« Louis Faure » : différence entre les versions

De Scoutopedia
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
(27 versions intermédiaires par 8 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
Louis Faure en 1912 a été le fondateur au Creusot (Saone et Loire) de la Milice Saint Michel qui est sans doute la première unité catholique française à pratiquer du scoutisme. Beaucoup de ses jeunes étaient des apprentis de usines metallurgiques locales.
{{Infobox personnalité
|naissance = [[1 février|1{{er}} février]] [[1896]]
|décès = [[9 avril]] [[1989]]
|image = Louis Faure.jpg
|largeur =
|légende =
|description = Fondateur de la Milice Saint-Michel
|type = Fondateur
|mouvement = personnalité sdf
|pays = France
}}
En [[1912]], '''Louis Faure''' a été le fondateur au Creusot (Saône-et-Loire) de la '''Milice Saint-Michel''' e{{référence nécessaire|qui est une des premières unités catholiques françaises à pratiquer du scoutisme}} avant la guerre de [[1914]]-[[1918]]. On y suit le ''Livre de l'Eclaireur'' du [[Maximin Léonce Royet|Capitaine Royet]], seul document disponible avant la traduction de ''[[Scouting for Boys]]''... Beaucoup de ses jeunes étaient des apprentis des usines métallurgiques locales (Schneider).


Louis Faure raconte l'entrée dans le tout nouveau mouvement [[SDF]] en aout 1922, alors que sa troupe du Creusot, au début du 1er camp national à Chamarande, vient juste de s'affilier, à condition de garder sa loi en douze articles, son uniforme et toutes ses coutumes propres: "Si, par souci de dignité, nous avons tenu à garder jusqu'à la fin du camp nos particularités, notre choix était fait dès ce moment. A peine rentrés chez nous, nous abandonnions notre traditionnel béret pour le chapeau à quatre bosses orné de la [[croix potencée]], symbole, pour nous, de notre attachement indéfectible à l'Association nationale."
Louis Faure raconte l'entrée dans le tout nouveau mouvement [[Scouts de France]] en août [[1922]]. Alors que sa troupe du Creusot, au début du 1{{er}} camp national à [[Chamarande (camp école)|Chamarande]], vient juste de s'affilier, à condition de garder sa loi en douze articles, son uniforme et toutes ses coutumes propres :
{{Citation|Si, par souci de dignité, nous avons tenu à garder jusqu'à la fin du camp nos particularités, notre choix était fait dès ce moment. A peine rentrés chez nous, nous abandonnions notre traditionnel béret pour le chapeau à quatre bosses orné de la [[croix potencée]], symbole, pour nous, de notre attachement indéfectible à l'Association nationale.}}


Plus tard Louis Faure fut commissaire provincial de Bourgogne -Nivernais et il a été responsable du domaine SDF de [[Le Breuil]], à proximité du Creusot, tout en suivant les questions de la [Route]].
Plus tard, Louis Faure, "Sanglier jovial", fut [[commissaire]] provincial de [[Province SDF Bourgogne|Bourgogne-Nivernais]] et s'est vu confier en [[1929]] le [[Le Breuil|Château du Breuil]] par l'industriel Eugène Schneider. [[Le Breuil]] accueillit les [[camp-école|camps-écoles]] des trois branches et les camps-écoles d'entraînement de la [[Route]] de [[1932]] à [[1938]]. Marié en [[1940]]. Après [[1948]], il s'occupa de la route des Anciens, et fut, en [[1961]], l'un des fondateurs des [[Amitiés de France]], dont il a été président jusqu'à en être démissionné en [[1976]].  


En 1927, il écrit: "La Route n'est pas l'aboutissement du scoutisme, elle en est le prolongement et l'adaptation dans un champ différent ".
Il mourut le [[9 avril]] [[1989]].


{{Citation|La Route n'est pas l'aboutissement du scoutisme, elle en est le prolongement et l'adaptation dans un champ différent|Louis Faure, [[1927]]}}
[[Image:Louis Faure 2.jpg|150px|left|thumb|''Louis Faure'']]


_____________________
== Bibliographie==
* ''[[1912]]-[[1967]], le scoutisme au Creusot, au [[Le Breuil|Breuil]], en France et au delà'', Chalon-sur Saône,  par Louis Faure en [[1971]].
* Article à sa mort dans la revue [[Kim (magazine)|Kim]] n°39 du [[Réseau Baden-Powell]], 3{{e}} trimestre [[1989]].
* ''[[De la Milice Saint-Michel du Creusot]]'', par sa fille Marie-France Faure, juin [[2012]].


Louis Faure : 1912-1967, le scoutisme au Creusot, au Breuil, en France et au delà, , Chalons-sur Saône, 1971


[[Catégorie: Fondateur]]
{{portail personnalités}}

Version du 7 avril 2018 à 21:11

Louis Faure
Louis Faure
Fondateur de la Milice Saint-Michel
1er février 1896 · 9 avril 1989

Fondateur

Fondateur.

Personnalité scouts de France

Scouts de France.

Personnalité française

France.

En 1912, Louis Faure a été le fondateur au Creusot (Saône-et-Loire) de la Milice Saint-Michel equi est une des premières unités catholiques françaises à pratiquer du scoutisme[réf. nécessaire] avant la guerre de 1914-1918. On y suit le Livre de l'Eclaireur du Capitaine Royet, seul document disponible avant la traduction de Scouting for Boys... Beaucoup de ses jeunes étaient des apprentis des usines métallurgiques locales (Schneider).

Louis Faure raconte l'entrée dans le tout nouveau mouvement Scouts de France en août 1922. Alors que sa troupe du Creusot, au début du 1er camp national à Chamarande, vient juste de s'affilier, à condition de garder sa loi en douze articles, son uniforme et toutes ses coutumes propres :

« Si, par souci de dignité, nous avons tenu à garder jusqu'à la fin du camp nos particularités, notre choix était fait dès ce moment. A peine rentrés chez nous, nous abandonnions notre traditionnel béret pour le chapeau à quatre bosses orné de la croix potencée, symbole, pour nous, de notre attachement indéfectible à l'Association nationale. »

Plus tard, Louis Faure, "Sanglier jovial", fut commissaire provincial de Bourgogne-Nivernais et s'est vu confier en 1929 le Château du Breuil par l'industriel Eugène Schneider. Le Breuil accueillit les camps-écoles des trois branches et les camps-écoles d'entraînement de la Route de 1932 à 1938. Marié en 1940. Après 1948, il s'occupa de la route des Anciens, et fut, en 1961, l'un des fondateurs des Amitiés de France, dont il a été président jusqu'à en être démissionné en 1976.

Il mourut le 9 avril 1989.

« La Route n'est pas l'aboutissement du scoutisme, elle en est le prolongement et l'adaptation dans un champ différent »

Louis Faure, 1927
Louis Faure

Bibliographie