« La Blanche Hermine » : différence entre les versions

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{{chants}}
{{chant
<small>Gilles Servat</small>
|introduction = Cette chanson écrite en [[1970]] est une revendication de l'identité bretonne (l'hermine est l'animal emblématique du Duché de Bretagne). Elle est largement marquée d'une idéologie indépendantiste bretonne (au 2° couplet, «''faire la guerre aux Francs''» fait référence à la lutte indépendantiste contre les Français), qui est d'ailleurs revendiquée par l'auteur-interprète. Il ne s'agit donc pas d'un chant chouan ou vendéen, contrairement à une opinion largement répandue. <br/>
Gilles Servat s'est lui-même élevé contre la récupération faite de ce chant par des groupes politiques professant des opinions différentes des siennes, notamment dans un texte récité en début de concert et intitulé ''touche pas à la Blanche Hermine''.<br/>
''NB : la version du [[Hodari]],carnet de chants des [[Scouts d'Europe]] remplace Francs par front, au détriment de la rime mais évitant la polémique.''<br/>
© Gilles Servat
{{voir wp|La Blanche Hermine (chanson)}}
|auteur=Gilles Servat
|date = [[1970]]
|licence = copyright
|mp3=<flashmp3>Blanchehermine.mp3|download</flashmp3>
|refrain=<poem>La voilà la Blanche Hermine
Vivent la mouette et l’ajonc !
La voilà la Blanche Hermine
Vive Fougères et Clisson !</poem>|structure=A|
<poem>J’ai rencontré ce matin
Devant la haie de mon champ
Une troupe de marins,
D’ouvriers, de paysans.
Où allez-vous camarades
Avec vos fusils chargés
Nous tendrons des embuscades
Viens rejoindre notre armée.</poem>
|<poem>Où allez-vous camarades
Avec vos fusils chargés
Nous tendrons des embuscades
Viens rejoindre notre armée.
Ma mie dit que c’est folie
D’aller faire la guerre aux Francs.
Moi je dis que c’est folie
D’être enchaîné plus longtemps.</poem>
|<poem>Elle aura bien de la peine
Pour élever les enfants.
Elle aura bien de la peine
Car je m’en vais pour longtemps.</poem>
|<poem>Je viendrai à la nuit noire
Tant que la guerre durera.
Comme les femmes en noir,
Triste et seule, elle attendra.</poem>
|<poem>Et sans doute pense-t-elle
Que je suis en déraison.
De la voir, mon cœur se serre,
Là-bas, devant la maison.</poem>
|<poem>Et si je meurs à la guerre,
Pourra-t-elle me pardonner
D’avoir préféré ma terre
A l’amour qu’elle me donnait ?</poem>
|<poem>J’ai rencontré ce matin
Devant la haie de mon "chant"
Une troupe d'ouvriers,
De marins, de paysans.</poem>}}


1. J’ai rencontré ce matin<br />
<br clear="all" />
Devant la haie de mon champ<br />
Une troupe de marins,<br />
D’ouvriers, de paysans.<br />
Où allez-vous camarades<br />
Avec vos fusils chargés<br />
Nous tendrons des embuscades<br />
Viens rejoindre notre armée.<br />


'''Refrain :''' La voilà la Blanche Hermine<br />
==Lien interne==
Vivent la mouette et l’ajonc !<br />
Ce chant a notamment été publié dans :
La voilà la Blanche Hermine<br />
{{chansonnier diapason rouge volume 1}}
Vive Fougères et Clisson !<br />
{{chansonnier hodari}}


2. Où allez-vous camarades<br />
{{portail chants}}
Avec vos fusils chargés<br />
Nous tendrons des embuscades<br />
Viens rejoindre notre armée.<br />
Ma mie dit que c’est folie<br />
D’aller faire la guerre aux francs.<br />
Moi je dis que c’est folie<br />
D’être enchaîné plus longtemps.<br />


3. … Elle aura bien de la peine<br />
[[Catégorie:Chant|Blanche Hermine]]
Pour élever les enfants.<br />
[[Catégorie:Chant d'auteur|Blanche Hermine]]
Elle aura bien de la peine<br />
[[Catégorie:Chant MP3|Blanche Hermine]]
Car je m’en vais pour longtemps.<br />
 
