Scoutisme marin

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Le scoutisme marin est une forme du scoutisme qui se pratique dans le cadre spécifique de la nature qu'est la mer. Il se compose d'un mélange de campisme traditionnel et de manoeuvre à la voile et à l'aviron qui sont idéalement transcendés grâce à des jeux navals. Pratiqué dès les premiers mois de 1909, il a été officiellement institué en 1910 avant d'être développé par Warington Baden-Powell, à la demande de son frère Robert. En France, la figure prestigieuse du commandant Charcot joua un grand rôle de 1911 à 1947.

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Les débuts du scoutisme marin

Baden-Powell n'était pas issu d'une famille sans lien avec la mer. Son grand-père maternel était amiral, et il avait été habitué dès son plus jeune âge à suivre ses frères dans des expéditions nautiques et navales, au cours desquelles il connut le mode de vie dans la nature qu'il recommanderait plus tard aux scouts. Le scoutisme marin lui-même commença autour d'un feu de camp en Angleterre, quand BP déclara qu'il pensait que les plus vieux des scouts pourraient être intéressés par l'apprentissage de la navigation. Pour lui, les jeunes hommes devaient se préparer à servir l'Empire sur les vaisseaux de la Royal Navy ... C'est ainsi que BP en vint à initier le scoutisme marin avec l'aide de son frère Warington, avocat à l'amirauté, marin expérimenté et promoteur de la navigation en canoë.

Le premier camp scout marin eût lieu en août 1909 à Buckler's Hard, dans le Hampshire, en Angleterre, sous la direction de BP lui-même. Cependant, les scouts marins ne seront pas nommés ainsi avant 1910. Auparavant, en 1910, Warington aura écrit Sea Scouting and Seamanship for Boys, préfacé par son frère, le premier manuel de scoutisme marin, qui fut reçu avec beaucoup d'enthousiasme par les nombreux jeunes britanniques intéressés par cette nouvelle forme de scoutisme.

L'expansion des scouts marins

Très tôt, le scoutisme marin s'est répandu par delà les frontières des îles britanniques. C'est ainsi que des unités de scouts marins se sont implantées rapidement dans les pays disposant de façades maritimes ainsi que dans les dominions de l'Empire britannique. Ce fut le cas dès 1912 en Grèce, 1913 en Suède, 1914 à Ceylan, 1918 en Russie (Odessa, Sébastopol, Vladivostok), 1918 en Belgique et aux Etats-Unis, 1919 en Italie et au Brésil, 1920 en France, 1925 en Pologne, 1938 au Pakistan, etc.

Embarcations spécifiques au scoutisme marin

Définition du bateau scout

Le bateau scout est une embarcation collective. Il doit être assez grand pour contenir un équipage formé par une patrouille scoute (6 minimum, 8 maximum) plus éventuellement un conseiller technique ; assez simple pour être commandé par un chef d’équipage de 15 à 16 ans ; monotype pour que les différents équipages d’une même troupe puissent évoluer en appliquant le « système des patrouilles », une forme d’émulation éducative ; équipé pour la pratique de l’aviron ; équipé d’un gréement très simple et peu gourmand en accastillage pouvant être démonté rapidement (pour passer sous des ponts par exemple) ; équipé d’un gréement relativement développé pour donner, à la manœuvre, du travail à un maximum de scouts ; un dériveur pour pouvoir être remonté facilement sur une plage ; équipé d’un moteur HB pour la sécurité ; assez léger pour être facilement transportable sur une remorque ; aussi facile que possible à gérer et à entretenir. En outre il doit pouvoir naviguer en 5e catégorie ; il doit garantir la sécurité des équipages (insubmersible, inchavirable) ; il doit remonter correctement au vent ; il doit pouvoir le cas échéant naviguer dans des conditions difficiles (coup de vent, forte houle, clapot, etc.)

