’Akela leader » permettant à ce dernier de former à son tour des chefs de meute. Elle viendra d’ailleurs à Chamarande en 1923,1925 et 1926.

En septembre 1920, elle fait ses adieux à l’équipe nationale anglaise dans un article de la gazette du siège social en annonçant son entrée chez les religieuses de la Charité (st vincent de Paul). Dans la même édition, BP la remercie chaleureusement en lui accordant le « loup d’argent » la plus haute distinction scoute pour services rendus.

Toutefois, il semble que ce ne fut qu’un essai, puisque 3 ans après on la retrouve à l’Equipe nationales où elle publie à nouveau des manuels de formation. Elle écrit beaucoup, notamment sous le pseudonyme de Margaret Beech : des livres pour enfants, mais aussi des essais religieux tant en anglais qu’en français.

En 1931, elle laisse définitivement ses fonctions pour s’installer en France. Toutefois, il est vraisemblable qu’elle ait passé la seconde guerre mondiale à Bognor Regis, près de Brighton.

Elle meurt, aveugle, en septembre 1989 à 95 ans.