« Scouts unitaires de France » : différence entre les versions

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Pendant ce temps là, les troupes restées unitaires se font oublier pour survivre et s'organisent, elles créent même leur propre journal "[[Raid (revue)|Raid]]".
Pendant ce temps là, les troupes restées unitaires se font oublier pour survivre et s'organisent, elles créent même leur propre journal "[[Raid (revue)|Raid]]".


Deux jeunes chefs unitaires, [[Marc Dugois]], un jeune collaborateur de [[Raid (revue)|Raid]], et son assistant, [[Olivier Le Gendre]], se rendent compte que l'aventure des troupes unitaires et de leur journal, sans une structure performante, va mourir à petit feu. Un vrai mouvement semble nécessaire afin de proposer des formations et lancer des projets d'envergure : les [[Association des guides et scouts d'Europe|Scouts d'Europe]] pourraient être ce mouvement. Ils sont en pleine expansion depuis [[1962]] et atteignent les 10 000 membres. Mais les négociations avec [[Pierre Géraud]] (commissaire général de l'association française), fin novembre [[1970]], qui devaient aboutir à l'intégration des troupes unitaires [[Scouts de France|SdF]] au sein des [[Association des guides et scouts d'Europe|Scouts d'Europe]] sont un échec. En décembre [[1970]], ils vont, avec le père Werquin (aumônier du Lycée Janson de Sailly et des troupes unitaires du groupe St Louis), rencontrer un ex-chef [[Association des guides et scouts d'Europe|Scouts d'Europe]], [[Jean Debaeke]]. Peu rassuré par la nomination d'[[Émile-Xavier Visseaux]] qui est perçu comme un durcissement de la ligne du mouvement [[Scouts de France|SdF]], les quatre (Dugois, Le Gendre, P Werquin et Debeake) lancent l'idée de la création d'une association complètement nouvelle.  
Deux jeunes chefs unitaires, [[Marc Dugois]], un jeune collaborateur de [[Raid (revue)|Raid]], et son assistant, [[Olivier Le Gendre]], se rendent compte que l'aventure des troupes unitaires et de leur journal, sans une structure performante, va mourir à petit feu. Un vrai mouvement semble nécessaire afin de proposer des formations et lancer des projets d'envergure : les [[Association des guides et scouts d'Europe|Scouts d'Europe]] pourraient être ce mouvement. Ils sont en pleine expansion depuis [[1962]] et atteignent les 10 000 membres. Mais les négociations avec [[Pierre Géraud]] (commissaire général de l'association française), fin novembre [[1970]], qui devaient aboutir à l'intégration des troupes unitaires [[Scouts de France|SdF]] au sein des [[Association des guides et scouts d'Europe|Scouts d'Europe]] sont un échec. En décembre [[1970]], ils vont, avec le père Werquin (aumônier du Lycée Janson de Sailly et des troupes unitaires du [[Groupe_SUF_Paris_-_Saint_Louis|groupe St Louis]]), rencontrer un ex-chef [[Association des guides et scouts d'Europe|Scouts d'Europe]], [[Jean Debaeke]]. Peu rassuré par la nomination d'[[Émile-Xavier Visseaux]] qui est perçu comme un durcissement de la ligne du mouvement [[Scouts de France|SdF]], les quatre (Dugois, Le Gendre, P Werquin et Debeake) lancent l'idée de la création d'une association complètement nouvelle.  


En janvier [[1971]], [[Marc Dugois]] et [[Jean Debaeke]] rendent visite chacun leur tour à [[Émile-Xavier Visseaux]] pour connaître l'avenir qu'il réserve aux troupes unitaires : les jours des troupes unitaires sont comptés. Le [[28 janvier]] [[1971]] en effet, le QG dévoile et diffuse à l'intérieur du mouvement le projet de nouveau règlement intérieur qui ne stipule aucunement l'existence de troupes unitaires. C'est la condamnation des troupes classiques qui n'ont plus d'autre alternative que de se soumettre ou de se démettre. Le [[15 janvier]], des chefs unitaires envoient, grâce au fichier de [[Raid (revue)|Raid]], une circulaire invitant à une réunion de chefs unitaires pour le [[13 février]] [[1971]]. Ce jour-là, 55 chefs, la plupart de la région parisienne, se rassemblent rue François Premier à Paris dans une des salles du groupe Bayard-Presse tandis qu'une centaine d'autres font connaître par courrier leur volonté de créer un regroupement réel des unitaires. Par un vote quasi unanime des présents, la création de "l'Association des Scouts Unitaires de France" est décidée. Elle se donne une seule condition pour démarrer officiellement : réunir au moins 500 membres pour former le noyau initial, ce qui est réalisé en quelques jours. Le [[25 février]] [[1971]], Jean Debaeke annonce publiquement la création des SUF.
En janvier [[1971]], [[Marc Dugois]] et [[Jean Debaeke]] rendent visite chacun leur tour à [[Émile-Xavier Visseaux]] pour connaître l'avenir qu'il réserve aux troupes unitaires : les jours des troupes unitaires sont comptés. Le [[28 janvier]] [[1971]] en effet, le QG dévoile et diffuse à l'intérieur du mouvement le projet de nouveau règlement intérieur qui ne stipule aucunement l'existence de troupes unitaires. C'est la condamnation des troupes classiques qui n'ont plus d'autre alternative que de se soumettre ou de se démettre. Le [[15 janvier]], des chefs unitaires envoient, grâce au fichier de [[Raid (revue)|Raid]], une circulaire invitant à une réunion de chefs unitaires pour le [[13 février]] [[1971]]. Ce jour-là, 55 chefs, la plupart de la région parisienne, se rassemblent rue François Premier à Paris dans une des salles du groupe Bayard-Presse tandis qu'une centaine d'autres font connaître par courrier leur volonté de créer un regroupement réel des unitaires. Par un vote quasi unanime des présents, la création de "l'Association des Scouts Unitaires de France" est décidée. Elle se donne une seule condition pour démarrer officiellement : réunir au moins 500 membres pour former le noyau initial, ce qui est réalisé en quelques jours. Le [[25 février]] [[1971]], Jean Debaeke annonce publiquement la création des SUF.
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