Exemples d'embarcations utilisables pour le scoutisme marin

La troupe 3e marine Marseille (AGSE)

Comme le dit Olivier de Kersauson: "Quand on sait naviguer sur un bateau scout on sait naviguer sur tous les bateaux".

On ne peut citer ici toutes les embarcations utilisées depuis les origines du scoutisme marin. Mais les plus communes furent et sont encore les canots (les premières embarcations), le canot de 10 mètres, le Mentor, ou même la Caravelle.

Certains bateaux ont été conçus en tenant compte des besoins des scouts marins : le Drascombe Longboat en Grande-Bretagne, en France le Loup de mer ou l'Étrave 24, sur un cahier des charges défini entre autres par les scouts de France.

D'autres ont même été spécifiquement conçus pour la pratique du scoutisme marin : Le Lelieschouw hollandais fut le tout premier en 1949, suivi du Lelievlet, puis en France le Raid, le Super Raid, la Fleur de lys, ou plus récemment le monotype scout Sitelle, en 1996, à l'initiative de La passerelle des scouts marins de l'association des guides et scouts d'Europe.

Autres possibilités d'embarquement

En Europe dans certains cas de figure, des troupes marines peuvent être amenées à utiliser des voiliers habitables. Dans ce cas, c'est le bateau qui doit être adapté à la pratique du scoutisme et non la troupe qui devrait s'adapter à un type de bateau. La taille des bateaux requis (six couchettes minimum) conduit à préférer la location ponctuelle. Il est à noter qu'au Canada, la presque totalité des groupes francophones utilisent des voiliers habitables et les camps sont basés sur des longs voyages, par opposition à revenir au port presque tous les jours.

Dans d'autres cas, la troupe peut être amenée à utiliser de petits dériveurs. Dans ce cas, chaque patrouille formera une petite flottille sous l'autorité du CP. Enfin, dans quelques cas particuliers, de grosses embarcations peuvent nécessiter la présence de deux patrouilles ou plus pour former un équipage.

Bien entendu une unité marine peut être basée près d'un lac où la navigation est possible.

Le scoutisme marin en France

En France la première unité marine identifiée nait en 1921 avec René Bineau, ou à une date indéterminée avec Jean Scelles selon les sources. Le scoutisme marin va jouer un rôle important dans la diffusion de la voile dans notre pays. Le soutien de la marine nationale est officiel et perdure toujours quoique moins visible.

"Embarque, garçons" de Maurice Durrande et Louis-Marie Renaud, édité par les Scouts de France, est le manuel de base et sera réédité de nombreuses fois.

A Paris, le Yacht-Club de France avait mis à disposition des SDF, partiellement, un trois-mâts nommé "''l'Ange''" qui était amarré près du viaduc d'Auteuil. S'en servait une troupe marine créée en 1938 après plusieurs essais manqués, la 138e B (Sainte-Jeanne-de-Chantal). Ce bateau ne quittait pas son quai ; c'était simplement un entraînement aux manœuvres mais aussi un site de propagande à destination des jeunes parisiens. La 138e B n'a pas survécu à la guerre. Le bateau non plus, car le viaduc d'Auteuil, qui portait une ligne de chemin de fer, a été bombardé et le bateau ne fut pas renfloué.

Les EDF et les EUF ont également des unités marines. Lors de l'évacuation de Dunkerque en 1940, les scouts marins britanniques sont présents. En 1947, la fondation de la célèbre école, Les Glénans, se fait dans une ambiance qui lie la Résistance, le scoutisme et la mer. De 1946 à 1949 les Eclaireuses ainées de La FFE ont deux ou trois unités marine tandis que la Route marine des EDF est plus développée avec Pierre Fourré.

Vers 1950, animé par la Passerelle fédérale, dont Raymond Schlemmer,le scoutisme marin compte une soixantaine d'unités actives en France. En 1953, c'est le spectaculaire raid Maroc-France des Scouts de France avec Roger Labbas . En 1959 un mouvement récent comme les ENF ont quatre groupes marins dont l'instructeur national est André Saumagne.