4. … Je viendrai à la nuit noire<br />
Tant que la guerre durera.<br />
Comme les femmes en noir,<br />
Triste et seule, elle attendra.<br />
 
5. … Et sans doute pense-t-elle<br />
Que je suis en déraison.<br />
De la voir, mon cœur se serre,<br />
Là-bas, devant la maison.<br />
 
6. … Et si je meurs à la guerre,<br />
Pourra-t-elle me pardonner<br />
D’avoir préféré ma terre<br />
A l’amour qu’elle me donnait ?<br />
 
7. … J’ai rencontré ce matin<br />
Devant la haie de mon "chant"<br />
Une troupe d'ouvriers,<br />
De marins, de paysans.<br />
 
 
{{Portail animation}}
 
[[Catégorie:Chants]]
[[Catégorie:Folklore]]

Version du 31 décembre 2013 à 09:32

Notes-musique.png Ce chant n'est pas sous licence libre, et appartient à son auteur/éditeur et à ses ayants-droits. Tous droits réservés à ces derniers.

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Cette chanson écrite en 1970 est une revendication de l'identité bretonne (l'hermine est l'animal emblématique du Duché de Bretagne). Elle est largement marquée d'une idéologie indépendantiste bretonne (au 2° couplet, «faire la guerre aux Francs» fait référence à la lutte indépendantiste contre les Français), qui est d'ailleurs revendiquée par l'auteur-interprète. Il ne s'agit donc pas d'un chant chouan ou vendéen, contrairement à une opinion largement répandue.

Gilles Servat s'est lui-même élevé contre la récupération faite de ce chant par des groupes politiques professant des opinions différentes des siennes, notamment dans un texte récité en début de concert et intitulé touche pas à la Blanche Hermine.
NB : la version du Hodari,carnet de chants des Scouts d'Europe remplace Francs par front, au détriment de la rime mais évitant la polémique.
© Gilles Servat


Wikipedia-logo.png Voir l'article Wikipédia : La Blanche Hermine (chanson)

Accès direct aux couplets
Refrain — Couplets : 123 • 4 • 5 • 6 • 7 • 8


1er coupletdownload</flashmp3>

Refrain

La voilà la Blanche Hermine
Vivent la mouette et l’ajonc !
La voilà la Blanche Hermine
Vive Fougères et Clisson !



2e couplet


J’ai rencontré ce matin
Devant la haie de mon champ
Une troupe de marins,
D’ouvriers, de paysans.
Où allez-vous camarades
Avec vos fusils chargés
Nous tendrons des embuscades
Viens rejoindre notre armée.


Refrain

3e couplet

Où allez-vous camarades
Avec vos fusils chargés
Nous tendrons des embuscades
Viens rejoindre notre armée.
Ma mie dit que c’est folie
D’aller faire la guerre aux Francs.
Moi je dis que c’est folie
D’être enchaîné plus longtemps.


Refrain

4e couplet

Elle aura bien de la peine
Pour élever les enfants.
Elle aura bien de la peine
Car je m’en vais pour longtemps.


Refrain

5e couplet

Je viendrai à la nuit noire
Tant que la guerre durera.
Comme les femmes en noir,
Triste et seule, elle attendra.


Refrain

6e couplet

Et sans doute pense-t-elle
Que je suis en déraison.
De la voir, mon cœur se serre,
Là-bas, devant la maison.


Refrain

7e couplet

Et si je meurs à la guerre,
Pourra-t-elle me pardonner
D’avoir préféré ma terre
A l’amour qu’elle me donnait ?


Refrain

8e couplet

J’ai rencontré ce matin
Devant la haie de mon "chant"
Une troupe d'ouvriers,
De marins, de paysans.


Refrain


La Blanche Hermine
Auteur(s) Gilles Servat
Écrit en 1970
Licence

Sous copyright de ses ayants-droits.

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<flashmp3>Blanchehermine.mp3



Lien interne

Ce chant a notamment été publié dans :