« La loi scoute (par Michel Menu) » : différence entre les versions

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'''5. Le scout est courtois et chevaleresque'''<br />
'''5. Le scout est courtois et chevaleresque'''<br />
Il y a « des manières » de rendre service qui donnent à ceux qui en bénéficient l’impression qu’on trouve plaisir … à les aider. Offrir sa place à un grand-père, souhaiter l’anniversaire à sa maman, aider l’Aumônier à ranger sa valise-chapelle, c’est, pour un garçon qui n’est pas un pleutre, un geste normal. <br />
Il y a « des manières » de rendre service qui donnent à ceux qui en bénéficient l’impression qu’on trouve plaisir … à les aider. Offrir sa place à un grand-père, souhaiter l’anniversaire à sa maman, aider l’Aumônier à ranger sa valise-chapelle, c’est, pour un garçon qui n’est pas un pleutre, un geste normal. <br />
Mais il y a des « petits suppléments » qui ne coûtent rien, des discrétions qui sont signes d’amour des surprises qui multiplient par cent la qualité du service que l’on rend. La fleur qu’on glisse dans un cadeau, la carte postale qu’on adresse en remerciement au paysan qui nous a reçu pour un camp. Le scout en est le spécialiste. On n’a pas toujours l’occasion de sauver les survivants d’un sous-marin en détresse ! Mais, quand on est observateur, on a tous les jours l’occasion de nettoyer les abords d’un puit dans une ferme près de laquelle on camp ou de redresser un calvaire et d’y mettre des fleurs – d’enlever un arbre tombé en travers d’un chemin ou de réparer une barrière endommagée – de faire discrètement une petite vaisselle pendant que sa mère est partie faire les courses – de se lever 5 minutes avant les autres, pour cirer les chaussures des boys de sa patrouille.
Mais il y a des « petits suppléments » qui ne coûtent rien, des discrétions qui sont signes d’amour des surprises qui multiplient par cent la qualité du service que l’on rend. La fleur qu’on glisse dans un cadeau, la carte postale qu’on adresse en remerciement au paysan qui nous a reçu pour un camp. Le scout en est le spécialiste. On n’a pas toujours l’occasion de sauver les survivants d’un sous-marin en détresse ! Mais, quand on est observateur, on a tous les jours l’occasion de nettoyer les abords d’un puit dans une ferme près de laquelle on campe ou de redresser un calvaire et d’y mettre des fleurs – d’enlever un arbre tombé en travers d’un chemin ou de réparer une barrière endommagée – de faire discrètement une petite vaisselle pendant que sa mère est partie faire les courses – de se lever 5 minutes avant les autres, pour cirer les chaussures des boys de sa patrouille.


'''6. Le scout voit dans la nature l’œuvre de Dieu. Il aime les plantes et les animaux.''' <br />
'''6. Le scout voit dans la nature l’œuvre de Dieu. Il aime les plantes et les animaux.''' <br />
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