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Le RP '''Pierre du Mas de Paysac''' est le fondateur du [[Province SDF Madagascar |scoutisme catholique à Madagascar]].
Le RP '''Pierre du Mas de Paysac''' ([[1884]], Boismartin en Gironde - [[26 septembre]] [[1948]]) est un missionnaire français, fondateur du [[Province SDF Madagascar |scoutisme catholique à Madagascar]].


== Vie religieuse ==
== Vie religieuse ==


Pierre du Mas de Paysac naquit en [[1884]] à Boismartin en Gironde. Il fit toutes ses études chez les Jésuites, d'abord au Collège de Sarlat, puis au Collège Saint-Joseph-de-Tivoli, à Bordeaux. Cette formation acquise auprès des disciples de Saint-Ignace l'orienta vers la vie religieuse et il entra, en [[1902]], au noviciat des Jésuites. Pour compléter ses études religieuses, il fut envoyé successivement au Caire, à Beyrouth et à Tananarive. Il revint en France et fur ordonné prêtre en [[1920]].  
Pierre du Mas de Paysac fait toutes ses études chez les Jésuites, d'abord au Collège de Sarlat, puis au Collège Saint-Joseph-de-Tivoli, à Bordeaux. Par la suite il entre en [[1902]] au noviciat des Jésuites, durant sa formation il est envoyé successivement au Caire, à Beyrouth et à Tananarive avant de rentrer en France en [[1920]] et d'être ordonné prêtre.


Deux ans après son ordination, le Père du Mas, comme on l'appelait simplement, revenait à Madagascar il devait passer les vingt-six années de sa vie missionnaire. Il fut affecté à différents postes occupant notamment les fonctions de curé à la Cathédrale de Tananarive, de curé d'une grande paroisse de Tamatave, puis de Supérieur de la Mission de Tamatave. Lors des dernières années de sa vie, il fut chargé, à Tananarive, de la gestion des affaires temporelles et des propriétés de la Mission, fonction administrative toute à fois délicate et absorbante. Dans ses différents postes, il se révéla un homme plein de zèle et d'initiative, travailleur méthodique et tenace tout en étant un grand modeste...
Deux ans après son ordination, il revient à Madagascar en tant que missionnaire, il y restera pendant 26 ans. Parmi les conftions occupées il est curé à la Cathédrale de Tananarive, curé d'une grande paroisse de Tamatave, puis Supérieur de la Mission de Tamatave avant de d'être, dans les dernières années de sa vie, chargé à Tananarive, de la gestion des affaires temporelles et des propriétés de la Mission, fonction administrative toute à fois délicate et absorbante.


== Le scoutisme==  
== Le scoutisme==  


La grande œuvre et le grande mérite du Père du Mas de Paysac fut d'avoir introduit à Madagascar le scoutisme catholique, auquel son nom restera attaché. A l'époque où ce mouvement en était encore à ses débuts en France, le Père du Mas qui en avait entendu parler, prit contact avec les fondateurs : le [[Chanoine Cornette]] et le [[ Jacques Sevin|P. Sevin]], un Jésuite. C'est par correspondance et par les manuels qu'il fit sa propre initiation au scoutisme, mais il avait suffisamment de foi et d'enthousiasme pour en communiquer le virus aux jeunes. C'est ainsi qu'il fonda la "''Première Tananarive''", troupe mixte composée de jeunes recrutés parmi ses paroissiens de la Cathédrale d'Andohalo et parmi les élèves du Lycée Galliéni. Dès le début, la troupe remporta un vif succès, tant auprès des jeunes que des parents compromis dans cette "aventure". Mais, à cette époque, bien des problèmes se posaient : pouvait-on camper dans la nature sans courir de risques à cause du climat ? Les premières expériences furent positives, mais bientôt des épreuves allaient s'abattre durement sur le mouvement et son fondateur : au cours d'une sortie, un jeune scout se noya dans l'Ikopa, au retour d'un camp de plusieurs jours, un autre contracta la peste et mourut.  
Le missionnaire introduit le scoutisme en France peut après que celui-ci se soit implanté en France. Le Père du Mas de Paysac prend contact avec les fondateurs des [[Scouts de France]], le [[Chanoine Cornette]] et le [[ Jacques Sevin|P. Sevin]], qui est jésuite comme lui, et commence à étudier les manuels scouts. Il fonde la "''Première Tananarive''", troupe mixte socialement composée de jeunes recrutés parmi ses paroissiens de la Cathédrale d'Andohalo et parmi les élèves du Lycée Galliéni. Camper en milieu équatorial posera des questions dés cette époque, les premières expériences furent positives mais il y eu aussi plusieurs accidents : au cours d'une sortie, un jeune scout se noya dans l'Ikopa, au retour d'un camp de plusieurs jours, un autre contracta la peste et mourut.  


