« Marie-Thérèse Cheroutre » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
|||
Ligne 17 : | Ligne 17 : | ||
Diplômée d'études supérieures de philosophie et docteur en histoire, elle enseigne brièvement puis est appelée à Paris par les Guides de France où elle accueille en [[1953]] [[Olave Baden-Powell|Lady Baden Powell]] en France au nom des Guides de France dont elle sera commissaire générale de 1953 à 1979<ref name="Croix">[https://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Marie-Therese-Cheroutre-Le-guidisme-a-aide-les-femmes-a-prendre-des-responsabilites-_NG_-2007-07-27-524661 « Marie-Thérèse Cheroutre : « Le guidisme a aidé les femmes à prendre des responsabilités »], ''La Croix'', 25 juillet 2007.</ref>. | Diplômée d'études supérieures de philosophie et docteur en histoire, elle enseigne brièvement puis est appelée à Paris par les Guides de France où elle accueille en [[1953]] [[Olave Baden-Powell|Lady Baden Powell]] en France au nom des Guides de France dont elle sera commissaire générale de 1953 à 1979<ref name="Croix">[https://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Marie-Therese-Cheroutre-Le-guidisme-a-aide-les-femmes-a-prendre-des-responsabilites-_NG_-2007-07-27-524661 « Marie-Thérèse Cheroutre : « Le guidisme a aidé les femmes à prendre des responsabilités »], ''La Croix'', 25 juillet 2007.</ref>. | ||
Le [[21 octobre]] [[1978]], elle publie dans ''Le Monde'' un article sur ''Éducation et Mixité'' qu'on peut considérer comme une défense du [[guidisme]] dans le combat féministe. Elle manifeste aussi beaucoup de réticence envers la [[ coéducation]] prônée par les SDF. | Le [[21 octobre]] [[1978]], elle publie dans ''Le Monde'' un article sur ''Éducation et Mixité'' qu'on peut considérer comme une défense du [[guidisme]] dans le combat féministe. Elle manifeste aussi beaucoup de réticence envers la [[coéducation]] prônée par les SDF. Elle est également membre du premier conseil d'administration de l'OFAJ (Office Franco-Allemand pour la Jeunesse) et se voit attribuer de nombreux autres mandats. Ainsi, elle est déléguée par le Scoutisme français aux conférences mondiales de l'AMGE (Association Mondiale des Guides et Eclaireuses) de 1957 à 1981. | ||
De 1959 à 1965, elle assure une mission d'expertise à la Commission française de l'UNESCO qui attribue au mouvement scout en 1981 le premier Prix UNESCO de l'éducation pour la paix. Co-Fondatrice de la CICG ([[Conférence Internationale Catholique du Guidisme]]) reconnue en 1963 par le Saint-Siège, Marie-Thérèse Cheroutre en est la première secrétaire générale. Elle sera particulièrement en lien avec les guidismes d'Afrique et d'Amérique latine. De 1966 à 1972, elle est élue vice-présidente des OIC (Organisations Internationales Catholiques). | |||
Ainsi, en 1968, elle co-fonde le CNAJEP (Conseil National des Associations de Jeunesse et d’Education Populaire). | |||
Elle a été vice-présidente du Conseil national de la vie associative (CNVA) et de [[1984]] à [[1993]], membre du Conseil économique et social (CES) où elle préside le groupe des Associations. | Elle a été vice-présidente du Conseil national de la vie associative (CNVA) et de [[1984]] à [[1993]], membre du Conseil économique et social (CES) où elle préside le groupe des Associations. | ||
En 2000, elle obtient un doctorat d'histoire à l'université Paris 1 et publie sa thèse en 2002 ''« Le scoutisme au féminin »'' aux Editions du Cerf. Ses recherches l'amènent à participer aux travaux de la FONDA (Laboratoire d'idées de la vie associative) et de l'ADDES (Association pour le Développement des Données sur l'Economie Sociale). | |||
Marie-Thérèse Cheroutre meurt le 4 janvier 2020 à l’âge de 95 ans<ref name="SGDF">[https://www.sgdf.fr/actualites/toute-l-actualites/les-actualites/58-communiques-de-presse/2772-cp-marie-therese-cheroutre-s-en-est-allee « Marie-Thérèse Cheroutre s'en est allée »], ''Scouts et Guides de France'', 4 janvier 2020</ref>. | Marie-Thérèse Cheroutre meurt le 4 janvier 2020 à l’âge de 95 ans<ref name="SGDF">[https://www.sgdf.fr/actualites/toute-l-actualites/les-actualites/58-communiques-de-presse/2772-cp-marie-therese-cheroutre-s-en-est-allee « Marie-Thérèse Cheroutre s'en est allée »], ''Scouts et Guides de France'', 4 janvier 2020</ref>. | ||
Ligne 31 : | Ligne 37 : | ||
* Officier de l'Ordre national du Mérite<ref name="SGDF"/>. | * Officier de l'Ordre national du Mérite<ref name="SGDF"/>. | ||
== Voir aussi == | == Voir aussi == | ||
*[[Liste des Commissaires Générales des Guides de France]] | *[[Liste des Commissaires Générales des Guides de France]] | ||
{{commissaire générale GdF | {{commissaire générale GdF |
Version du 6 janvier 2020 à 20:50
Marie-Thérèse Cheroutre
Guides de France. |
France. |
Marie-Thérèse Cheroutre, née en 1924 à Sète, et morte le 4 janvier 2020, et une professeur de philosophie française. Elle a été Commissaire Générale des Guides de France de 1953 à 1979.
