« Paul Thisse » : différence entre les versions

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Né à Metz le [[21 juillet]] [[1896]], Paul Thisse fait ses études primaires dans une école de filles catholiques, puis secondaires au Gymnasium (lycée) dont il sort en [[1915]], à 19 ans, âge obligatoire pour obtenir la bachot dans le système allemand. Pendant cette dernière année de lycée, son professeur d’histoire, proche des idées de Romain Rolland, fait l’éloge funèbre de Péguy qui deviendra un maître pour Paul Thisse tout au long de sa vie. En [[1915]]-[[1916]], il fait des études de mathématiques à Francfort.  
Né à Metz le [[21 juillet]] [[1896]], Paul Thisse fait ses études primaires dans une école de filles catholiques, puis secondaires au Gymnasium (lycée) dont il sort en [[1915]], à 19 ans, âge obligatoire pour obtenir la bachot dans le système allemand. Pendant cette dernière année de lycée, son professeur d’histoire, proche des idées de Romain Rolland, fait l’éloge funèbre de Péguy qui deviendra un maître pour Paul Thisse tout au long de sa vie. En [[1915]]-[[1916]], il fait des études de mathématiques à Francfort.  


A la fin de la guerre, il contracte la grippe espagnole et doit se rendre à Vence dans une maison de santé où un couple de jeunes russes l’introduisent dans la « division socialiste ». De retour à Strasbourg, il poursuit ses études et adhère à la SFIO. A partir de [[1922]], période d’angoisse, il sent que, pour lui, le politique n’est pas suffisant, il est à la recherche d’autre chose. Il découvre le théâtre de Jacques Copeau, entreprend la lecture de deux auteurs qui ne le quitteront plus : Nietzsche et Péguy. Copeau dira « ''personne ne lit mieux Péguy que moi, mais personne n’en parle aussi bien que lui'' ». En [[1925]], il fait un premier séjour chez les dominicains, entre dans la mouvance des étudiants catholiques, envisage le sacerdoce, mais finalement prépare l’agrégation de mathématiques qu’il obtient en [[1926]].  
A la fin de la guerre, il contracte la grippe espagnole et doit se rendre à Vence dans une maison de santé où un couple de jeunes russes l’introduisent dans la « division socialiste ». De retour à Strasbourg, il poursuit ses études et adhère à la SFIO. A partir de [[1922]], période d’angoisse, il sent que, pour lui, le politique n’est pas suffisant, il est à la recherche d’autre chose. Il découvre le théâtre de [[Jacques Copeau]], entreprend la lecture de deux auteurs qui ne le quitteront plus : Nietzsche et Péguy. Copeau dira « ''personne ne lit mieux Péguy que moi, mais personne n’en parle aussi bien que lui'' ». En [[1925]], il fait un premier séjour chez les dominicains, entre dans la mouvance des étudiants catholiques, envisage le sacerdoce, mais finalement prépare l’agrégation de mathématiques qu’il obtient en [[1926]].  


Il est nommé professeur au lycée Berthollet à Annecy où se déroulera toute sa carrière. A cette époque, il rencontre Simone Thesmar qui fait des études de philosophie. D’origine protestante, elle s’est convertie au catholicisme et envisage également d’être religieuse. Ils se marient à Strasbourg le [[30 avril]] [[1928]]. C’est aussi le temps du début de son amitié avec Copeau dont le retour vers la religion est parallèle au sien. Il le fait venir régulièrement à Annecy pour des lectures. Les années 1930 sont marquées par son engagement dans le syndicalisme chrétien et dans le scoutisme. A côté du scoutisme, il organise chez lui des réunions entre chrétiens pour entretenir « une vie intérieure ». Pendant les vingt dernières années de sa vie, Paul Thiss est devenu le « Vieux Thisse » et continue à être la « conscience historique » de l’équipe d’Annecy. Il décède à Annecy le [[28 mars]] [[1991]].  
Il est nommé professeur au lycée Berthollet à Annecy où se déroulera toute sa carrière. A cette époque, il rencontre Simone Thesmar qui fait des études de philosophie. D’origine protestante, elle s’est convertie au catholicisme et envisage également d’être religieuse. Ils se marient à Strasbourg le [[30 avril]] [[1928]]. C’est aussi le temps du début de son amitié avec Copeau dont le retour vers la religion est parallèle au sien. Il le fait venir régulièrement à Annecy pour des lectures. Les années 1930 sont marquées par son engagement dans le syndicalisme chrétien et dans le scoutisme. A côté du scoutisme, il organise chez lui des réunions entre chrétiens pour entretenir « une vie intérieure ». Pendant les vingt dernières années de sa vie, Paul Thiss est devenu le « Vieux Thisse » et continue à être la « conscience historique » de l’équipe d’Annecy. Il décède à Annecy le [[28 mars]] [[1991]].  
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