« Le chef de sizaine » : différence entre les versions

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{{chants}}
{{chant
|introduction = Sur l'air de ''Les Deux gabiers'', de [[Théodore Botrel]]
|musique      = [[Théodore Botrel]]
|paroles      = IXème Lille
|date        = [[1925]]
|licence      =
|structure    = A


'''1.''' Il était un p'tit chef de sizaine, <br />
|refrain = <poem>Louv'teaux, chantons
Et la sizaine avait unsecond. <br />
Le chef de sizaine,
Après le second venait le troisième, <br />
Chantons le chef et son S'cond !</poem>
Trois autres Loups complétaient le rond.


'''Refrain :''' Louv'teaux, chantons <br />
|<poem>Il était un p'tit chef de sizaine,
Le chef de sizaine, <br />
Et la sizaine avait un second.
Chantons le chef et son S'cond !
Après le second venait le troisième,
Trois autres Loups complétaient le rond.</poem>


'''2.''' Le chef avait des ch'veux noirs d'ébène, <br />
|<poem>Le chef avait des ch'veux noirs d'ébène,
Le s'cond était tout rose et tout blond; <br />
Le s'cond était tout rose et tout blond ;
Au chef des yeux couleur de verveine, <br />
Au chef des yeux couleur de verveine,
Au s'cond des yeux couleur de charbon.
Au s'cond des yeux couleur de charbon.</poem>


'''3.''' L'chef mesurait un mètr' vingt à peine, <br />
|<poem>L'chef mesurait un mètr' vingt à peine,
Le s'cond était un' perche à houblon; <br />
Le s'cond était un' perche à houblon;  
L'un possédait un' petit' bedaine, <br />
L'un possédait un' petit' bedaine,
L'autre n'avait pas trac' de bedon.
L'autre n'avait pas trac' de bedon.</poem>


'''4.''' La voix du chef: un souffle, une haleine, <br />
|<poem>La voix du chef : un souffle, une haleine,
La voix du s'cond : un vrai coup d'canon; <br />
La voix du s'cond : un vrai coup d'canon;
Et quand le chef avait l'cœur en peine, <br />
Et quand le chef avait l'cœur en peine,
Le s'cond s'tordait comme un tir'bouchon.
Le s'cond s'tordait comme un tir'bouchon.</poem>
'''5.''' Le chef avait des idées soudaines, <br />
Le s'cond était plein de circonspection,  <br />
Mais entre eux deux, la chose est certaine, <br />
Régnait toujours la plus douce union.


'''6.''' Le chef disait: « La Meut' se promène »  <br />
|<poem>Le chef avait des idées soudaines,
Le s'cond disait: « Gardons la maison. »  <br />
Le s'cond était plein de circonspection,
Le chef, disait: « Mettez des bas d'laine » <br />
Mais entre eux deux, la chose est certaine,
Le s'cond disait: «Non, des bas d'coton!
Régnait toujours la plus douce union.</poem>


'''7.''' Quand l'chef voulait camper dans la plaine  <br />
|<poem>Le chef disait: « La Meut' se promène »
Le s'cond allait camper sur les monts; <br />
Le s'cond disait: « Gardons la maison. »
Le chef trouvait la marmit' trop pleine, <br />
Le chef, disait: « Mettez des bas d'laine »
Le s'cond faisait doubler les rations!
Le s'cond disait: « Non, des bas d'coton ! »</poem>


'''8.''' Mais pour tous deux le grave problème  <br />
|<poem>Quand l'chef voulait camper dans la plaine
Etait celui de la direction: <br />
Le s'cond allait camper sur les monts ;
Ils divergeaient, c'est là chose humaine,  <br />
Le chef trouvait la marmit' trop pleine,
Tout en étant d'accord sur le fond!
Le s'cond faisait doubler les rations !</poem>