Malgré ces épreuves, le mouvement continua de se développer : la "''Deuxième Tananarive''" fut créée, composée de jeunes Malgaches recrutés parmi les élèves des Frères des Écoles Chrétiennes d'Andohalo. De là, le mouvement se propagea progressivement dans les autres villes de Madagascar. En [[1931]], le Père du Mas eut la joie d'envoyer cinq des ses garçons à l'Exposition Coloniale de Paris. Par la suite, d'autres participèrent aux différents [[Jamboree]]s internationaux.  
La "''Deuxième Tananarive''" fut créée par la suite, composée de jeunes Malgaches recrutés parmi les élèves des Frères des Écoles Chrétiennes d'Andohalo. Le mouvement ouvrit peu à peu d'autres troupes progressivement dans les autres villes de Madagascar. En [[1931]], le Père du Mas pu envoyer cinq des ses garçons à l'Exposition Coloniale de Paris. Par la suite, d'autres participèrent aux différents [[Jamboree]]s internationaux.  


Dans les divers postes qu'il occupa, le Père du Mas ne cessa jamais de suivre les activités des scouts. Chaque année, à Pâques et aux grandes vacances, il organisait un camp parfois dans des régions très éloignées de Tananarive de façon à en faire bénéficier les unités les plus isolées n'ayant pas les moyens d'effecteur d'importants déplacements.  
Le Père du Mas appréciait s'occuper des scouts tout au long de sa mission, dans les divers postes qu'il occupa. Chaque année, à Pâques et aux grandes vacances, il organisait un camp parfois dans des régions très éloignées de Tananarive de façon à en faire bénéficier les unités les plus isolées n'ayant pas les moyens d'effecteur d'importants déplacements.  


C'est au retour d'un de ces camps dans le Sud de l'Ile avec une troupe nombreuse, au mois d'août [[1948]], que le Père du Mas ressentit une profonde fatigue. Le médecin diagnostiqua une grande faiblesse du cœur et lui conseilla de se ménager. Le Père du Mas continua à mener normalement sa vie de communauté mais, le dimanche [[26 septembre]], à l'heure du dîner, il s'effondra terrassé par une crise cardiaque. Scouts, anciens scouts, et amis assistèrent nombreux à ses funérailles et chantèrent avec émotion le "[[Chant des adieux]]."  
Au cours d'un camps dans le Sud de l'Île avec une troupe nombreuse, au mois d'août [[1948]], le Père du Mas ressentit une profonde fatigue et le médecin lui conseilla alors de se ménager. Le Père du Mas continua à mener normalement sa vie de communauté mais, le dimanche [[26 septembre]], il meurt d'une une crise cardiaque à l'heure du dîner. Scouts, anciens scouts, et amis assistèrent nombreux à ses funérailles et chantèrent avec émotion le "[[Chant des adieux]]."  




