« Léon Chancerel » : différence entre les versions

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{{citation|En  1927,  j'étais  assez  désorienté et même tout près de désespérer de ce  théâtre  à  quoi  j'avais  consacré toutes  mes  forces.  C'est  alors  que je connus les [[scouts de France]]. Et tout  de  suite  un  accord  spirituel  se fit entre nous : je compris que ce terrain  neuf  était  éminemment  propice à la floraison de ce théâtre nouveau qui nous est si cher . On pouvait  tenter  là  avec  l'expérience de  certaines      conventions    nouvelles,  la  formation  d'une  équipe  de création dramatique collective, au sein d'une communauté bien définie, conformément à une doctrine et à une technique déterminées,  inspirées  en  grande  partie de  la  pensée  profonde  de  Copeau.}}
{{citation|En  1927,  j'étais  assez  désorienté et même tout près de désespérer de ce  théâtre  à  quoi  j'avais  consacré toutes  mes  forces.  C'est  alors  que je connus les [[scouts de France]]. Et tout  de  suite  un  accord  spirituel  se fit entre nous : je compris que ce terrain  neuf  était  éminemment  propice à la floraison de ce théâtre nouveau qui nous est si cher . On pouvait  tenter  là  avec  l'expérience de  certaines      conventions    nouvelles,  la  formation  d'une  équipe  de création dramatique collective, au sein d'une communauté bien définie, conformément à une doctrine et à une technique déterminées,  inspirées  en  grande  partie de  la  pensée  profonde  de  Copeau.}}


En [[1929]], à la demande du Père Doncœur, il réalise une "commémoration de Noël" avec les Scouts de France [[SDF]].  Le premier Noel Routier a lieu le 24 décembre dans une grange à Valenton. Il crée alors un centre dramatique, le "Centre d'études et de représentations théâtrales scoutes". Les célèbres [[Comédiens routiers|comédiens routiers]] en sont le théâtre-école d'application et Chancerel puise dans les clans, notamment celui de la 14ème Paris. De [[1929]] à [[1939]], les "[[Comédiens routiers|comédiens routiers]]" qui ont un [[Répertoire comédiens routiers|répertoire]] conséquent, tournent dans les petites villes à l'invitation des groupes locaux, suscitant de multiples vocations mais ne recevant qu'un appui limité du Quartier Général [[SDF]].  
En [[1929]], à la demande du [[Père Doncœur]], il réalise une "commémoration de Noël" avec les Scouts de France [[SDF]].  Le premier [[Noël Routier]] a lieu le 24 décembre dans une grange à Valenton. Il crée alors un centre dramatique, le "Centre d'études et de représentations théâtrales scoutes". Les célèbres [[Comédiens routiers|comédiens routiers]] en sont le théâtre-école d'application et Chancerel puise dans les clans, notamment celui de la 14ème Paris. De [[1929]] à [[1939]], les "[[Comédiens routiers|comédiens routiers]]" qui ont un [[Répertoire comédiens routiers|répertoire]] conséquent, tournent dans les petites villes à l'invitation des groupes locaux, suscitant de multiples vocations mais ne recevant qu'un appui limité du [[QG]] [[SDF]].  





Version du 1 novembre 2012 à 19:12

Léon Chancerel
Léon Chancerel
Créateur du "Centre d’études et de représentations théâtrales scoutes"
1886 · 1965

Artiste scout

Artiste scout.

Personnalité scouts de France

Scouts de France.

Personnalité française

France.

Léon Chancerel (1886-1965) fut la cheville ouvrière de la rénovation dramatique amorcée par Jacques Copeau dès 1913 au Théâtre du Vieux-Colombier. Il lança un art dramatique scout et créa la Compagnie des "Comédiens Routiers".

« En 1927, j'étais assez désorienté et même tout près de désespérer de ce théâtre à quoi j'avais consacré toutes mes forces. C'est alors que je connus les scouts de France. Et tout de suite un accord spirituel se fit entre nous : je compris que ce terrain neuf était éminemment propice à la floraison de ce théâtre nouveau qui nous est si cher . On pouvait tenter là avec l'expérience de certaines conventions nouvelles, la formation d'une équipe de création dramatique collective, au sein d'une communauté bien définie, conformément à une doctrine et à une technique déterminées, inspirées en grande partie de la pensée profonde de Copeau. »

En 1929, à la demande du Père Doncœur, il réalise une "commémoration de Noël" avec les Scouts de France SDF. Le premier Noël Routier a lieu le 24 décembre dans une grange à Valenton. Il crée alors un centre dramatique, le "Centre d'études et de représentations théâtrales scoutes". Les célèbres comédiens routiers en sont le théâtre-école d'application et Chancerel puise dans les clans, notamment celui de la 14ème Paris. De 1929 à 1939, les "comédiens routiers" qui ont un répertoire conséquent, tournent dans les petites villes à l'invitation des groupes locaux, suscitant de multiples vocations mais ne recevant qu'un appui limité du QG SDF.


En 1935 , frappé par l'absence de spectacles destinés à l'enfance, Chancerel décide de faire un effort dans ce sens, en fondant le "Théâtre de l'Oncle Sébastien". Tous les jeudis les Comédiens-Routiers présentèrent des spectacles conçus et réalisés pour des spectateurs de six à quatorze ans. Jacques Copeau dira : "Leur effort se rattache à cet espoir de renouvellement du théâtre. Il mérite mieux que l'encouragement, un dévouement sérieux de la part de tous ceux qui aiment le théâtre et croient en sa mission."

Après l'Exposition Internationale de Paris en 1937, il put construire son propre théâtre le "Centre dramatique de la Jeunesse" appelé "Centre Kellermann".

Bien au delà du scoutisme Léon Chancerel fut un acteur, un auteur et un metteur en scène qui joua un rôle déterminant dans le théâtre amateur, les troupes populaires, le théâtre des jeunes. Il a spécialement travaillé l'art du masque et le "grommelot". Il a consigné son enseignement dans plusieurs collections : le Bulletin des Comédiens-Routiers, le Bulletin d'Art Dramatique, et "Prospéro".



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