« Jean-Jacques Goldman » : différence entre les versions

De Scoutopedia
(Goldman dans Oze de janvier 2013)
(illustrations issues de la page facebook des SGDF)
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{{citation|Le scoutisme est une tradition familiale du côté de ma mère, ancienne scout israélite. J'ai été scout pendant dix ans de 6 à 16 ans chez les Éclaireurs laïques. Ce fut une expérience très importante qui fut d'ailleurs déterminante. Notamment en termes d'emploi du temps puisque l'on y passe tous ses mercredis, ses dimanches et ses week-ends de vacances. L'idée de BA (la bonne action) qui fait sourire tous les gens très intelligents est fondamentale pour moi. J'ai tout appris, c'était physique mais la musique avait une grande place puisqu'on faisait des veillées. Et on chantait. C'est là que j'ai appris à jouer de la guitare. J'ai également découvert la vie en collectivité. À 12 ans, on avait des responsabilités puisqu'on encadrait cinq garçons. Plus tard, je suis devenu chef de patrouille mais j'ai trahi un an après : j'aurais dû devenir responsable pour rendre tout ce que l'on m'avait appris. Mais je me suis lancé dans le rock et il fallait faire un choix.}}
{{citation|Le scoutisme est une tradition familiale du côté de ma mère, ancienne scout israélite. J'ai été scout pendant dix ans de 6 à 16 ans chez les Éclaireurs laïques. Ce fut une expérience très importante qui fut d'ailleurs déterminante. Notamment en termes d'emploi du temps puisque l'on y passe tous ses mercredis, ses dimanches et ses week-ends de vacances. L'idée de BA (la bonne action) qui fait sourire tous les gens très intelligents est fondamentale pour moi. J'ai tout appris, c'était physique mais la musique avait une grande place puisqu'on faisait des veillées. Et on chantait. C'est là que j'ai appris à jouer de la guitare. J'ai également découvert la vie en collectivité. À 12 ans, on avait des responsabilités puisqu'on encadrait cinq garçons. Plus tard, je suis devenu chef de patrouille mais j'ai trahi un an après : j'aurais dû devenir responsable pour rendre tout ce que l'on m'avait appris. Mais je me suis lancé dans le rock et il fallait faire un choix.}}
{{citation|Je suis devenu scout un peu par tradition familiale: ma mère l'avait été, mes frères et soeurs aussi. Dans le groupe des Eclaireuses et Eclaireurs de France, le "CHB" du dix-septième arrondissement à Paris, j'ai passé toutes les étapes, louveteau d'abord, puis éclaireur, et j'ai continué jusqu'au clan. Evidement, j'ai eu droit a l a rituelle totémisation et je me suis retrouvé affublé d'un affreux surnom:"Caffra arrogant et décidé". Le caffra étant un chat sauvage, inutile de vous dire que c'est vraiment le genre de "titre" qu'on ne choisit pas. J'étais heureux d'être scout. Quand certains de mes copains se moquaient de moi, ça m'amusait d'affirmer à quel point j'étais fier d'être éclaireur. J'ai toujours aimé ce côté "provoc" !
J'ai des tas de souvenirs, mais s'il y a bien quelque chose que je n'oublierai jamais, c'est le jamboree de 1967. Il avait lieu aux Etats-Unis, en Idaho, et j'étais très fier d'avoir été choisi. Je me suis retrouvé avec des milliers de scouts du monde entier, nous avons fait la fête. C'était formidable ! Le scoutisme ne m'a laissé que de très bons souvenirs, et surtout, j'y ai tout appris. Les valeurs essentielles comme l'amour, l'humour, l'amitié ou encore l'effort, c'est là que je les ai acquises. Mon goût pour la nature, ma passion pour le chant et la musique se sont aussi développés chez les éclaireurs.
Et puis, comme tous les scouts, je sais encore faire un feu ou des noeuds, résister au froid ou maîtriser ma peur, ce sont des choses qui restent. Si j'aime chanter à plusieurs voix, c'est en souvenir des veillées. Si j'aime tant la vie de groupe et m'efforce toujours de respecter les autres, c'est parce-que le scoutisme m'y a entraîné. J'ai vraiment été façonné par cette expérience.
Mes enfants eux aussi y sont passés, mais je n'ai pas retrouvé dans leur groupe la motivation qui nous guidait à l'époque et ils ont eu vite fait d'abandonner. En fait, je me demande si le scoutisme est compatible avec la vie dans une grande ville à l'aube de l'an 2000.}}


En [[2003]], il compose le [[Chant de promesse louveteau (Goldman)|nouveau chant de la promesse louveteau]] pour les meutes [[Scouts de France]] : Je promets.
En [[2003]], il compose le [[Chant de promesse louveteau (Goldman)|nouveau chant de la promesse louveteau]] pour les meutes [[Scouts de France]] : Je promets.
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Image:JJGoldman1.jpg|Interview dans Oze
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Image:JJGoldman2.jpg|Interview dans Oze
Image:Jj-goldman.png|Jean-Jacques Goldman, en tenue des [[EEDF]]
Image:Goldman.png|Pour illustrer le chant de promesse qu'il a composé
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== Sources ==
== Sources ==

Version du 18 mars 2014 à 22:05

Jean-Jacques Goldman
Jean-Jacques Goldman
Naissance : 11 octobre 1951

Célébrité

Célébrité.