Biographie
Marie-Thérèse Cheroutre découvre le guidisme à Sète, juste avant la Seconde Guerre mondiale à l’âge de seize ans[1].
Diplômée d'études supérieures de philosophie et docteur en histoire, elle enseigne brièvement puis est appelée à Paris par les Guides de France où elle accueille en 1953 Lady Baden Powell en France au nom des Guides de France dont elle sera commissaire générale de 1953 à 1979[1].
Le 21 octobre 1978, elle publie dans Le Monde un article sur Éducation et Mixité qu'on peut considérer comme une défense du guidisme dans le combat féministe. Elle manifeste aussi beaucoup de réticence envers la coéducation prônée par les SDF. Elle est également membre du premier conseil d'administration de l'OFAJ (Office Franco-Allemand pour la Jeunesse) et se voit attribuer de nombreux autres mandats. Ainsi, elle est déléguée par le Scoutisme français aux conférences mondiales de l'AMGE (Association Mondiale des Guides et Eclaireuses) de 1957 à 1981.
De 1959 à 1965, elle assure une mission d'expertise à la Commission française de l'UNESCO qui attribue au mouvement scout en 1981 le premier Prix UNESCO de l'éducation pour la paix. Co-Fondatrice de la CICG (Conférence Internationale Catholique du Guidisme) reconnue en 1963 par le Saint-Siège, Marie-Thérèse Cheroutre en est la première secrétaire générale. Elle sera particulièrement en lien avec les guidismes d'Afrique et d'Amérique latine. De 1966 à 1972, elle est élue vice-présidente des OIC (Organisations Internationales Catholiques).
Ainsi, en 1968, elle co-fonde le CNAJEP (Conseil National des Associations de Jeunesse et d’Education Populaire).
Elle a été vice-présidente du Conseil national de la vie associative (CNVA) et de 1984 à 1993, membre du Conseil économique et social (CES) où elle préside le groupe des Associations.
En 2000, elle obtient un doctorat d'histoire à l'université Paris 1 et publie sa thèse en 2002 « Le scoutisme au féminin » aux Editions du Cerf. Ses recherches l'amènent à participer aux travaux de la FONDA (Laboratoire d'idées de la vie associative) et de l'ADDES (Association pour le Développement des Données sur l'Economie Sociale).
Marie-Thérèse Cheroutre meurt le 4 janvier 2020 à l’âge de 95 ans[2].
Publications
- Le scoutisme. Quel type d'hommes et quel type de femmes ? Quel type de chrétiens ?, avec Gérard Cholvy, Paris, Éditions du Cerf, 1994, 515 p. Modèle:Isbn
- Le scoutisme au féminin, histoire des Guides de France de 1923 à 1998, Paris, Éditions du Cerf, 2002, 628 p. Modèle:Isbn[3],[4].
Distinctions
Voir aussi
Précédée par | Marie-Thérèse Cheroutre | Suivie par |
Antoinette Reille |
Commissaire générale des Guides de France |
Marie-Edith Remilly |
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 « Marie-Thérèse Cheroutre : « Le guidisme a aidé les femmes à prendre des responsabilités », La Croix, 25 juillet 2007.
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 « Marie-Thérèse Cheroutre s'en est allée », Scouts et Guides de France, 4 janvier 2020
- ↑ Mathilde Dubesset, « Marie-Thérèse Cheroutre, Le Scoutisme au féminin. Les Guides de France, 1923-1998 », Clio. Histoire‚ femmes et sociétés, 18 | 2003, consulté le 4 janvier 2020.
- ↑ Yannick Ripa, « Ne pleure pas Jeannette », Libération, 31 octobre 2002