La branche marine subit la crise générale du mouvement à partir des années 1960.

Le développement des clubs et la voile de plaisance et les évolutions de la société orientent les acteurs vers une professionnalisation des activités pour les jeunes. Mais la dimension éducative s'atténue dans les clubs et les associations de référence. À partir de 1990 le scoutisme marin reprend son essor autour de l'éducation maritime avec les SDF, les GDF et l'AGSE avec des équipes nationales animation et des équipes de formateurs délivrant des diplômes Patron d'embarcation et patron de flottille sous le cadre réglementaire d'une validation par des experts du monde maritime sur le principe de la reconnaissance de compétence par des tiers (marine nationale, affaires maritimes, monitorats, BE) validant en commission ces titres de chef de bord. Ce dispositif étant en place depuis 1937, s'appuyant sur le droit maritime.

En parallèle, l'atomisation du scoutisme est à son paroxysme ; de nombreuses associations minoritaires (moins de 200 adhérents) se saisissent de cet engouement pour développer une pratique de scoutisme marin sans formation, ni encadrement qualifié, avec une pédagogie orientée sur les défis avec le milieu naturel associés à une pratique spirituelle ne permettant pas d'intégrer les éléments de prévention ni les fondamentaux de la sécurité et de la compétence nécessaire aux activités nautiques, la suite est connue.

Le 22 juillet 1998, le drame de Perros-Guirrec, qui coûta la vie à quatre scouts appartenant à une association marginale (AFSGC) et à un plaisancier venu leur porter secours, marque un coup d'arrêt à la pratique du scoutisme marin. À partir du cas d'une association minoritaire et non structurée un amalgame est fait à l'ensemble du scoutisme remettant en cause dans les débats l'association des activités scoutes avec la pratique maritime. Au delà du drame, c'est 40 % des effectifs des adhérents de toutes les associations pratiquant le scoutisme, en impactant aussi les CVL, qui disparaitront en 5 ans. Le rapport entre parents et activités de loisirs en plein air s'en est trouvé définitivement modifié. La réglementation suivra car même les autorités locales connaissaient la situation de l'association en question et avaient reporté les risques sous la forme de rapport sans intervenir. L'administration sera condamnée pour non intervention. Quant à la cause même du drame, l'accumulation de fautes sans précédent dans le domaine de l'activité nautique expliquée par l'absence totale de compétence au sein de cette association ce qui a marqué définitivement les esprits et a amalgamé l'image du scoutisme marin pour toute une génération.

Pour résumé sur cette période :

  • 1999 : année de suspension de tous les diplômes marins interne aux associations de scoutisme sans discernement ni analyse.
  • 2001 : reconnaissance du chef de quart, chef de flottille AGSE.
  • 2004 : reconnaissance du patron d'embarcation et le patron d'embarcation-chef de flottille SUF.
  • 2005 : reconnaissance du patron d'embarcation et patron de flottille du Scoutisme Français.

Le 11 décembre 2007, toutes les associations pratiquants le scoutisme marin se regroupent sous l'égide d'une commission nationale du scoutisme marin, la CNSM est donc créée. Elle regroupe toutes les entités de la formation et de l'expertise technique des associations disposant des diplômes du scoutisme marin. Toutes les associations revendiquant le scoutisme marin en dehors du périmètre de la CNSM ne sont pas reconnues par le ministère de la jeunesse et sports.

