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Michel Tacq, né à Uccle (Belgique) le 10 juin 1927, décédé à Loverval (Belgique)le 22 mai 1994, est un dessinateur de l'Ecole Belge de BD, créateur de la [[Patrouille des Castors]], sous le pseudonyme de Mitacq.
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Durant ses jeunes années, Michel Tacq pratique le scoutisme, une activité qui jouera un rôle prépondérant dans sa future carrière de dessinateur de bande dessinée. Il est totémisé Toucan.  Dessinateur industriel de formation , MiTacq publie ses premières planches à l'âge de dix-sept ans et rejoint la célèbre agence World Press dès 1947. En 1954, la publication du premier épisode de 'La Patrouille des Castors' marque le début d'une longue et fructueuse collaboration avec Jean-Michel Charlier. La série se poursuit jusqu'à la disparition de l'auteur, survenue en 1994.  
'''Michel Tacq''', né à Uccle (Belgique) le [[10 juin]] [[1927]], décédé à Loverval (Belgique) le [[22 mai]] [[1994]], est un dessinateur de l'école belge de bande-dessinée, créateur de [[la Patrouille des Castors]], sous le pseudonyme de '''Mitacq'''.


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Il rejoint la célèbre agence World Press, société qui fournit à Spirou les aventures de Buck Danny et de nombreuses autres pages, dès [[1947]]. Pour son agence, il dessine sous le pseudonyme de Balou, une vingtaine de récits, sur des scénarios d’Octave Joly, quelques unes des « histoires de l’Oncle Paul ».


Mais son talent s'est exprimé sur d'autres fronts. En 1959, MiTacq illustre ainsi 'Jacques Le Gall', nouvelle série scénarisée par Charlier et publiée dans les pages de Pilote. En 1960, il n'hésite par à prêter son crayon à 'La Patrouille des Zoms', parodie de ses propres Castors, écrite par Yvan Delporte. De 1968 à 1979, assisté de René Follet, il prend en charge l'aspect graphique de 'Stany Derval', sur des textes d'André-Paul Duchâteau, de Jacques Stoquart, d'André Beckers et de Maurice Tillieux.
En [[1954]], la publication du premier épisode de ''La Patrouille des Castors'' marque le début d'une longue et fructueuse collaboration avec Jean-Michel Charlier. La série se poursuit jusqu'à la disparition de l'auteur, parfois avec d'autres scénaristes.


Quelques mois après sa disparition, le journal Spirou lui rend un hommage amplement justifié.
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Mais son talent s'est exprimé sur d'autres fronts. En [[1958]], il réalisa les 12 superbes dessins qui viendront agrémenter le calendrier de la [[Fédération des Scouts Catholiques]], en cette année de l'exposition universelle de Bruxelles (le logo de l'exposition figure d'ailleurs en médaillon sur chacune des pages de ce calendrier). Ce fut le seul calendrier que Mitacq réalisa entièrement.
 
En [[1959]], MiTacq illustre ainsi ''Jacques Le Gall'', nouvelle série scénarisée par Charlier et publiée dans les pages du magazine français ''Pilote''. En [[1960]], il n'hésite par à prêter son crayon à ''La Patrouille des Zoms'', parodie de ses propres Castors, écrite par Yvan Delporte. De [[1968]] à [[1979]], assisté de René Follet, il prend en charge l'aspect graphique de ''Stany Derval'', sur des textes d'André-Paul Duchâteau, de Jacques Stoquart, d'André Beckers et de Maurice Tillieux.
 
Quelques mois après sa disparition, le journal Spirou lui rendra un hommage amplement justifié.
 
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Version du 16 décembre 2017 à 22:04

Michel Tacq, né à Uccle (Belgique) le 10 juin 1927, décédé à Loverval (Belgique) le 22 mai 1994, est un dessinateur de l'école belge de bande-dessinée, créateur de la Patrouille des Castors, sous le pseudonyme de Mitacq.

Couverture d'un album de la Patrouille des Castors.

Durant ses jeunes années, Michel Tacq pratique le scoutisme à la troupe Saint Alène (38ème unité de la région Longchamp, de la Fédération des scouts catholiques), une activité qui jouera un rôle prépondérant dans sa future carrière de dessinateur de bande dessinée. Il est totémisé Toucan Bénévole. Dessinateur industriel de formation , MiTacq publie ses premières planches à l'âge de dix-sept ans sous le pseudonyme de Mitack, il exécute des petit boulots de dessinateur puis rejoint la revue belge « Plein jeu » à la suite de Frankin et Hergé. Il séjournera trois mois chez Pierre Joubert pour améliorer son style.

Il rejoint la célèbre agence World Press, société qui fournit à Spirou les aventures de Buck Danny et de nombreuses autres pages, dès 1947. Pour son agence, il dessine sous le pseudonyme de Balou, une vingtaine de récits, sur des scénarios d’Octave Joly, quelques unes des « histoires de l’Oncle Paul ».

En 1954, la publication du premier épisode de La Patrouille des Castors marque le début d'une longue et fructueuse collaboration avec Jean-Michel Charlier. La série se poursuit jusqu'à la disparition de l'auteur, parfois avec d'autres scénaristes.

A l'occasion du 9e jamboree mondial, qui s'est déroulé du 1er au 12 août 1957, à Sutton Coldfield, en Angleterre, Mitacq y fut envoyé par le journal Spirou comme correspondant de presse. De sérieuses inondations sont venues perturber le déroulement du jamboree, à tel point que le journal Spirou a envoyé en télégramme à Mitacq en demandant des détails pour informer les lecteurs de Spirou[1]. Mitacq a été fort marqué par sa participation à ce jamboree mondial et plus tard il confiait : « C'est une grande chance pour un jeune scout, de participer au moins une fois dans sa vie, à un jamboree mondial ».

Mais son talent s'est exprimé sur d'autres fronts. En 1958, il réalisa les 12 superbes dessins qui viendront agrémenter le calendrier de la Fédération des Scouts Catholiques, en cette année de l'exposition universelle de Bruxelles (le logo de l'exposition figure d'ailleurs en médaillon sur chacune des pages de ce calendrier). Ce fut le seul calendrier que Mitacq réalisa entièrement.

En 1959, MiTacq illustre ainsi Jacques Le Gall, nouvelle série scénarisée par Charlier et publiée dans les pages du magazine français Pilote. En 1960, il n'hésite par à prêter son crayon à La Patrouille des Zoms, parodie de ses propres Castors, écrite par Yvan Delporte. De 1968 à 1979, assisté de René Follet, il prend en charge l'aspect graphique de Stany Derval, sur des textes d'André-Paul Duchâteau, de Jacques Stoquart, d'André Beckers et de Maurice Tillieux.

Quelques mois après sa disparition, le journal Spirou lui rendra un hommage amplement justifié.


Notes et références


  1. Sa carte de presse et l'original de ce télégramme sont visibles au Musée du Scoutisme International auquel ils ont été légués par sa famille, peu après son décès.