« Sestralité » : différence entre les versions

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En France, la sestralité a été défendue par la [[Fédération Française des Eclaireuses]] de [[Georgette Siegrist]] dans les années 30, voir [[Anita Lopez-Ross]] mais le concept paraît abandonné dans les pays francophones depuis les années 60 où il s'est fondu dans le féminisme.
En France, la sestralité a été défendue par la [[Fédération Française des Eclaireuses]] de [[Georgette Siegrist]] dans les années 30, voir [[Anita Lopez-Ross]] mais le concept paraît abandonné dans les pays francophones depuis les années 60 où il s'est fondu dans le féminisme.
Voir:
#La "sestralité" chez les Eclaireuses de l'entre-deux guerres en France : l'entre-femmes comme outil éducatif et levier de contrôle social,par Bérengère Kolly. Revue "Penser l'éducation" N°35/2014.




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Version du 13 décembre 2019 à 21:56

La Sestralité ou Sororité est l'équivalent féminin de la fraternité scoute des garçons.

Ce terme a designé l'esprit unissant entre elles les éclaireuses se considérant comme soeurs mais ce fut aussi un contenu éducatif avec un aspect militant. Le guidisme avait adopté discrètement un programme émancipateur mais plus modéré et ne parait pas avoir employé le terme lui-même.

Il semble que le concept soit d'origine nord-américaine (Sisterhood ou Sorority) et il a eu parfois un contenu proche de certaines revendications des suffragettes anglo-saxonnes, notamment une volonté d'affirmation spécifique à la femme ou à la jeune fille. L'affirmation à l'égard du scoutisme masculin proche de l'entre soi des sociologues mais aussi la certitude que seules les femmes sont seules à même de comprendre et résoudre certaines questions sont en germe dans la sestralité.

En France, la sestralité a été défendue par la Fédération Française des Eclaireuses de Georgette Siegrist dans les années 30, voir Anita Lopez-Ross mais le concept paraît abandonné dans les pays francophones depuis les années 60 où il s'est fondu dans le féminisme.

Voir:

  1. La "sestralité" chez les Eclaireuses de l'entre-deux guerres en France : l'entre-femmes comme outil éducatif et levier de contrôle social,par Bérengère Kolly. Revue "Penser l'éducation" N°35/2014.