Le 27 septembre 2008, la COMMAR des Scouts et Guides de France, engage deux navires de course sur la course à la voile Saint Nazaire-Saint Malo : Record SNSM sans escale soit 285 milles nautiques pour affiner la formation des encadrants. Après une tentative stoppée en 2007 à cause de la météo, les deux navires remportent dans leur catégorie en 2008, le record de vitesse à la voile en IRC (catégorie internationale) et en HN. Les équipages constitués de formateurs et surtout de jeunes encadrants ont participé à cette course sous la bannière de : "pour l'éducation à la prévention et à la sécurité en mer auprès des jeunes". Les skippers respectivement président de la COMMAR, Benoit Leduc, et le Responsable National marin SGDF, Stéphane le Bihan ont repris leur propre record en IRC l'année suivante en 2009 sur un même navire. Le monde de la course croisière, la FFV, la SNSM ont salué cette performance positionnant la formation marine du scoutisme comme un référence dans le domaine de l'éducation maritime.

Actuellement, le scoutisme marin est pratiqué en France par cinq associations reconnues par l'État : EEUdF, SGDF, AGSE, SUF, SMF qui ont créé une commission nationale du scoutisme marin consacrée à cette question, qui a notamment mis en place avec le ministère des diplômes unifiés, le Patron d'embarcation, le Chef de Quart et le Chef de Flottille. Selon le niveau du diplôme, la navigation est possible soit sur un seul bateau (habitable), soit en dirigeant une flottille de quatre bateaux habitables ou collectifs à moins de 2 milles d'un abri, soit enfin en encadrant une flottille de 4 voiliers habitables jusqu'à 6 milles d'un abri. La navigation n'est jamais autorisée au-delà d'un vent de force 5 Beaufort et elle doit faire l'objet au préalable d'un Visa Technique Marin délivré par l'autorité nationale marine du Mouvement considéré (par exemple la Commar chez les SGDF ou la Passerelle pour l'AGSE). Le niveau technique du Patron d'Embarcation est celui du permis hauturier associé aux compétences nécessaires au chef de bord d'un voilier habitable, c'est donc une garantie de compétence pour la navigation.

Chaque association développe sur site des activités particulières, correspondant à ses orientations propres, comme à la Base nationale Marine (SGDF) et la Base nautique de Normandie.

Le scoutisme marin francophone au Canada

Les premiers groupes

La venue du scoutisme marin du côté francophone au Canada est arrivée beaucoup plus tard qu'en France. Il faut remonter en 1990 pour voir apparaître la première troupe marine. Il s'agissait de la 1re troupe marine de Longueuil et elle était affiliée à l'AEBP. En 1994, cette troupe a entreprit de construire un navire école, le Vaillant, un voilier en acier fabriqué par les jeunes sous la supervision du chef de la troupe, Benoit Lemonde. Une deuxième troupe marine s'est formée par la suite sous le nom de la Troupe Marine Saint-Sylvain à Laval, également affiliée à l'AEBP. Le chef de troupe de l'époque était Xavier Kaliballa. Malheureusement, ces deux unités n'existent plus aujourd'hui.

Une troisième unité marine apparaît dans les mêmes années: le groupe 188e Sainte-Colette de l'ASC transforme sa troupe éclaireur en troupe marine sous le nom de la Troupe 188e du Trident avec Martin Lapointe comme chef de Troupe. Ce groupe possèdera la seule unité marine francophone au Canada entre 2008 et 2012, lors de la fermeture des autres unités mentionnées plus haut.

Un quatrième groupe aurait existé jusqu'en 2008.

La création de la première coopérative de scoutisme marin

En 2007, voyant l'état précaire du scoutisme marin canadien francophone, des membres de la 188e Sainte-Colette ainsi que ceux du quatrième groupe non identifié plus haut fondent Les Scouts-Marins du grand-Montréal dans le but de faire la promotion du scoutisme marin et surtout, de le rendre accessible. D'abord fragilisé par la fermeture de ce quatrième groupe en 2008, il faudra attendre 2011 pour que les efforts commencent à porter fruits, et que certains chefs d'unité de scoutisme régulier s'intéresse à la corporation.

Cette corporation est indépendantes des association de scoutisme et obtient les droits d'utiliser l'expression "scouts marins", le contexte légal au canada régissant le mot "scout" par la loi sur les droits d'auteurs.

