« Jeanine Chabrol » : différence entre les versions

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m (erreur de nom et de date de naissance (source officielle à St Thierry))
m (Labo-Scout a déplacé la page Jeannine Chabrol vers Jeanine Chabrol : Erreur d'état civil : Jeanine, Marie, Madeleine, Paulette CHABROL, née à Paris 8ème le 28 juillet 1903)
(Aucune différence)

Version du 24 mars 2016 à 16:40

Nièce du chanoine Cornette, Jeanine Chabrol fut la première cheftaine des Genêts à Saint Louis, en 1921. Sportive (natation, bicyclette, randonnée) et cultivée (diplôme d'études supérieures, licence de philosophie, licence de science), la cheftaine Chabrol fut pendant cinq ans l'Akéla de la Ve Paris et la première cheftaine de louveteaux Scouts de France.

Avec Jean Duriez-Maury et Jean-Pierre Demaldent, ils décident d'adopter la pédagogie louveteaux de Vera Barclay et on peut dire que le 20 janvier 1922, la branche louveteaux des SDF était lancée. En 1923 elle participe au premier camp-école de louvetisme à Chamarande avec le P. Sevin et Vera Barclay.

Jeanine Chabrol, dont le totem était "la Louve solitaire des premiers soirs de Jungle", remplace à la XXIIe Paris Marc Lallier qui rentre au séminaire en 1927. Quand, pour ses études, elle part au lycée français de Londres en 1929, c'est la cheftaine Françoise Pistre qui prend sa relève à la XXIIe. A Londres, Jeannine Chabrol fonde une meute rattachée au SDF, et y retrouve Vera Barclay.

Rentrée en France en 1931, elle est nommée Commissaire Louveteaux pour le district de Paris-Centre. Elle est l’assistante (ACNL) de Henri Gasnier alors Commissaire National Louveteaux (CNL) en 1932. Sous le titre de "Troupe Notre-Dame de France", ses cheftaines se réunissent chaque mois pour des réunions de formation. Et à Pâques, c'est sous la tente qu'elle campe avec le Père Livragne.

Elle fait partie de la dizaine de cheftaines qui suivirent les retraites spirituelles de l' Ordre Scout que lançait le P. Sevin vers 1931 (avec les sœurs Rajat, Mlle Rozen de la Villéon, Madeleine Bergeaud). Comme cette dernière d'ailleurs, lassées d'un projet qui ne semble pas pouvoir aboutir, elle rentrera à l'automne 1942 chez les Bénédictines de Vanves.

Jeannine Chabrol portera désormais le nom de soeur Hildegarde. En 1969, elle part en fondation près de Reims dans le domaine de l'ancienne abbaye de Saint Thierry, où elle repose dans le petit cimetière monastique depuis 1990.