Dénomination et numérotation des unités

De Scoutopedia
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Au début du XXe siècle, quand les premiers mouvements ont commencé à se structurer à la suite de l'augmentation des effectifs, les quartiers généraux ont mis en place une règle de numérotation des unités permettant de les désigner facilement. Il semble que l'on ait suivi l'exemple des scouts britanniques qui eux mêmes avaient repris une coutume de la Boys' brigade. Le nouveau numéro et la localisation étaient annoncé dans le bulletin du mouvement au moment de l'affiliation. Cette pratique a disparu dans de nombreux mouvements.

France

En France, dès les origines, on a eu recours à un mode complexe de dénomination :

Règle historique

Notons bien que la règle de base décrite ci-dessous était appliquée aussi bien aux unités masculines qu'aux unités féminines.

  • Chaque mouvement a une numérotation indépendante,
  • La numérotation est initialisée pour chaque commune française,
  • La numérotation principale concerne les troupes et compagnies,
  • Les meutes et rondes ont une numérotation secondaire découlant de la principale,
  • Les clans et feux n'ont pas de numérotation, car ils dépendent souvent de plusieurs troupes voire de plusieurs communes.

Le lieu de fonctionnement de l'unité est essentiel.

Scouts de France.svg Scouts de France

Numérotation des troupes

Chaque troupe scoute reçoit un numéro qui précède le nom de la commune sur laquelle elle est implantée. La première troupe créée sur une commune reçoit le numéro 1 (ex : Troupe 1re Lumbres), la deuxième troupe créée reçoit le numéro 2 et ainsi de suite par incrémentation. Une nouvelle troupe ne peut pas reprendre le numéro d'une ancienne troupe disparue (mais c'est déjà arrivé, à Paris notamment).

Si une troupe se dédouble, la nouvelle troupe créée peut prendre un numéro incrémenté ou dédoubler le chiffre existant (ex : la Troupe 3e Lumbres donne naissance à la 33e Lumbres ou à la 4e Lumbres). Ainsi, on peut trouver des numéros excessifs (368e Paris, bien qu'il n'y ai jamais eu 368 troupes de scouts dans cette ville !).

Chaque troupe peut enfin être baptisée d'un nom (souvent un saint dans les mouvements catholiques).

Une troupe est alors désignée officiellement comme suite :

Troupe 3e Lumbres — St Bernard

Numérotation des meutes

La numérotation secondaire des meutes découle de celle des troupes. Ainsi, elles ont le même numéro que les troupes auxquelles elles sont rattachées (ex : la meute 1re Lumbres est rattachée à la troupe 1re Lumbres).

Dans le cas particulier où il y a plusieurs meutes pour une troupe, on incrémente des lettres accolées au chiffre (ex : les meutes 1A Lumbres et 2B Lumbres sont rattachées à la troupe 2e Lumbres). Ce système de lettrage a aujourd'hui presque disparu.

Le cas particulier des clans

Les clans n'ont pas l'habitude d'avoir des numéros, car ils sont souvent rattachés à plusieurs troupes. Ils sont néanmoins baptisés de noms.

Désignation des groupes

Le groupe porte également un nom et un ou plusieurs numéros. En effet, le groupe porte les numéros des troupes le constituant. Quand il s'agit du groupe on utilise plutôt les chiffres romains, quand il s'agit d'une unité on utilise davantage les chiffres arabes.

Exemple général d'un groupe scout : Le groupe IIIe — IVe Lumbres — Bayard contient

  • la troupe 3e Lumbres — St Romain,
  • la troupe 4e Lumbres — St Luc (les troupes 1re et 2e sont fermées),
  • la meute 3e Lumbres — St Benoît

GdF.svg Guides de France

La dénomination des unités est similaire à celles des Scouts de France.

Le règlement de 1932 indique que : « Toute Compagnie est désignée premièrement par le nom de son patron ou patronne, deuxièmement par le nom de sa ville et par un numéro d'ordre se rapportant à la date de son affiliation (Compagnie Louise de Bettignies, 5e Paris). » La ronde ou le feu qui est rattachée à une Compagnie en prend le nom, le numéro et la cravate.

SUF logo.svg Scouts unitaires de France

Lors de la scission entre les SDF et les SUF, beaucoup de troupes unitaires ont gardé leurs numérotations, notamment en région parisienne, mais cela semble être moins le cas dans d'autres villes (par exemple à Lyon) où la numérotation semble reprendre depuis l'origine. La numérotation des unités n'est plus obligatoire pour les nouveaux groupes, nouvelles troupes ou nouvelles compagnies, la majorité des numéros enregistrés chez les SUF concernent donc plutôt des groupes historiques.