2012, la première année d'expansion

Après avoir fait une présence de la corporation auprès des responsables nationaux de différentes associations de scoutisme, des propositions sont lancées à l'Association des aventuriers de Baden-Powell de reconnaître le scoutisme marin comme un branche de spécialité en encadrant l'uniforme marin dans ses règlements sur l'uniforme. Cette proposition est officialisé en juin 2011 à l'Assemblée Générale de l'AABP en ayant l’appui de l'unanimité de l'assemblée.

En juillet 2012, un groupe de jeunes adultes qui se rencontraient sur une base régulière depuis déjà un bon moment décident d'officialiser une appartenance à une association. Ils formeront la base de ce qui va devenir le groupe scout marin 23e Saint-François[1].

De son côté, à partir de septembre 2012, toutes les unités du 188e groupe Sainte-Colette (ASC) se convertissent à une méthodologie marine. Il va s'agir du premier groupe marin complet au Canada. Pendant la même période, la 1re troupe Les Aventuriers de Saint-Hyacinthe se convertie également en troupe marine.

Devant l’effervescence autours de ce scoutisme de spécialité, les responsables du Rovermoot de 2013 de l'AABP cible le village de Saint-Placide, situé sur la couronne nord de Montréal, le long du Lac des Deux-Montagnes comme lieu propice à l'évènement. La thématique exploitée durant l'évènement sera le scoutisme marin. Cet évènement laisse en héritage à la région la fondation d'un autre groupe scout marin local.

En septembre 2013, la fondation du 14e groupe scout Kitchesippi (AABP) résulte de cet évènement. Il est composé de deux meutes (une de louveteaux et une de louvettes). Il s’agira de l'année qui, à ce jour, a compté le plus de scouts marins francophone au Canada.

Questions pédagogiques

A l'origine, l'organisation était celle des scouts ordinaires. Les scouts-marins sont ainsi divisés en patrouilles. La tenue est légèrement différente, pour le reste, la même loi et les mêmes règles compatibles avec la spécialisation. Bref, même formation morale et mêmes méthodes pédagogiques.

« A mon idée, les scouts-marins et terriens sont interchangeables : les scouts-marins peuvent très bien faire un séjour à terre, se livrer à du campisme et aux travaux de terriens, et des scouts ordinaires peuvent également passer une saison à faire du nautisme pour varier les plaisirs. Il n'est pas nécessaire que les troupes abandonnent leur uniforme ou se fassent inscrire dans l'autre catégorie. » (Baden Powell)

Il est admis que le scoutisme marin favorise la cohésion du petit groupe (l'équipage) et qu'une sortie en mer suppose des connaissances techniques mais aussi la présence d'un chef de bord.

Depuis la diffusion mondiale du scoutisme, de plus en plus les états ont règlementé les activités nautiques pour chercher à maîtriser les risques. Parallèlement la pédagogie de certains mouvements a entrainé d'autres évolutions, ainsi certaines associations admettent que des louveteaux pratiquent le scoutisme marin, d'autres le réservent à la branche cadette. Le niveau de pratique, l'intensité sont donc différents selon les mouvements. En France, une Commission nationale du scoutisme marin auprès du ministère de la jeunesse et des sports a été créée pour unifier la formation technique. Il n'existe pas encore au Canada de réglementation gouvernementale à ce sujet.

Organisation marine par pays

Références bibliographiques

Bruno Robert« Les scouts marins : cent ans déjà », dans Marine - revue d'information maritime et de défense, n°224, août 2009, p. 56.

Antoine Chataignon, « Les scouts marins fêtent leur centenaire », dans le Chasse-marée, n°229, janvier 2011.

Les scouts marins dans la littérature

Liens internes

Liens externes


Notes et références


  1. Groupe de scoutisme marin 23e Saint-Lauren sur scoutmarin.com. Consulté le 14 décembre 2021