« Houlottes » : différence entre les versions

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La tribu des Houlottes ou clan des Hulottes (du nom d'une petite chouette) était un regroupement mixte d'ainés, observateurs des animaux fondé par un chef hors cadre (CHC), [[Gilbert Anscieau]], naturaliste scout renommé. Il était analogue au "[[Clan des Naturalistes]]"
[[image:Logo_Houlottes.png|thumb|right||150 px|Logo des Houlottes]]
[[image:Equipe Nationale Nature.jpg|thumb|right||300 px|Bande d'épaule Maîtrise Nationale]]


Voici ce qu'en écrit une revue aujourd'hui disparue:
Les '''Houlottes''' désignait l'équipe nationale Nature des [[Scouts de France]].


Parmi ses techniques, le scoutisme propose aux jeunes l'étude de la nature, en vue de les ouvrir à cette « amitié à l'égard des animaux et des plantes » inscrite dans la loi de l'Éclaireur. Il cherche en même temps à développer chez eux un goût du risque et un esprit d'observation qui ont mené quelques-uns jusqu'aux recherches les plus aventureuses et aux découvertes les plus scientifiques. Citons, par exemple, les études de [[Paul-Émile Victor]] au pôle Nord, celles d'[[Henri Lhote]] au Sahara, celles de Pierre Fourré en Afrique équatoriale, les expéditions souterraines de [[Robert Barone]] et de son clan de spéléologie. Mais nous ne voulons pas parler aujourd'hui de ces spécialistes, dont l'activité dépasse maintenant le cadre du scoutisme. Nous voudrions évoquer seulement l'activité de ces simples « groupes d'études de la nature » proposés aux aînés et aux chefs, garçons et filles.
== Historique ==
L'équipe nature dite '''tribu des Houlottes''' (du nom d'une petite chouette) est née en 1934 à la suite d'une décision de la Scoutmaîtrise de Meaux.


De ces groupes, il en existe principalement deux : le « [[Clan]] naturaliste », le premier en date, ayant une quinzaine d'années d'existence, clan fédéral groupant des membres des six associations du Scoutisme français, et la « Tribu de la Houlotte », créée pendant la guerre par les scouts de France, mais également ouverte à tous et mixte. Leurs activités sont très voisines dans leur forme et dans leur esprit. Nous parlerons plutôt du « Clan naturaliste », parce que nous le connaissons mieux dans le détail et que nous risquerions de nous répéter sans cesse, ou d'établir un parallèle monotone, en voulant traiter des deux à la fois.
* Son patron est Saint François d'Assise
* ses membres son appelés fanas (ou FANA = familiers de la nature)
* le local est appelé Donjon
* cri : Pit-huitt (sert de formule de politesse entre fanas)
* le Scout-Mestre de la Troupe (Tribu) est [[Gilbert Anscieau]]
* conseil : conseil des bois
* but : diffuser au maximum le "microbe" (passion de la nature) chez les garçons [[Scouts de France]]


Ses instructeurs se recrutent d'abord parmi les dirigeants du clan (un ingénieur des Eaux et Forêts, par exemple), ou parmi les membres les plus chevronnés ayant enfourché un « dada » et le poussant chaque année un peu plus loin. D'anciens scouts, établis dans la vie et possédant un « violon d'Ingres » naturaliste, acceptent d'enseigner leurs jeunes camarades : tel ce médecin de banlieue connaissant parfaitement les mœurs de la plupart des oiseaux de la région parisienne. Enfin le chef du clan fait aussi appel aux professeurs d'histoire naturelle qui sympathisent avec le clan.
Après guerre, cette équipe s'adressera plus précisément aux Routiers au sens large du terme, c'est à dire aux aînés, chefs et commissaires intéressés par la "science des bois". Elle devient officiellement ''Maîtrise Nationale de l'Etude et de Découverte de la Nature'' en [[1945]]. Elle diffuse [[Les écorces des Houlottes]], une revue de liaison.


Le rythme des réunions est, par mois, de deux cours théoriques, d'une sortie et d'une séance de travail pratique sur cette sortie. Des camps sont organisés aux vacances, ayant chacun un but précis. Le programme d'une année, suivant les possibilités offertes par la nature en chaque saison, tente de donner une « culture générale » au débutant, les plus « calés » trouvant toujours l'occasion de satisfaire leur passion personnelle. Ainsi, d'octobre à juillet, les apprentis naturalistes pénètrent dans le domaine des champignons, des mammifères de nos forêts, de la géologie, des arbres à feuilles caduques et des conifères, des insectes et des batraciens, des oiseaux, de la flore terrestre et aquatique, des serpents, des étoiles, etc.


