Michel Rigal

De Scoutopedia
Révision datée du 22 avril 2008 à 08:53 par Cedsib (discussion | contributions) (article devant être réécrit)
Nuvola apps important.png   Suite à un problème de droit d'auteur, cet article doit être réécrit dans les plus brefs délais. Merci à celles et ceux qui pourront y contribuer

Il est aussi possible de le reformuler, mais en changeant sensiblement la structure de l'article. Il est d'ailleurs possible de le structurer plus qu'il ne l'est actuellement
Pour connaître les détails de ce problème, merci de consulter page de discussion.

Michel Rigal
Michel Rigal
Michel Rigal
Commissaire Général des Scouts de France.
6 avril 1914 · 11 août 1978

Personnalité scouts de France

Scouts de France.

Personnalité scoutisme français

Scoutisme Français.

Personnalité française

France.

Michel Rigal (6 avril 1914 à Paris, 11 août 1978 à Flims - Suisse) a été commissaire général des Scouts de France de 1952 à 1970. Il a également joué un rôle essentiel dans l’organisation de la politique jeunesse en France. Son père était industriel et sa mère professeur de piano. Marié, il était père de six enfants

Il fait ses études secondaires au lycée Carnot à Paris et la classe de khâgne au lycée Henri IV. Il entre chez les Scouts de France en 1929 à la 13ème Paris puis devient Chef de Troupe de la 18ème Paris (Saint-François-de-Sales). En 1934, il est breveté de Chamarande. Il passe son DES (maîtrise) de philosophie et de lettres et prépare l’agrégation.

Sous-lieutenant, il est fait prisonnier en 1940, et passe cinq ans dans différents camps de prisonniers en Allemagne où il anime le scoutisme parmi les détenus. Cette expérience le marquera profondément et le convaincra de la nécessiter l’ouvrir le scoutisme vers le monde.

Rentré de captivité en avril 1945, il devient commissaire national des Routiers. Il oriente alors la Route dans la direction des réflexions menées aussi bien autour de Cruiziat et Goutet qu’en stalag : catholicisme social, thème des mouvements de jeunesse, communautarisme ; mais il ne parvient pas à empêcher l’effondrement des effectifs Routiers entre 1945 et 1950. Commissaire général des Scouts de France en 1952, il succède à Georges Gauthier et engage progressivement l’évolution de l’association.

La guerre d’Algérie (1954-1962) est un moment difficile où il s’efforce de préserver l’unité d’un mouvement tiraillé en sens contraire notamment en 1957 lors de l’affaire Jean Muller. Ses prises de position sur la guerre seront très controversées ; il s'opposera notamment publiquement à Pierre Delsuc à ce sujet en 1960.

L’évolution initiée par Michel Rigal dans le mouvement se traduit notamment en 1964 par la division de la branche Eclaireurs (12-17 ans) en Rangers (12-14 ans) et Pionniers (14-17 ans). L’idée est d’adapter le scoutisme aux évolutions du monde contemporain. Il avouera en 1966 que la réforme n’était pas prête quand elle fut imposée.

Dans le cadre ses fonctions chez les Scouts de France, Michel Rigal devient secrétaire général de la la Conférence internationale catholique du scoutisme de 1962 à 1970. Président du Scoutisme Français, du Conseil français des mouvements de jeunesse, il contribue également à la fondation du Conseil national des associations de jeunesse et d’éducation populaire dont il devient le premier président de 1968 à 1970.

Il quitte ses fonctions de commissaire général des Scouts de France en novembre 1970 après avoir du gérer avec beaucoup de courage la crise que le mouvement traverse après 1968. Il devient jusqu’en 1975 secrétaire général de l’Union nationale des associations de parents d’élèves de l’enseignement libre malgré la paralysie qui le touche à partir de 1972.

Personnage charismatique, prophétique et chrétien rayonnant pour les uns, très contesté par les autres pour les réformes qu'il a promues, Michel Rigal a été l’un des acteurs de premier plan de l’éducation populaire dans la France des années 60.


Précédé par Michel Rigal Suivi par
Georges Gaultier
Scouts de France.svg

Commissaire général des Scouts de France
de 1953 à 1970.

Emile-Xavier Visseaux

Annexes

Voir aussi

Source