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En [[1910]], Samuel Williamson est secrétaire général des UCJG (Unions Chrétiennens des Jeunes Gens, ou YMCA en anglais) auxquelles est rattaché le patronage du [[Georges Galienne|pasteur Galienne]]. Très intéressé par la tournure que prend '''le patronage "école de garde"''' du pasteur, il demande à quelques responsables d'autres sections de l'organisation protestante (UCJG) de faire de même. Du coup, des troupes d'Eclaireurs commencent à voir le jour ça et là, à '''Boulogne''' ou '''Saint-Maur''', dans le cadre de l'UCJG.
En [[1910]], Samuel Williamson est l'un des deux secrétaires du Comité national des Unions Chrétiennes des Jeunes Gens (UCJG, ou YMCA en anglais).


Williamson suivra de près les discussions et rapprochements entre [[Pierre de Coubertin]], [[Nicolas Benoit]] et [[Georges Bertier]]. Mais suite à la désunion des pionniers du scoutisme Français, il préfère créer sur les conseils de '''Robert de Jarnac''' une association protestante indépendante soutenue par l'Eglise réformée en [[1911]] : les [[Eclaireuses et Eclaireurs Unionistes de France|Eclaireurs Unionistes de France]] (EUF).
D'origine anglaise, il connait le rôle joué par les YMCA dans la naissance du scoutisme britannique. Par ailleurs, il s'intéresse de près à la première expérience de scoutisme menée par le [[Georges Galienne|pasteur Galienne]] dans le patronage de la Mission populaire de Grenelle. A cette époque, les UCJG sont elles-mêmes à la recherche d'une méthode d'animation pour leurs Sections cadettes. Au début de l'année 1911, Samuel Williamson encourage les directeurs des Sections cadettes parisiennes à fonder des troupes d'éclaireurs en leur sein. Les premières troupes apparaissent à Boulogne, à l'Union de Paris (rue de Trévise) et à Saint-Maur (dans le 11e arrondissement). A cette occasion, il sollicite l'aide de Gallienne qui apporte volontiers son concours à la naissance des Eclaireurs unionistes.


Le terme "'''unioniste'''" vient évidemment de l'UCJG d'où viennent les premiers effectifs. Le '''coq''' est pris comme emblème des EUF.
Williamson participe, avec '''Robert de Jarnac''', aux premières discussions qui doivent conduire à la création d'un mouvement rassemblant toutes les expériences de scoutisme en France : la Ligue d'éducation nationale. Les UCJG se déclarent prêtes à collaborer à condition de garder la direction et l'orientation religieuses de leurs troupes (comme c'est le cas dans le mouvement britannique). Mais suite aux dissensions entre [[Pierre de Coubertin]] et [[Nicolas Benoit]], le projet de mouvement unique échoue. Gallienne rejoint les Eclaireurs de France et propose aux unionistes d'en faire de même. Ceux-ci refusent et s'attachent alors à donner corps au mouvement des [[Eclaireuses et Eclaireurs Unionistes de France|Eclaireurs Unionistes de France]] (EUF).


Malade en [[1911]], Williamson cède sa place aux [[frères Bonnamaux]] qui prennent la tête du nouveau très proche pédagogiquement des [[Eclaireurs de France]]. En effet, les EUF se veulent comme les EDF ouverts à toutes les familles spirituelles. Ces 2 associations entretiendront toujours de très bonnes relations.
L'adjectif "'''unioniste'''" vient évidemment des Unions chrétiennes de jeunes gens. Il était couramment utilisé par les UCJG pour qualifier ce qui se rapportait à elles. Le substantif était également utilisé. Un unioniste désignait un membre des UCJG .
 
Souffrant de tuberculose, Williamson ne peut assumer la direction du nouveau mouvement. C'est à [[Henri Bonnamaux]] que reviendra cette tâche à partir de 1912.
 
Il meurt en 1917.


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Version du 24 mars 2010 à 03:50

En 1910, Samuel Williamson est l'un des deux secrétaires du Comité national des Unions Chrétiennes des Jeunes Gens (UCJG, ou YMCA en anglais).

D'origine anglaise, il connait le rôle joué par les YMCA dans la naissance du scoutisme britannique. Par ailleurs, il s'intéresse de près à la première expérience de scoutisme menée par le pasteur Galienne dans le patronage de la Mission populaire de Grenelle. A cette époque, les UCJG sont elles-mêmes à la recherche d'une méthode d'animation pour leurs Sections cadettes. Au début de l'année 1911, Samuel Williamson encourage les directeurs des Sections cadettes parisiennes à fonder des troupes d'éclaireurs en leur sein. Les premières troupes apparaissent à Boulogne, à l'Union de Paris (rue de Trévise) et à Saint-Maur (dans le 11e arrondissement). A cette occasion, il sollicite l'aide de Gallienne qui apporte volontiers son concours à la naissance des Eclaireurs unionistes.

Williamson participe, avec Robert de Jarnac, aux premières discussions qui doivent conduire à la création d'un mouvement rassemblant toutes les expériences de scoutisme en France : la Ligue d'éducation nationale. Les UCJG se déclarent prêtes à collaborer à condition de garder la direction et l'orientation religieuses de leurs troupes (comme c'est le cas dans le mouvement britannique). Mais suite aux dissensions entre Pierre de Coubertin et Nicolas Benoit, le projet de mouvement unique échoue. Gallienne rejoint les Eclaireurs de France et propose aux unionistes d'en faire de même. Ceux-ci refusent et s'attachent alors à donner corps au mouvement des Eclaireurs Unionistes de France (EUF).

L'adjectif "unioniste" vient évidemment des Unions chrétiennes de jeunes gens. Il était couramment utilisé par les UCJG pour qualifier ce qui se rapportait à elles. Le substantif était également utilisé. Un unioniste désignait un membre des UCJG .

Souffrant de tuberculose, Williamson ne peut assumer la direction du nouveau mouvement. C'est à Henri Bonnamaux que reviendra cette tâche à partir de 1912.

Il meurt en 1917.