Les méthodes scoutes s'adaptent très bien à ce genre de recherches. Le travail pratique s'y fait en équipes, mobiles suivant les centres d'intérêts. Des étapes sont établies. Pour être admis définitivement au clan, il faut présenter un carnet de notes intelligemment prises et complétées par des dessins et des documents, des comptes rendus témoignant de l'assiduité et du travail réellement accompli aux sorties ; réunir, suivant les saisons, une collection de fossiles, d'insectes, de plantes, de plumes d'oiseaux, etc. ... Pour obtenir l'insigne du clan, il faut présenter un travail général plus poussé, une étude particulière sur un sujet choisi par chacun, et surtout avoir prouvé des qualités pédagogiques.
Lire l'article : [[Clan des Naturalistes]] et [[Calandrelles]]


En effet, le but de toute formation scoute est le « service », et le clan naturaliste n'y a pas failli. Ses instructeurs sont très prisés par les groupes d'éclaireurs, et souvent demandés pour une causerie ou une sortie d'étude de la nature. De plus, le clan travaille avec le Muséum d'Histoire naturelle du Jardin des Plantes et lui fournit nombre de matériaux utiles à ses laboratoires. Ses membres gardent ainsi le joyeux souvenir des pêches annuelles de tritons dans les mares des environs de Paris, et de la chaude et amicale émulation qui régnait entre eux pour la découverte du triton à crête ou marbré, spécimens à peu près uniques parmi les centaines de tritons communs ou palmés vivant dans chaque mare.
== Formation ==


L'endurance physique et sa qualité corollaire, la bonne humeur, sont deux trames du clan naturaliste. Elles s'affirment le mieux dans ces sorties d'hiver où, pas toujours équipé pour la neige, l'on suit les traces des petits et gros mammifères à travers les fourrés blancs ; dans l'étude de la géologie du Bassin parisien, qui mène parfois à la chute verticale d'une falaise de gypse saccharoïde ; dans ces longues marches dans la brume ouatée d'une forêt pour comprendre le système d'exploitation des différentes parcelles ; dans l'insolation du printemps pendant la recherche patiente des fleurs si brèves ...
Si la formation (personnelle) a toujours été sanctionnée par 2 degrés, les conditions d'obtention de ces degrés ont changées au cours de son histoire. Voici 2 exemples significatifs :


Par la découverte ainsi offerte à lui, chacun puise sa part de poésie au cœur du monde mystérieux et, dans l'harmonie de son propre développement et du rythme naturel, peut passer mieux aux autres le sourire de la joie scoute.
=== Premier Degré ===


F. JOUBREL.
''Écorce n°3 Pâques [[1945]]''
  Le Chasseur Français N°645 Novembre 1950 Page 672   


[[Catégorie:Unité fédérale du scoutisme français ]]
* Le carnet d’observation (avoir constitué…)
 
La condition du lieu déterminé pourra être adaptée pour le routier habitant la grande ville, pour qui on admettra, sur justifications, des observations faites en des lieux divers. Il est indispensable, par contre, que les observations soient personnelles, régulières et suffisamment fréquentes.
 
On jugera ce carnet d’observations plus par l’esprit de découverte, par la faculté de « s’étonner » que par le tableau de chasse encyclopédique qui toutes proportions gardées, reste facile à établir pour peu qu’on ait à sa disposition un spécialiste (ou une bibliothèque !). Il témoignera de l’intérêt que le Routier porte à la nature et de sa persévérance.
 
Bien entendu, le carnet d’observations sera adressé à la Maîtrise Provinciale (à défaut à la Maîtrise Nationale) ; il sera retourné aussi rapidement que possible.
 
* le camp Nature
 
Il implique que le candidat a su et voulu réserver dans son emploi du temps les quelques jours qui permettent la prise de contact intime avec la création, par suite, la mise au point en vue de l’action future.
 
