Léon Ashkénazi

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Léon Ashkénazi
Couverture de son livre La parole et l'écrit
Couverture de son livre La parole et l'écrit
21 juillet 1922 · 21 octobre 1996

Spirituel

Spirituel.

Personnalité éclaireuses et éclaireurs israélites de France

Éclaireuses et éclaireurs israélites de France.

Personnalité française

France.

Léon Ashkénazi (21 juin 1922 - 21 octobre 1996), très connu en France sous son totem de Manitou, est un rabbin franco-israélien ayant joué un rôle très important dans le scoutisme israélite français.

Biographie[modifier | modifier le wikicode]

Après une enfance algérienne interrompue par la Seconde Guerre mondiale, il participe à la renaissance du judaïsme français d'après-guerre, combinant sa formation kabbalistique aux enseignements du philosophe Jacob Gordin pour faire redécouvrir la pensée juive à une génération qui en fait, avec André Neher et Emmanuel Levinas, l’un de ses maitres à penser. À la suite de la Guerre des Six Jours, il émigre en Israël puis devient l’un des plus importants porte-paroles du sionisme religieux en France.

Manitou et le scoutisme[modifier | modifier le wikicode]

Il entre en 1940 à Oran chez les Éclaireurs israélites de France et crée une équipe de routiers. Mais, étant juif d'Algérie, le gouvernement de Vichy lui retire sa nationalité française. En 1943, il s'engage dans l'armée d'Afrique, devient aumônier militaire et est blessé.

Léon Ashkénazi reçoit alors à une circulaire de Robert Gamzon (Castor). Il rejoint l’école des cadres Gilbert Bloch d'Orsay, dont il est un instructeur dès la 1re promotion. Il y rencontre sa future épouse, Esther (Bambi). Le jeune rabbin demeure à l'École d'Orsay pour enseigner le judaïsme, tandis que Robert Gamzon et d’autres EI choisissent de partir en Israël dès 1949.

Devenu directeur de l'école d'Orsay, il est commissaire général des EEIF (de 1954 à 1955). Son totem Manitou Romantique évoque l'indianisme mais aussi sa force intellectuelle. Il a joué un rôle déterminant dans la reconstitution du scoutisme israélite en France.

Plus tard il s'installe en Israël.

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]


Précédé par Léon Ashkénazi Suivi par
Sigismond Haït
EEIF 2013.png

Commissaire général des Éclaireuses et éclaireurs israélites de France
de 1954 à 1955.

Lucien Fayman