'''9.''' Le chef disait: J'voudrais un' cheftaine,  <br />
|<poem>Mais pour tous deux le grave problème
Les parisiens trouv'nt que c'est très bon...  <br />
Etait celui de la direction :
Le s'cond disait: Prends-en deux douzaines,  <br />
Ils divergeaient, c'est là chose humaine,
Un' seul' culott' vaut vingt-quatr' jupons!
Tout en étant d'accord sur le fond !</poem>


'''10.''' Au bout d'un an, de tout' la Sizaine, <br />
|<poem>Le chef disait : J'voudrais un' cheftaine,
Trois étaient morts, trois à Charenton : <br />
Les parisiens trouv'nt que c'est très bon...
- C'est c' qu'on appell' l'Systèm' des Sizaines,  <br />
Le s'cond disait : Prends-en deux douzaines,
- Essayez-le, l'Système a du bon.
Un' seul' culott' vaut vingt-quatr' jupons !</poem>


''IXème Lille 1925''
|<poem>Au bout d'un an, de tout' la Sizaine,
[[Catégorie:Chants]]
Trois étaient morts, trois à Charenton :
[[Catégorie:Chants louveteaux]]
- C'est c' qu'on appell' l'Systèm' des Sizaines,
{{Portail animation}}
- Essayez-le, l'Système a du bon.</poem>
}}
 
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[[Catégorie:Chant|Chef de sizaine]]
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Notes-musique.png Ce chant n'est probablement pas sous licence libre, et appartient à son auteur/éditeur et à ses ayants-droits. Ils doivent être précisés en tête d'article, de même que la licence. Utiliser la page de discussion pour en parler.
Sur l'air de Les Deux gabiers, de Théodore Botrel
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Refrain — Couplets : 123 • 4 • 5 • 6 • 7 • 8 • 9 • 10


1er couplet

Il était un p'tit chef de sizaine,
Et la sizaine avait un second.
Après le second venait le troisième,
Trois autres Loups complétaient le rond.



Refrain

Louv'teaux, chantons
Le chef de sizaine,
Chantons le chef et son S'cond !



2e couplet

Le chef avait des ch'veux noirs d'ébène,
Le s'cond était tout rose et tout blond ;
Au chef des yeux couleur de verveine,
Au s'cond des yeux couleur de charbon.


Refrain

3e couplet

L'chef mesurait un mètr' vingt à peine,
Le s'cond était un' perche à houblon;
L'un possédait un' petit' bedaine,
L'autre n'avait pas trac' de bedon.


Refrain

4e couplet

La voix du chef : un souffle, une haleine,
La voix du s'cond : un vrai coup d'canon;
Et quand le chef avait l'cœur en peine,
Le s'cond s'tordait comme un tir'bouchon.


Refrain

5e couplet

Le chef avait des idées soudaines,
Le s'cond était plein de circonspection,
Mais entre eux deux, la chose est certaine,
Régnait toujours la plus douce union.


Refrain

6e couplet

Le chef disait: « La Meut' se promène »
Le s'cond disait: « Gardons la maison. »
Le chef, disait: « Mettez des bas d'laine »
Le s'cond disait: « Non, des bas d'coton ! »


Refrain

7e couplet

Quand l'chef voulait camper dans la plaine
Le s'cond allait camper sur les monts ;
Le chef trouvait la marmit' trop pleine,
Le s'cond faisait doubler les rations !


Refrain

8e couplet

Mais pour tous deux le grave problème
Etait celui de la direction :
Ils divergeaient, c'est là chose humaine,
Tout en étant d'accord sur le fond !


Refrain

9e couplet

Le chef disait : J'voudrais un' cheftaine,
Les parisiens trouv'nt que c'est très bon...
Le s'cond disait : Prends-en deux douzaines,
Un' seul' culott' vaut vingt-quatr' jupons !


Refrain

10e couplet

Au bout d'un an, de tout' la Sizaine,
Trois étaient morts, trois à Charenton :
- C'est c' qu'on appell' l'Systèm' des Sizaines,
- Essayez-le, l'Système a du bon.


Refrain

Le chef de sizaine
Musique Théodore Botrel
Paroles IXème Lille
Écrit en 1925
Licence



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