« La Madelon » : différence entre les versions

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Version du 3 septembre 2007 à 22:39

Notedemusique.png Ce chant n'est pas sous copyright, soit parce qu'il s'agit d'un chant traditionnel, soit parce que son auteur est décédé depuis plus de 70 ans. Vous êtes donc libre de le réutiliser sans contrepartie.
Si vous pensez que ce n'est pas le cas, merci de le signaler en page de discussion

Ce chant composé en 1914 a été rendu célèbre par les comiques troupiers, dits «tourlourous», se produisant devant les Poilus en permission durant la première guerre mondiale ; notamment par Charles-Joseph Pasquier, dit Bach. Il devint alors un chant emblématique, et fait toujours aujourd'hui partie du répertoire musical de base de l'armée française.

Comme de nombreux chants anciens passés à la postérité, il présente des variantes au niveau des paroles. Le début du refrain est ainsi parfois «Quand Madelon», parfois simplement «La Madelon» ; on entend très souvent au quatrième couplet «Un caporal en képi de fantaisie», alors que l'original semble être «Un caporal anquit une fantaisie», ce qui est aujourd'hui difficilement compréhensible. On entend aussi des versions humoristiques dans lesquelles on répond au texte original, par exemple au second couplet : «... et que l'on épousera. - Ça c'est c'qu'elle croit !»

Auteur : Louis Bousquet

Compositeur : Camille Robert

Cassette.jpg

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Pour le repos, le plaisir du militaire
Il est là-bas à deux pas de la forêt
Une maison aux murs tout couverts de lierre
"Aux tourlouroux", c'est le nom du cabaret
La servante est jeune et gentille
Légère comme un papillon
Comme son vin, son œil pétille
Nous l'appelons la Madelon
Nous en rêvons la nuit, nous y pensons le jour,
Ce n'est que Madelon, mais pour nous c'est l'amour.

Quand Madelon vient nous servir à boire,
Sous la tonnelle, on frôle son jupon.
Et chacun lui raconte une histoire,
Une histoire à sa façon.
La Madelon pour nous n'est pas sévère
Quand on lui prend la taille ou le menton,
Elle rit c'est tout l 'mal qu 'elle sait faire.
Madelon, Madelon, Madelon !

Nous avons tous au pays une payse
Qui nous attend et que l'on épousera.
Mais elle est loin, bien trop loin pour qu'on lui dise,
Ce qu'on fera quand la classe rentrera.
En comptant les jours, on soupire,
Et quand le temps nous semble long,
Tout ce qu'on ne peut pas lui dire,
On va le dire à Madelon.
On l'embrass' dans les coins.
Elle dit: « Veux-tu finir... »
On s'figure que c'est l'autre, çà nous fait bien plaisir.

Un caporal anquit une fantaisie
S'en vint trouver Madelon un bon matin.
Et fou d'amour, lui dit qu'elle était jolie,
Et qu'il venait pour lui demander sa main.
La Madelon, pas bête en somme,
Lui répondit en souriant :
« Pourquoi épouserais-je un seul homme
Quand j'aime tout un régiment ? »
Tes amis vont venir, tu n'auras pas ma main,
J'en ai bien trop besoin pour leur servir du vin.

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