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À la fin de l'année 1969, il rejoint le [[wp-fr:Parti québécois|Parti québécois]] et tentera de se faire élire dans la circonscription d'Ahuntsic (Montréal) en 1970 et dans Crémazie (Montréal) en 1973. En 1976, il est élu député de L'Assomption (Lanaudière), fonction qu'il occupera de 1976 à 1984, puis de 1989 à 1996. Il sera notamment ministre des Finances de 1976 à 1984, ministre du Revenu de 1976 à 1979 et Président du Conseil du Trésor de 1976 à 1981. Il démissionne de ses fonctions de ministre et de député en 1984, avec plusieurs autres ministres et députés du Parti québécois, afin de protester contre le [[wp-fr:Beau risque|Beau risque]], nouvelle constitutionnelle du gouvernement [[wp-fr:René Lévesque|Lévesque]].
À la fin de l'année 1969, il rejoint le [[wp-fr:Parti québécois|Parti québécois]] et tentera de se faire élire dans la circonscription d'Ahuntsic (Montréal) en 1970 et dans Crémazie (Montréal) en 1973. En 1976, il est élu député de L'Assomption (Lanaudière), fonction qu'il occupera de 1976 à 1984, puis de 1989 à 1996. Il sera notamment ministre des Finances de 1976 à 1984, ministre du Revenu de 1976 à 1979 et Président du Conseil du Trésor de 1976 à 1981. Il démissionne de ses fonctions de ministre et de député en 1984, avec plusieurs autres ministres et députés du Parti québécois, afin de protester contre le [[wp-fr:Beau risque|Beau risque]], nouvelle constitutionnelle du gouvernement [[wp-fr:René Lévesque|Lévesque]].


Il redevient professeur aux HEC de 1985 à 1989. Il remplace [[wp-fr:Pierre-Marc Johnson|Pierre-Marc Johnson]] à la tête du Parti québécois en 1987. Il reprend son siège de L'Assomption (Lanaudière) en 1989 et devient Chef de l'Opposition officielle à l'[[wp-fr:Assemblée nationale du Québec|Assemblée nationale]]. En 1994, il est élu le 26e premier ministre du Québec. Il tient un référendum sur la souveraineté du Québec, le 30 octobre 1994, qui se solde par une très courte victoire du Non (50,6% contre 49,4%). Le lendemain, il annonce sa démission, et demeure en poste jusqu'à ce qu'il soit remplacé par [[wp-fr:Lucien Bouchard|Lucien Bouchard]], en 1996.
Il redevient professeur aux HEC de 1985 à 1989. Il remplace [[wp-fr:Pierre-Marc Johnson|Pierre-Marc Johnson]] à la tête du Parti québécois en 1987. Il reprend son siège de L'Assomption (Lanaudière) en 1989 et devient Chef de l'Opposition officielle à l'[[wp-fr:Assemblée nationale du Québec|Assemblée nationale]]. En 1994, il est élu le 26e premier ministre du Québec. Il tient un référendum sur la souveraineté du Québec, le 30 octobre 1994, qui se solde par une très courte victoire du Non (50,% contre 49,%). Le lendemain, il annonce sa démission, et demeure en poste jusqu'à ce qu'il soit remplacé par [[wp-fr:Lucien Bouchard|Lucien Bouchard]], en 1996.


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Version du 1 décembre 2009 à 18:18

Jacques Parizeau
Jacques Parizeau
Naissance : 9 août 1930

Homme politique scout

Politique.

Personnalité association des scouts du Canada

Association des scouts du Canada.

Personnalité canadienne

Canada.

Jacques Parizeau (né le 9 août 1930, à Montréal) est un économiste et un homme politique québécois. Il sera notamment le 26e premier ministre du Québec, de 1994 à 1996.

Premier québécois à obtenir un doctorat de la prestigieuse London School of Economics, il devient, en 1955 (à seulement 25 ans), professeur à l'École des Hautes études commerciales de Montréal. Fonctionnaire et conseiller économique dans les gouvernements Lesage, Johnson et Bertrand, il joue un rôle important durant la Révolution tranquille, en jouant un rôle de premier plan dans la nationalisation de l'électricité, de même que dans la création de la Caisse de dépôts et de placements et de la Société générale de financement.

À la fin de l'année 1969, il rejoint le Parti québécois et tentera de se faire élire dans la circonscription d'Ahuntsic (Montréal) en 1970 et dans Crémazie (Montréal) en 1973. En 1976, il est élu député de L'Assomption (Lanaudière), fonction qu'il occupera de 1976 à 1984, puis de 1989 à 1996. Il sera notamment ministre des Finances de 1976 à 1984, ministre du Revenu de 1976 à 1979 et Président du Conseil du Trésor de 1976 à 1981. Il démissionne de ses fonctions de ministre et de député en 1984, avec plusieurs autres ministres et députés du Parti québécois, afin de protester contre le Beau risque, nouvelle constitutionnelle du gouvernement Lévesque.

Il redevient professeur aux HEC de 1985 à 1989. Il remplace Pierre-Marc Johnson à la tête du Parti québécois en 1987. Il reprend son siège de L'Assomption (Lanaudière) en 1989 et devient Chef de l'Opposition officielle à l'Assemblée nationale. En 1994, il est élu le 26e premier ministre du Québec. Il tient un référendum sur la souveraineté du Québec, le 30 octobre 1994, qui se solde par une très courte victoire du Non (50,6 % contre 49,4 %). Le lendemain, il annonce sa démission, et demeure en poste jusqu'à ce qu'il soit remplacé par Lucien Bouchard, en 1996.