Un compte rendu de ce camp sera adressé au jury, accompagné, s’il y a lieu, de l’appréciation du chef, titulaire du 2ème degré du brevet, qui a dirigé le camp. Actuellement, celui-ci peut d’ailleurs s’effectuer solitairement ou en toutes petites équipes de débutants.
 
Pour établir ce compte-rendu, on s’inspirera des indications suivantes. S’il peut être assez succinct quant aux détails d’exécution, il fera nettement ressortir :
* Préparation : objectif précis proposé suivant ressources du lieu (flore, faune, météo, etc…) ; documents et spécialistes consultés.
* Résultats : découvertes (connaissances, identifications ; et surtout : questions posées, problèmes à résoudre, nouvelles pistes ouvertes) ; réflexions (comment progresser sur telle piste nouvelle : oiseaux, cultures, etc… comment améliorer le rendement d’un camp futur, pour soi-même, pour des débutants qu’on aurait à diriger). En résumé, orientation vers les objectifs proposés par le 2{{e}} degré.
 
=== Deuxième degré ===
 
S’il suppose un niveau technique supérieur à celui du premier degré, il exige avant tout une orientation des activités du Routier vers le service. Il ne s’agit pas pour lui de « faire de l’art pour l’art », de limiter son enthousiasme à la petite équipe sympathique avec laquelle il travaille depuis des mois, mais de rayonner autour de lui (unités, camps-écoles, etc…)
 
''[[Écorce ]] du 25 décembre [[1944]] :''
 
Avoir mérité le brevet du 1er degré et satisfaire aux conditions suivantes :
 
* Avoir des connaissances sommaires, mais précises, confirmées et précisées par observation directe sur les grandes réalités suivantes. Justifier de son travail par des notes, croquis, photographies.
** Quelques phénomènes essentiels : pluie, neige, grêle, gel, rosée, brouillard, vent, nuages. Connaître les principaux types de temps, les phases d’un système nuageux. Avoir suivi l’évolution du temps et contrôlé les prévisions météorologiques (données par le bulletin quotidien du « temps » ou de la TSF) pendant 3 mois (observation notées au fur et à mesure).
** La succession et les caractéristiques des quatre saisons. On y comprendra le ciel des saisons, qui suppose la connaissance du mouvement apparent du ciel.
Avoir noté la vie et les transformations de la nature dans sa région pendant une saison.
** L’eau courante (rivières et fleuves) et l’eau morte (étangs et marais). Le rôle des fleuves, rivières, sources. La nécessité et la façon d’en assurer la pureté. La mer.
** La terre. Connaître les grandes étapes de l’évolution géologique, les principaux phénomènes de la formation du relief, plus particulièrement dans sa Province.
Savoir reconnaître sur le terrain les principaux sols de sa Province.
** La forêt. Les arbres caractéristiques de la France. Leur utilisation pour le chauffage, l’outillage, le meuble, la construction… ; le déboisement et le reboisement ; la protection des forêts.
Savoir reconnaître sans hésitation, à la silhouette, au bois, à la feuille, les espèces courantes dans sa région.
** Les animaux sauvages. Utiles et nuisibles. La protection des animaux utiles et des oiseaux en particulier.
Avoir observé personnellement et noté sur son carnet d’observations les caractéristiques et les mœurs d’une espèce déterminée (domestique ou sauvage – quadrupèdes ou oiseaux).
** Les plantes. Les plantes médicinales les plus abondantes ; les plantes alimentaires sauvages ; les plantes nuisibles. Les principales cultures de la région ; connaître la succession des travaux agricoles dans la région.
* Avoir établi la carte botanique et zoologique de son terroir.
* Avoir repéré les spécialistes ou les organismes de sa région susceptibles de vous apprendre à observer personnellement les arbres de la forêt, les animaux domestiques et sauvages, les oiseaux, le ciel (météorologie et astronomie), les eaux, et les poissons, les cailloux et les fossiles, l’homme et la terre.
* Avoir établi un programme d’activité et de jeux destinés à initier un clan, une troupe ou une meute, ou un groupe de l’AC aux choses de la nature et à leur donner le goût de l’observation ; et avoir aidé à la réaliser pendant six mois.
 
OU
 
S’être mis à la disposition et avoir rendu effectivement des services à un organisme d’intérêt général, tel que l’Office National Météorologique, la Ligue de Protection des Oiseaux, le Service de Protection des Muséum, les divers services du Ministère de l’Agriculture, les écoles d’agriculture, centres d’apprentissage agricole, syndicats agricoles.
 
