« Sociétés de préparation militaire » : différence entre les versions

De Scoutopedia
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 6 : Ligne 6 :




Le scoutisme qui nait en France dans ces années se distingue alors mal de ces sociétés mais ses membres sont plus jeunes et, d'origine souvent bourgeoise, ils ne songent guère à devenir caporaux mais plutôt officiers de réserve. Néanmoins les éclaireurs défilent martialement au pas cadencé, le [[bâton]] sur l'épaule tient lieu de fusil. Bien des aspects du [[campisme]] d'alors évoquent le service en campagne ou les manœuvres et l'initiative laissée aux jeunes est souvent très réduite. Du reste, le scoutisme a des [[instructeur]]s venus du bataillon de Joinville et pratique l'[[hébertisme]].  
Le scoutisme qui nait en France dans ces années se distingue alors mal de ces sociétés mais ses membres sont plus jeunes et, d'origine souvent bourgeoise, ils ne songent guère à devenir caporaux mais plutôt officiers de réserve. Néanmoins les éclaireurs défilent martialement au pas cadencé, le [[bâton]] sur l'épaule tient lieu de fusil. Bien des aspects du [[campisme]] d'alors évoquent le service en campagne ou les manœuvres et l'initiative laissée aux jeunes est souvent très réduite. Du reste, le scoutisme a des [[instructeur]]s venus du bataillon de Joinville et pratique l'[[hébertisme]]. Des officiers comme le [[commandant Royet font]] la jonction.





Version du 28 février 2016 à 11:02

Succédant aux bataillons scolaires théoriquement obligatoire, des organismes locaux s'efforcent avant 1914 de préparer les jeunes gens au service militaire, c'est la future PM (Préparation Militaire, que l'on peut toujours suivre actuellement l'été dans un régiment). Elles ont des noms variés : société de tir, société ou association gymnique, jeunes chasseurs etc. Leurs fondateurs sont des officiers retraités ou de réserve, des instituteurs patriotes, des prêtres sportifs etc. On s'y entraîne au tir, on prépare revues et défilés, on lit le manuel d'infanterie et on fait du sport. Voir Éclaireurs des Alpes.

Progressivement le Ministère de la Guerre encadre ces sociétés et procède à l'agrément des plus sérieuses, ainsi un sous-officier venu d'une caserne voisine y apprend l'usage du fusil Lebel etc. Il y environ 4 000 sociétés de PM, réunis en Union nationale, en 1910.


Le scoutisme qui nait en France dans ces années se distingue alors mal de ces sociétés mais ses membres sont plus jeunes et, d'origine souvent bourgeoise, ils ne songent guère à devenir caporaux mais plutôt officiers de réserve. Néanmoins les éclaireurs défilent martialement au pas cadencé, le bâton sur l'épaule tient lieu de fusil. Bien des aspects du campisme d'alors évoquent le service en campagne ou les manœuvres et l'initiative laissée aux jeunes est souvent très réduite. Du reste, le scoutisme a des instructeurs venus du bataillon de Joinville et pratique l'hébertisme. Des officiers comme le commandant Royet font la jonction.


Il faut attendre 1920-1921 pour que les tenants d'un scoutisme envisagé comme simple variante de la PM soient minoritaires mais bien des unités tant chez les Éclaireurs de France que chez les Scouts de France en garderont une partie de l'esprit.

Chez les Scouts de France le docteur Léon Lortat-Jacob avait été ainsi un spécialiste des questions d'hygiène pour la PM.