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== Le scoutisme==  
== Le scoutisme==  


La grande œuvre et le grande mérite du Père du Mas de Paysac fut d'avoir introduit à Madagascar le scoutisme catholique, auquel son nom restera attaché. A l'époque où ce mouvement en était encore à ses débuts en France, le Père du Mas qui en avait entendu parler, prit contact avec les fondateurs: le [[Chanoine Cornette]] et le [[P. Sevin]], un Jésuite. C'est par correspondance et par les manuels qu'il fit sa propre initiation au scoutisme, mais il avait suffisamment de foi et d'enthousiasme pour en communiquer le virus aux jeunes. C'est ainsi qu'il fonda la "Première Tananarive," troupe mixte composée de jeunes recrutés parmi ses paroissiens de la Cathédrale d'Andohalo et parmi les élèves du Lycée Galliéni. Dès le début, la troupe remporta un vif succès, tant auprès des jeunes que des parents compromis dans cette "aventure." Mais, à cette époque, bien des problèmes se posaient: pouvait-on camper dans la nature sans courir de risques à cause du climat? Les premières expériences furent positives, mais bientôt des épreuves allaient s'abattre durement sur le mouvement et son fondateur: au cours d'une sortie, un jeune scout se noya dans l'Ikopa, au retour d'un camp de plusieurs jours, un autre contracta la peste et mourut.  
La grande œuvre et le grande mérite du Père du Mas de Paysac fut d'avoir introduit à Madagascar le scoutisme catholique, auquel son nom restera attaché. A l'époque où ce mouvement en était encore à ses débuts en France, le Père du Mas qui en avait entendu parler, prit contact avec les fondateurs: le [[Chanoine Cornette]] et le [[ Jacques Sevin|P. Sevin]], un Jésuite. C'est par correspondance et par les manuels qu'il fit sa propre initiation au scoutisme, mais il avait suffisamment de foi et d'enthousiasme pour en communiquer le virus aux jeunes. C'est ainsi qu'il fonda la "Première Tananarive," troupe mixte composée de jeunes recrutés parmi ses paroissiens de la Cathédrale d'Andohalo et parmi les élèves du Lycée Galliéni. Dès le début, la troupe remporta un vif succès, tant auprès des jeunes que des parents compromis dans cette "aventure." Mais, à cette époque, bien des problèmes se posaient: pouvait-on camper dans la nature sans courir de risques à cause du climat? Les premières expériences furent positives, mais bientôt des épreuves allaient s'abattre durement sur le mouvement et son fondateur: au cours d'une sortie, un jeune scout se noya dans l'Ikopa, au retour d'un camp de plusieurs jours, un autre contracta la peste et mourut.  


Malgré ces épreuves, le mouvement continua de se développer: la "Deuxième Tananarive" fut créée, composée de jeunes Malgaches recrutés parmi les élèves des Frères des Écoles Chrétiennes d'Andohalo. De là, le mouvement se propagea progressivement dans les autres villes de Madagascar. En 1931, le Père du Mas eut la joie d'envoyer cinq des ses garçons à l'Exposition Coloniale de Paris. Par la suite, d'autres participèrent aux différents Jamboree internationaux.  
Malgré ces épreuves, le mouvement continua de se développer: la "Deuxième Tananarive" fut créée, composée de jeunes Malgaches recrutés parmi les élèves des Frères des Écoles Chrétiennes d'Andohalo. De là, le mouvement se propagea progressivement dans les autres villes de Madagascar. En 1931, le Père du Mas eut la joie d'envoyer cinq des ses garçons à l'Exposition Coloniale de Paris. Par la suite, d'autres participèrent aux différents Jamboree internationaux.  
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Dans les divers postes qu'il occupa, le Père du Mas ne cessa jamais de suivre les activités des scouts. Chaque année, à Pâques et aux grandes vacances, il organisait un camp parfois dans des régions très éloignées de Tananarive de façon à en faire bénéficier les unités les plus isolées n'ayant pas les moyens d'effecteur d'importants déplacements.  
Dans les divers postes qu'il occupa, le Père du Mas ne cessa jamais de suivre les activités des scouts. Chaque année, à Pâques et aux grandes vacances, il organisait un camp parfois dans des régions très éloignées de Tananarive de façon à en faire bénéficier les unités les plus isolées n'ayant pas les moyens d'effecteur d'importants déplacements.  


C'est au retour d'un de ces camps dans le Sud de l'Ile avec une troupe nombreuse, au mois d'août 1948, que le Père du Mas ressentit une profonde fatigue. Le médecin diagnostiqua une grande faiblesse du cœur et lui conseilla de se ménager. Le Père du Mas continua à mener normalement sa vie de communauté mais, le dimanche 26 septembre, à l'heure du dîner, il s'effondra terrassé par une crise cardiaque. Scouts, anciens scouts, et amis assistèrent nombreux à ses funérailles et chantèrent avec émotion le "Chant des adieux."  
C'est au retour d'un de ces camps dans le Sud de l'Ile avec une troupe nombreuse, au mois d'août 1948, que le Père du Mas ressentit une profonde fatigue. Le médecin diagnostiqua une grande faiblesse du cœur et lui conseilla de se ménager. Le Père du Mas continua à mener normalement sa vie de communauté mais, le dimanche 26 septembre, à l'heure du dîner, il s'effondra terrassé par une crise cardiaque. Scouts, anciens scouts, et amis assistèrent nombreux à ses funérailles et chantèrent avec émotion le "[[Chant des adieux]]."  




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