Personnalité éclaireurs de France

Éclaireurs de France.

Personnalité française

France.


Jean-Jacques GOLDMAN est auteur – compositeur et interprète français. Il compose pour bon nombre d’artiste et connaît le succès tant dans des groupes que lorsqu’il chante seul. Jean-Jacques Goldman se met au services d’œuvres humanitaires telles que les restos du cœur ou le sidaction.



Wikipedia-logo.png Voir l'article Wikipédia : Jean-Jacques Goldman


Scoutisme

Enfant, Jean-Jacques Goldman fréquente les Éclaireurs de France, dans le groupe André Casati, de Troyes, pendant dix ans.

Son totem est Caffra Arrogant et Décidé.

« Le scoutisme est une tradition familiale du côté de ma mère, ancienne scout israélite. J'ai été scout pendant dix ans de 6 à 16 ans chez les Éclaireurs laïques. Ce fut une expérience très importante qui fut d'ailleurs déterminante. Notamment en termes d'emploi du temps puisque l'on y passe tous ses mercredis, ses dimanches et ses week-ends de vacances. L'idée de BA (la bonne action) qui fait sourire tous les gens très intelligents est fondamentale pour moi. J'ai tout appris, c'était physique mais la musique avait une grande place puisqu'on faisait des veillées. Et on chantait. C'est là que j'ai appris à jouer de la guitare. J'ai également découvert la vie en collectivité. À 12 ans, on avait des responsabilités puisqu'on encadrait cinq garçons. Plus tard, je suis devenu chef de patrouille mais j'ai trahi un an après : j'aurais dû devenir responsable pour rendre tout ce que l'on m'avait appris. Mais je me suis lancé dans le rock et il fallait faire un choix. »

« Je suis devenu scout un peu par tradition familiale: ma mère l'avait été, mes frères et soeurs aussi. Dans le groupe des Eclaireuses et Eclaireurs de France, le "CHB" du dix-septième arrondissement à Paris, j'ai passé toutes les étapes, louveteau d'abord, puis éclaireur, et j'ai continué jusqu'au clan. Evidement, j'ai eu droit a l a rituelle totémisation et je me suis retrouvé affublé d'un affreux surnom:"Caffra arrogant et décidé". Le caffra étant un chat sauvage, inutile de vous dire que c'est vraiment le genre de "titre" qu'on ne choisit pas. J'étais heureux d'être scout. Quand certains de mes copains se moquaient de moi, ça m'amusait d'affirmer à quel point j'étais fier d'être éclaireur. J'ai toujours aimé ce côté "provoc" !

J'ai des tas de souvenirs, mais s'il y a bien quelque chose que je n'oublierai jamais, c'est le jamboree de 1967. Il avait lieu aux Etats-Unis, en Idaho, et j'étais très fier d'avoir été choisi. Je me suis retrouvé avec des milliers de scouts du monde entier, nous avons fait la fête. C'était formidable ! Le scoutisme ne m'a laissé que de très bons souvenirs, et surtout, j'y ai tout appris. Les valeurs essentielles comme l'amour, l'humour, l'amitié ou encore l'effort, c'est là que je les ai acquises. Mon goût pour la nature, ma passion pour le chant et la musique se sont aussi développés chez les éclaireurs.

Et puis, comme tous les scouts, je sais encore faire un feu ou des noeuds, résister au froid ou maîtriser ma peur, ce sont des choses qui restent. Si j'aime chanter à plusieurs voix, c'est en souvenir des veillées. Si j'aime tant la vie de groupe et m'efforce toujours de respecter les autres, c'est parce-que le scoutisme m'y a entraîné. J'ai vraiment été façonné par cette expérience.

Mes enfants eux aussi y sont passés, mais je n'ai pas retrouvé dans leur groupe la motivation qui nous guidait à l'époque et ils ont eu vite fait d'abandonner. En fait, je me demande si le scoutisme est compatible avec la vie dans une grande ville à l'aube de l'an 2000. »

En 2003, il compose le nouveau chant de la promesse louveteau pour les meutes Scouts de France : Je promets.

Il témoigne également dans le numéro 29 de la revue Oze des Scouts et Guides de France en janvier 2013.

Sources