« Louvoyer » : différence entre les versions

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[[Image:Upwind course.svg|right|thumb|150px|Route en louvoyage : la flèche représente le lit du vent, en vert la route à suivre.]]
[[Image:Upwind course.svg|right|thumb|150px|Route en louvoyage : la flèche représente le lit du vent, le tracé vert représente la route à suivre.]]
'''Louvoyer''' ou '''tirer des bords''' signifie suivre une route en zigzags en [[virement de bord|virant de bord]] régulièrement afin de remonter au vent.  
'''Louvoyer''' ou '''tirer des bords''' signifie suivre une route en zigzags en [[virement de bord|virant de bord]] régulièrement afin de remonter au vent.  


Les [[allures]] de près, tribord et bâbord [[amure]]s, ne permettent pas d'aller dans la direction d'où souffle le vent. Il est donc nécessaire de louvoyer afin de gagner dans ce sens.
Les [[allures]] de près, tribord et bâbord [[amure]]s, ne permettent pas d'aller dans la direction d'où souffle le vent. Il est donc nécessaire de louvoyer afin de gagner dans ce sens.


Les voiliers anciens, aux voiles carrées, au tiers, etc. , ne permettaient pas de s'approcher de moins de 60°, voire pire, du lit du vent. Le louvoyage, avec des voiles lourdes et peu maniables, était alors peu recherché par les marins au long cours qui lui préféraient les [[allures]] de largue ou de vent arrière. Les capitaines ne le pratiquaient que contraints où à l'approche des ports afin de ne pas attendre trop longtemps les conditions favorables.
Les voiliers anciens, aux voiles carrées, au tiers, etc. , ne permettaient pas de s'approcher de moins de 60 °, voire pire, du lit du vent. Le louvoyage, avec des voiles lourdes et peu maniables, était alors peu recherché par les marins au long cours qui lui préféraient les [[allures]] de largue ou de vent arrière. Les capitaines ne le pratiquaient que contraints où à l'approche des ports afin de ne pas attendre trop longtemps les conditions favorables.


Les techniques modernes, sur les voiliers de la seconde moitié du XX° siècle ont rendu cette progression plus aisée, notamment avec les gréements type marconi. Une remontée à 45° du vent réel est considérée comme satisfaisante, soit un louvoyage de 90° bord sur bord. Les voiliers de compétition parviennent à des angles de remontée beaucoup plus pointus, donc de louvoyage plus serré.
Les techniques modernes, sur les voiliers de la seconde moitié du XX ° siècle ont rendu cette progression plus aisée, notamment avec les gréements type marconi. Une remontée à 45 ° du vent réel est considérée comme satisfaisante, soit un louvoyage de 90 ° bord sur bord. Les voiliers de compétition parviennent à des angles de remontée beaucoup plus pointus, donc de louvoyage plus serré.


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==

Version du 24 novembre 2009 à 23:26

Route en louvoyage : la flèche représente le lit du vent, le tracé vert représente la route à suivre.

Louvoyer ou tirer des bords signifie suivre une route en zigzags en virant de bord régulièrement afin de remonter au vent.

Les allures de près, tribord et bâbord amures, ne permettent pas d'aller dans la direction d'où souffle le vent. Il est donc nécessaire de louvoyer afin de gagner dans ce sens.

Les voiliers anciens, aux voiles carrées, au tiers, etc. , ne permettaient pas de s'approcher de moins de 60 °, voire pire, du lit du vent. Le louvoyage, avec des voiles lourdes et peu maniables, était alors peu recherché par les marins au long cours qui lui préféraient les allures de largue ou de vent arrière. Les capitaines ne le pratiquaient que contraints où à l'approche des ports afin de ne pas attendre trop longtemps les conditions favorables.

Les techniques modernes, sur les voiliers de la seconde moitié du XX ° siècle ont rendu cette progression plus aisée, notamment avec les gréements type marconi. Une remontée à 45 ° du vent réel est considérée comme satisfaisante, soit un louvoyage de 90 ° bord sur bord. Les voiliers de compétition parviennent à des angles de remontée beaucoup plus pointus, donc de louvoyage plus serré.

Voir aussi