Marie Diémer

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Née le 11 septembre 1877 à Epinal, mort le le 3 juin 1938 à Fontainebleau .



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Marie Diémer est née le 11 septembre 1877 à Epinal, dans les Vosges où son père était notaire. Elle est l'aînée de deux filles.

Sa mère, née Suzanne Thorens était apparentée à la célèbre famille Koechlin, qui donna le jour notamment à Nicolas, promoteur du chemin de fer, à Daniel, chimiste éminent et à Charles, compositeur.

Marie, née dans une famille protestante, s'intéresse très tôt à la religion .Elle étudiera d'ailleurs pendant une dizaine d'années les religions anciennes, la philosophie et l'ethnologie. Pendant cette période, elle aura une abondante création littéraire : une pièce de Théâtre "La légende dorée d'Alsace" sera couronnée par l'Académie Française.

En 1913, elle participe à la fondation de l'association des infirmières visiteuses de France (AIV)avec Renée de Montmort qu'elle retrouvera ensuite pour fonder les Guides de France. Renée de Montmort est propriétaire d'un chateau à Argeronne, en Normandie, et Marie y passera de nombreux jours.

A partir de cette date, elle se consacre à l'action et à l'éducation sociale : lutte contre la tuberculose avec la création des logements Sanatoria et les cours à l'hôpital Laennec, participation à la Croix rouge américaine où elle forme les visiteuses de l'enfance, fondation d'une des premières écoles sociales à Levallois-Perret...

En 1920, elle découvre le scoutisme grâce à son amie Renée de Montmort. Elle avait fondé auparavant une association pour les femmes de toute confession les "gardiennes de la France" à forte connotation chevaleresque.

En 1922, elle assiste à Argeronne à la première réunion internationale des Eclaireuses réunissant des Girl-Guides de plusieurs pays.

En 1924, elle se convertit au catholicisme.

Elle devient plus active au sein des Guides de France et écrit "le livre de la forêt bleue" qui sera la base de la pédagogie des Jeannettes, comme le "livre de la jungle" est celle des louveteaux. Elle seconde Albertine Duhamel, miss Marx, une jeune cheftaine anglaise et Violette Thierry pour s'efforcer de fonder des unités.

En 1925, elle fait sa promesse à la 3ème Paris.

En 1929, elle est présente avec le Père Doncœur au Camp-école d'Argeronne, elle est chargée de la 2ème Région/GDF, puis des camps-écoles de cheftaines et des rapports internationaux.

Elle reçoit la Légion d'Honneur en 1934, devient membre du conseil supérieur de l'éducation physique. Avec Marie Jeanne Bassot, elle contribue au large développement des centres d'action sociale.

Elle meurt à Fontainebleau le 3 juin 1938.

Oeuvres sociales

  • les " Infirmières Visiteuses de France"
  • la "Société des Amis" pour aider les personnes des régions dévastées par la guerre.
  • Cours Antituberculeux
  • "Cours des Visiteuses de l'enfance"
  • "Le Secours aux Orphelins de guerre"...
  • Avec le travail des femmes remplaçant les hommes mobilisés, elle imagine encore en 1917, les premières "Surintendantes" d'usines et fonde la première Ecole Sociale qui deviendra par la suite "Pro Gallia".

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