Pour ces groupes, les règles de numérotation sont les mêmes que chez les scouts de France, notamment lorsqu'il s'agit d'ouvrir de nouvelles unités ou de dédoubler le groupe : numéro d'ordre pour troupes, compagnies, meutes et rondes avec numéros dérivés pour les doublons; nom pour clans et feux. Ainsi par exemple la 12e Paris - Bayart - Jean-Paul II est à l'origine de la 112e Paris - Bayart - Mère Thérésa et de la 16e Paris - Bayart - Charles de Foucauld (qui a pour meutes la 16e et la 116e).

Les groupes sont composés d'unités masculines et d'unités féminines. La numérotation paire ou impaire ne caractérise donc pas le sexe des membres du groupe comme à l'AGSE.

Les clans et feux ne portent pas de numéro mais peuvent être rattachés à des groupes numérotés.

SGDF symbole.svg Scouts et guides de France

La numérotation n'est plus mise en place dans la grande majorité des cas pour les nouveaux groupes et unités, ainsi que par la plupart des groupes ruraux et péri-urbains et dans certaines villes. Ils sont tout simplement désignés par leur nom et leur origine géographique (voire par cette dernière uniquement).

Dans certaines villes la numérotation des groupes ou des unités est encore relativement répandue (Nancy, Le Mans, Metz, Paris, Brest, Nice...). C'est alors dans la grande majorité des cas la numérotation des scouts de France qui a été conservée (par exemple, groupe XIe Nancy - Notre-Dame de Lourdes ou caravane 4e Paris). Dans le cas où le groupe est issu de la fusion d'un secteur GdF et d'un groupe SdF, la numérotation guides de France est parfois conservée pour les unités féminines restées homogènes (par exemple, poste 18e Paris et caravelle 60e Paris dans le même groupe). Enfin dans certaines villes comme Paris et Lyon les unités marines ont une numérotation parallèle.

Les groupes et unités faisant usage de leur numéro sont donc souvent des groupes historiques avec une identité particulière attachée au numéro.

Les équipes de compagnons, parfois rattachées à plusieurs groupes, se choisissent un nom lors de leur formation, qui ne sera a priori pas repris par les équipes suivantes du groupe. L'usage qui s'est imposé est celui de faire un jeu de mots avec « compagnons » ou « vert » (couleur de la branche) : les Compas'froid aux yeux, les Vertueuses,... Mais il ne s'agit pas d'une obligation.

Croix unioniste.svg Éclaireurs unionistes de France

Pour les Éclaireurs unionistes de France, il prime l'indication du contexte de fonctionnement : Mission Populaire, Église (locale), UCJG, Comité local. On a ainsi Rouen Rive-Droite ou Oratoire. On note aussi le recours à l'indianisme, comme les Tomahawks de Neuilly. Parfois, on donnait un numéro d'ordre lié à la date de création. Une troupe était affiliée sous le forme Roubaix I « Vieux Wigwam » (UCJG, uni vert foncé). On trouve aussi des noms plus scouts mais "adoucis" comme Montpellier III Tribu des chênes verts ou Lemé II "Les Oiseaux". Parfois on trouve un rappel du fondateur de l'unité mais les noms d'hommes illustres ou héroïques sont peu prisés, l'état d'esprit révélé par la symbolique du nom choisi est donc très différente de celle des Scouts de France. Seule la Numérotation historique des EUF est délibérément rigoureuse par utilisation de l'ordre chronologique d'affiliation. Les groupes locaux unionistes sont généralement rattachés à une paroisse dont ils portent le nom (par exemple la troupe de l'Oratoire). S'il existe plusieurs unités dans un même groupe, on préférera trouver un nom, bien que la numérotation soit présente. Par exemple à l'Oratoire : les meutes I et II sont couramment appelée Meute Oratoire du Louvre/des Pyramides.

Cependant, il existe une numérotation, aujourd'hui disparue, définie par ordre d'apparition des troupes, des meutes et des équipes, au niveau national (par exemple la troupe de l'Oratoire porte le numéro 365).

Aujourd'hui, les groupes locaux portent soit un nom historique, soit un nom de paroisse, soit le nom de leur ville (on ne trouve plusieurs groupes qu'à Paris, Lyon, Bordeaux, Montpellier et Toulouse).



Circle-icons-magnifyingglass.svg Voir l’article détaillé : Numérotation historique des EUF



Les Eclaireurs de France 1911-1940.svg Éclaireurs de France

La dénomination des "Éclaireurs de France" est plus simple et dépend du lieu. Elle peut parfois rappeler un fondateur.


Logo europe.svg Association des guides et scouts d'Europe

À l'AGSE, la dénomination est triple : on a d'abord le numéro, puis le nom de la ville, et puis celui du saint patron. Exemple : 1re Nantes - Saint Erwan F.S.E.