OU
 
Avoir participé comme instructeur à un camp de spécialité « nature » ou à un camp-école.
 
== Insigne ==
 
Tous les membres de la Tribu portent le [[foulard]] noir (foulard carré – tobalco noir de 90cm) avec l’écusson tissé de la Houlotte cousu sur la pointe (un peu en retrait de la pointe). L’écusson est entouré d’un liseré blanc pour les titulaires du 1{{re}} degré et d’un liseré Or pour le 2me degré.
 
[[image:Foulard Houlottes.jpg|thumb|center||300 px|Foulard de la Tribu des Houlottes]]
 
 
''Écorce n°24 mars-avril [[1953]]''
 
== Revue ==
 
'''[[Les Écorces des Houlottes]]''', commune avec l'équipe naturaliste [[Guides de France]] des [[Calandrelles]].
 
{{portail histoire}}
 
[[Catégorie:Unité fédérale du scoutisme français]]
[[Catégorie:Scouts de France]]

Version du 14 octobre 2018 à 20:09

Logo des Houlottes
Bande d'épaule Maîtrise Nationale

Les Houlottes désignait l'équipe nationale Nature des Scouts de France.

Historique

L'équipe nature dite tribu des Houlottes (du nom d'une petite chouette) est née en 1934 à la suite d'une décision de la Scoutmaîtrise de Meaux.

  • Son patron est Saint François d'Assise
  • ses membres son appelés fanas (ou FANA = familiers de la nature)
  • le local est appelé Donjon
  • cri : Pit-huitt (sert de formule de politesse entre fanas)
  • le Scout-Mestre de la Troupe (Tribu) est Gilbert Anscieau
  • conseil : conseil des bois
  • but : diffuser au maximum le "microbe" (passion de la nature) chez les garçons Scouts de France

Après guerre, cette équipe s'adressera plus précisément aux Routiers au sens large du terme, c'est à dire aux aînés, chefs et commissaires intéressés par la "science des bois". Elle devient officiellement Maîtrise Nationale de l'Etude et de Découverte de la Nature en 1945. Elle diffuse Les écorces des Houlottes, une revue de liaison.


Lire l'article : Clan des Naturalistes et Calandrelles

Formation

Si la formation (personnelle) a toujours été sanctionnée par 2 degrés, les conditions d'obtention de ces degrés ont changées au cours de son histoire. Voici 2 exemples significatifs :

Premier Degré

Écorce n°3 Pâques 1945

  • Le carnet d’observation (avoir constitué…)

La condition du lieu déterminé pourra être adaptée pour le routier habitant la grande ville, pour qui on admettra, sur justifications, des observations faites en des lieux divers. Il est indispensable, par contre, que les observations soient personnelles, régulières et suffisamment fréquentes.

On jugera ce carnet d’observations plus par l’esprit de découverte, par la faculté de « s’étonner » que par le tableau de chasse encyclopédique qui toutes proportions gardées, reste facile à établir pour peu qu’on ait à sa disposition un spécialiste (ou une bibliothèque !). Il témoignera de l’intérêt que le Routier porte à la nature et de sa persévérance.

Bien entendu, le carnet d’observations sera adressé à la Maîtrise Provinciale (à défaut à la Maîtrise Nationale) ; il sera retourné aussi rapidement que possible.

  • le camp Nature

Il implique que le candidat a su et voulu réserver dans son emploi du temps les quelques jours qui permettent la prise de contact intime avec la création, par suite, la mise au point en vue de l’action future.

Un compte rendu de ce camp sera adressé au jury, accompagné, s’il y a lieu, de l’appréciation du chef, titulaire du 2ème degré du brevet, qui a dirigé le camp. Actuellement, celui-ci peut d’ailleurs s’effectuer solitairement ou en toutes petites équipes de débutants.

Pour établir ce compte-rendu, on s’inspirera des indications suivantes. S’il peut être assez succinct quant aux détails d’exécution, il fera nettement ressortir :

  • Préparation : objectif précis proposé suivant ressources du lieu (flore, faune, météo, etc…) ; documents et spécialistes consultés.
  • Résultats : découvertes (connaissances, identifications ; et surtout : questions posées, problèmes à résoudre, nouvelles pistes ouvertes) ; réflexions (comment progresser sur telle piste nouvelle : oiseaux, cultures, etc… comment améliorer le rendement d’un camp futur, pour soi-même, pour des débutants qu’on aurait à diriger). En résumé, orientation vers les objectifs proposés par le 2e degré.