== Sources ==
== Sources ==


Tout ou partie de cette article est tiré de : ''Maduré-Madagascar'', n° 49, décembre [[1948]] - janvier [[1949]], p. 190. ''Le Père du Mas de Paysac, [[1884]]-[[1948]] ''
* Cet article est inspiré de ''Maduré-Madagascar'', n° 49, décembre [[1948]] - janvier [[1949]], p. 190. ''Le Père du Mas de Paysac, [[1884]]-[[1948]] ''
 
* Autre article sur le scoutisme à Madagascar : http://www.scoutunjour.org/spip.php?article24


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Pierre du Mas de Paysac
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1884 · 26 septembre 1948

Fondateur

Fondateur.

Spirituel

Spirituel.

Personnalité scouts de France

Scouts de France.

Personnalité française

France.

Le RP Pierre du Mas de Paysac (1884, Boismartin en Gironde - 26 septembre 1948) est un missionnaire français, fondateur du scoutisme catholique à Madagascar.

Vie religieuse

Pierre du Mas de Paysac fait toutes ses études chez les Jésuites, d'abord au Collège de Sarlat, puis au Collège Saint-Joseph-de-Tivoli, à Bordeaux. Par la suite il entre en 1902 au noviciat des Jésuites, durant sa formation il est envoyé successivement au Caire, à Beyrouth et à Tananarive avant de rentrer en France en 1920 et d'être ordonné prêtre.

Deux ans après son ordination, il revient à Madagascar en tant que missionnaire, il y restera pendant 26 ans. Parmi les conftions occupées il est curé à la Cathédrale de Tananarive, curé d'une grande paroisse de Tamatave, puis Supérieur de la Mission de Tamatave avant de d'être, dans les dernières années de sa vie, chargé à Tananarive, de la gestion des affaires temporelles et des propriétés de la Mission, fonction administrative toute à fois délicate et absorbante.

Le scoutisme

Le missionnaire introduit le scoutisme en France peut après que celui-ci se soit implanté en France. Le Père du Mas de Paysac prend contact avec les fondateurs des Scouts de France, le Chanoine Cornette et le P. Sevin, qui est jésuite comme lui, et commence à étudier les manuels scouts. Il fonde la "Première Tananarive", troupe mixte socialement composée de jeunes recrutés parmi ses paroissiens de la Cathédrale d'Andohalo et parmi les élèves du Lycée Galliéni. Camper en milieu équatorial posera des questions dés cette époque, les premières expériences furent positives mais il y eu aussi plusieurs accidents : au cours d'une sortie, un jeune scout se noya dans l'Ikopa, au retour d'un camp de plusieurs jours, un autre contracta la peste et mourut.

La "Deuxième Tananarive" fut créée par la suite, composée de jeunes Malgaches recrutés parmi les élèves des Frères des Écoles Chrétiennes d'Andohalo. Le mouvement ouvrit peu à peu d'autres troupes progressivement dans les autres villes de Madagascar. En 1931, le Père du Mas pu envoyer cinq des ses garçons à l'Exposition Coloniale de Paris. Par la suite, d'autres participèrent aux différents Jamborees internationaux.

Le Père du Mas appréciait s'occuper des scouts tout au long de sa mission, dans les divers postes qu'il occupa. Chaque année, à Pâques et aux grandes vacances, il organisait un camp parfois dans des régions très éloignées de Tananarive de façon à en faire bénéficier les unités les plus isolées n'ayant pas les moyens d'effecteur d'importants déplacements.

Au cours d'un camps dans le Sud de l'Île avec une troupe nombreuse, au mois d'août 1948, le Père du Mas ressentit une profonde fatigue et le médecin lui conseilla alors de se ménager. Le Père du Mas continua à mener normalement sa vie de communauté mais, le dimanche 26 septembre, il meurt d'une une crise cardiaque à l'heure du dîner. Scouts, anciens scouts, et amis assistèrent nombreux à ses funérailles et chantèrent avec émotion le "Chant des adieux."


Sources