  • Les unités scoutes (masculines) ont toujours un numéro impair (1re, 3e, etc), tandis que les unités guides (féminines) ont toujours un numéro pair. Si une unité se dédouble, le nouveau groupe prendra généralement le numéro suivant : la 1re Tataouine-les-Bains se dédoublera pour donner la 3e Tatouine-les-Bains. De fait, ce sont bien les groupes qui ont un numéro, qui découle ipso facto sur les unités le composant (meute/troupe ou clairière/compagnie).
  • Les scouts et les guides appartiennent à des groupes distincts, la numérotation est propre à chaque ville. Typiquement, en Auvergne, il existe des unités à Chamalières 1re, 3e,...) alors qu'il existe également des unités dans la ville voisine de Clermont-Ferrand (3e Clermont-Ferrand).
  • Le saint patron clôt le nom. Parfois, il ne s'agit pas d'un saint mais d'un bienheureux ou d'un vénérable, voire plus rarement d'une personnalité non religieuse.

Pour finir, on clôt avec la mention "FSE" dans le nom, qui indique qu'il s'agit bien d'un groupe constitué valablement reconnu par l'association. Cela donne donc typiquement : Groupe AGSE 1re Nantes - Saint Erwan FSE

Spécialités : lorsque la troupe se spécialise (marine, montagne, nautique), on ajout la mention de la spécialité dans le nom, entre le numéro et le nom de la ville. Exemple : Groupe AGSE 1re nautique Nort-sur-Erdre - Saint-Martin FSE

Les clans et feux n'ont pas de numéro, et ont uniquement un saint patron. Ils sont rassemblés au niveau du district. Ex.: Clan Frédéric Ozanam du district Saint-Louis (rive droite Paris).

Attention : ces usages prévalent pour l'AGSE. Ils sont parfois légèrement différents dans d'autres pays de l'UIGSE.

Belgique

Les scouts.svg Les scouts - Fédération des scouts Baden-Powell de Belgique

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Logo Guides catholiques de Belgique.png Guides catholiques de Belgique

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Logo europe.svg Guides et scouts d'Europe - Belgique

La numérotation est la même qu'à l'AGSE.

Suisse

LogoMSdS.svg Mouvement scout de Suisse

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Logo ASFr(new).jpgAssociation des scouts fribourgeois

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Logo ASGe.pngAssociation du scoutisme genevois

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Jurassien.gifAssociation du scoutisme jurassien

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Logo ASV.jpgAssociation du scoutisme valaisan

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Logo asn 002.pngAssociation du scoutisme neuchâtelois

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Scoutisme Europeen Suisse.svg Scoutisme européen suisse

La numérotation est la même qu'à l'AGSE.

Canada

Logo scouts du canada.png Association des scouts du Canada

Avec l'Association des scouts du Canada, la numérotation des groupes se fait selon l'ordre de fondation du groupe et dans le district dans lequel il se situe. Les deux premiers groupes ayant été fondée dans le district duMontréal métropolitain sont le 1er groupe Saint-Jean-Berchmans et le 2e groupe Immaculée-Conception. Habituellement, le nom du groupe fait généralement référence à la paroisse où le groupe se situe ou un lieu géographique (ville ou quartier).

Il se peut que dans un district qu'il y ait des numéros manquants dans la numérotation ou bien des numéros en double ou triple. Cela peut se produire lorsqu'un district se scinde ou bien fusionne.

Si un district décide de se séparer, le nouveau district peux soit décider de recommencer la numérotation à partir de 1 ou bien garder les numéros historiques. Ce fut le cas dans les années 60 lorsque le district de l'Outaouais s'est séparé du district d'Ottawa. Les district de l'Outaouais a décidé de renuméroter les groupes à partir de 1 selon l'année de fondation et le district d'Ottawa de garder la numérotation historique.

Dans le cas d'une fusion de plusieurs districts, la règle générale est que les groupes gardent leur numérotation historique. C'est pourquoi il est possible de voir des dédoublement de numéros dans certains district. C'est pourquoi que dans le district de la Montérégie il a trois fois un 19e groupe et deux fois un 1er puisqu'il est issue d'une fusion de trois districts en 2012. Exception à la règle est le district des Trois-Rives qui a fait une renumérotation partielle des groupes dans la région de Gatineau.

Le district de Hearst avait un système différent de numérotation. Au lieu de compter selon l'ordre de fondation des groupes, ce district comptait selon l'ordre de fondation des unités. C'est pourquoi on retrouve le 1er louveteaux de Hearst, 2e castors de Hearst, 3e éclaireurs de Hearst, etc.

Dans le cas où dans un groupe, il y a plusieurs unités de la même branche, ces unités étaient aussi numérotées selon leur ordre de fondation dans le groupe. Dans la 71e Bon-Pasteur il y avait le 1er poste pionnier Léonce-Marsoliau et le 2e poste LaVérendrye. Il est aussi possible de voir des numérotation d'unité avec des lettres (meute A, meute B).

Association des aventuriers de Baden-Powell.svgAssociation des aventuriers de Baden-Powell

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