Deuxième degré

S’il suppose un niveau technique supérieur à celui du premier degré, il exige avant tout une orientation des activités du Routier vers le service. Il ne s’agit pas pour lui de « faire de l’art pour l’art », de limiter son enthousiasme à la petite équipe sympathique avec laquelle il travaille depuis des mois, mais de rayonner autour de lui (unités, camps-écoles, etc…)

Écorce du 25 décembre 1944 :

Avoir mérité le brevet du 1er degré et satisfaire aux conditions suivantes :

  • Avoir des connaissances sommaires, mais précises, confirmées et précisées par observation directe sur les grandes réalités suivantes. Justifier de son travail par des notes, croquis, photographies.
    • Quelques phénomènes essentiels : pluie, neige, grêle, gel, rosée, brouillard, vent, nuages. Connaître les principaux types de temps, les phases d’un système nuageux. Avoir suivi l’évolution du temps et contrôlé les prévisions météorologiques (données par le bulletin quotidien du « temps » ou de la TSF) pendant 3 mois (observation notées au fur et à mesure).
    • La succession et les caractéristiques des quatre saisons. On y comprendra le ciel des saisons, qui suppose la connaissance du mouvement apparent du ciel.

Avoir noté la vie et les transformations de la nature dans sa région pendant une saison.

    • L’eau courante (rivières et fleuves) et l’eau morte (étangs et marais). Le rôle des fleuves, rivières, sources. La nécessité et la façon d’en assurer la pureté. La mer.
    • La terre. Connaître les grandes étapes de l’évolution géologique, les principaux phénomènes de la formation du relief, plus particulièrement dans sa Province.

Savoir reconnaître sur le terrain les principaux sols de sa Province.

    • La forêt. Les arbres caractéristiques de la France. Leur utilisation pour le chauffage, l’outillage, le meuble, la construction… ; le déboisement et le reboisement ; la protection des forêts.

Savoir reconnaître sans hésitation, à la silhouette, au bois, à la feuille, les espèces courantes dans sa région.

    • Les animaux sauvages. Utiles et nuisibles. La protection des animaux utiles et des oiseaux en particulier.

Avoir observé personnellement et noté sur son carnet d’observations les caractéristiques et les mœurs d’une espèce déterminée (domestique ou sauvage – quadrupèdes ou oiseaux).

    • Les plantes. Les plantes médicinales les plus abondantes ; les plantes alimentaires sauvages ; les plantes nuisibles. Les principales cultures de la région ; connaître la succession des travaux agricoles dans la région.
  • Avoir établi la carte botanique et zoologique de son terroir.
  • Avoir repéré les spécialistes ou les organismes de sa région susceptibles de vous apprendre à observer personnellement les arbres de la forêt, les animaux domestiques et sauvages, les oiseaux, le ciel (météorologie et astronomie), les eaux, et les poissons, les cailloux et les fossiles, l’homme et la terre.
  • Avoir établi un programme d’activité et de jeux destinés à initier un clan, une troupe ou une meute, ou un groupe de l’AC aux choses de la nature et à leur donner le goût de l’observation ; et avoir aidé à la réaliser pendant six mois.

OU

S’être mis à la disposition et avoir rendu effectivement des services à un organisme d’intérêt général, tel que l’Office National Météorologique, la Ligue de Protection des Oiseaux, le Service de Protection des Muséum, les divers services du Ministère de l’Agriculture, les écoles d’agriculture, centres d’apprentissage agricole, syndicats agricoles.

OU

Avoir participé comme instructeur à un camp de spécialité « nature » ou à un camp-école.

Insigne

Tous les membres de la Tribu portent le foulard noir (foulard carré – tobalco noir de 90cm) avec l’écusson tissé de la Houlotte cousu sur la pointe (un peu en retrait de la pointe). L’écusson est entouré d’un liseré blanc pour les titulaires du 1re degré et d’un liseré Or pour le 2me degré.

Foulard de la Tribu des Houlottes


Écorce n°24 mars-avril 1953

Revue

Les Écorces des Houlottes, commune avec l'équipe naturaliste Guides de France des Calandrelles.