« Scoutisme des camps de prisonniers » : différence entre les versions

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Après [[1945]] et jusqu'aux à la fin des années 60, dans le scoutisme comme ailleurs, l'esprit P.G est souvent présent.
Après [[1945]] et jusqu'aux à la fin des années 60, dans le scoutisme comme ailleurs, l'esprit P.G est souvent présent.


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Version du 12 décembre 2010 à 21:53

A partir de l'été 1940 jusqu'à 1945 un grand nombre de prisonniers de guerre français sont détenus en Allemagne, jusqu'à 1 900 000 hommes. Le régime de Vichy, en contact avec eux par un ministère spécial et la mission Scapini, décide de les encadrer moralement, le scoutisme d'adulte est un des moyens de cette action qui se veut patriotique mais aussi d'adhésion au Maréchal Pétain.

Va ainsi se mettre en place dans les camps de prisonniers une organisation soutenue par le Scoutisme Français et qui prolonge les clans routiers. Ainsi Michel Rigal, sous-lieutenant prisonnier, parle dans son Oflag des méthodes du scoutisme, anime activités diverses et cercles de réflexion. Pendant ses 5 années de captivité, il reçoit 350 promesses d’adultes. Les autorités militaires allemandes laissent se développer ce mouvement qui est surtout actif dans les Oflags, destinés aux officiers prisonniers. Par ailleurs et de façon plus spontanée le scoutisme comme l'origine régionale ou le métier est facteur de lien social dans les camps.

L'état d'esprit général de ce scoutisme P.G (Prisonnier de Guerre) est plutôt vichyste et attentiste, il n'incite pas à l'évasion vers la zone libre, encore moins à rejoindre Londres ou la Résistance.

Après 1945 et jusqu'aux à la fin des années 60, dans le scoutisme comme ailleurs, l'esprit P.G est souvent présent.