Histoire du scoutisme SDF dans le Forez

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Période d'avant-guerre[modifier | modifier le wikicode]

Le Général de Salins confie une mission à Auguste Courbon : fonder une première troupe catholique à Saint-Étienne. Ce dernier organise alors une réunion devant un tout petit auditoire en la Maison d’œuvre du collège Saint-Louis, expliquant aux parents et éducateurs les buts, méthodes et principes du scoutisme catholique. Aussitôt tenue, la troupe 1re Saint-Étienne est créée, et en 1925 la petite troupe commence à vivre.

Le chef Auguste Courbon dirige ces quelques garçons vêtus de kaki, garçons venus de tous les milieux ; il y a là quelques élèves de collège, des apprentis (plus nombreux qu'eux), qui se groupent en deux patrouilles : Hermines et Pélicans. Jacques Chaveyriat (Lion ardent) - bien connu par la suite dans le scoutisme français et chez les Routiers (il deviendra CNR) - les rejoint et aide à cette fondation.

La troupe, qui entretient des rapports étroits et fraternels avec la Ve Lyon, a des activités intenses ; on « sort » trois fois par mois. À Valfleury, sous le regard de Notre-Dame, la troupe est officiellement affiliée aux Scouts de France. Au cours de l'été, elle prend part au camp national de Lourdes. Parmi les scouts de ces temps passés, on retiendra ceux de Eugène Grégoire, devenu salésien, Pierre Martin, devenu mariste, Simon Berenchy, Auguste Ouillon, Jean Russier, Fernand Chevalier.

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Cette année-là se forgent les traditions d'amitié qui unissent - pour la première fois - les trois troupes d'éclaireurs stéphanoises : Eclaireurs de France, Unionistes et Scouts de France. Avec la meute SdF de cheftaine RICHARD, et la compagnie d'éclaireuses, tous ensemble fêtent la Saint Georges. À Eveux, près de l'Arbresle, les troupes du Roannais organisent le premier rallye de région. Les stéphanois campent avec leur district : Lyon-Extérieur, et il y a là aussi la jeune troupe de Saint-Chamond, qui scoute depuis un an à l'Institution Sainte-Marie, sous la conduite du chef François Drevon, de son assistant Paul Drevon et de son aumônier le Père Darne. L'été venu, les Stéphanois campent au bord de la Méditerranée avec la Ve Lyon et la IXe Marseille. Octobre verra arriver à Saint-Étienne un nouveau chef : Jean Gambut.

Année de recrutement ! Un film, « Cœurs héroïques », donne à la troupe l'occasion de se faire connaître. Bientôt, elle compte 4 patrouilles, et il faut fonder une seconde troupe. C'est à la rentrée d'octobre, après le camp d'été de Chevrières, que prendra naissance la IIe Saint-Étienne, chez les Rédemptoristes et avec 2 patrouilles - le Pélican et le Chamois – sous la conduite de Jean Gambut. La seconde meute suivra presque aussitôt. La fin de l'année verra l'affiliation de la troupe de La Valette, troupe qui recrute chez les jeunes ouvriers.

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C'est au début de cette année que rentre dans le mouvement, comme instructeur de chant, un chef qui marquera tout le scoutisme forézien : Maurice Ponceau. En février, visite de l'Aumônier Général et de « Loup Blanc », alias Lucien Goualle, Secrétaire général.

Pour l'Ascension se crée la tradition du pèlerinage à N.D. de Valfleury ; il se déroule avec l'ACJF sous une pluie diluvienne.

À Pentecôte, et pour la première fois, le Forez campe en district pour son rallye. La IIIe Saint-Étienne vient de naître sous la conduite de Joseph Haubtmann, Robert Seillon, devenu par la suite jésuite, et Joseph Imbert. La Valette, Firminy, Boën complètent les effectifs du camp, et le clan Saint-Louis – conduit par Maurice Ponceau – prend la route.

Patrouille rassembee-1.jpg

Le 12 janvier, voit le décès de Jean Gambut. Élysée Rolland le remplace comme scoutmestre de la IIe. Le Roannais voit s'agiter ses premiers scouts : la Ire Charlieu démarre sous les ordres de Marius Lyonnet, puis d'Henri Girard, tandis qu'à Saint-Étienne Charles Mezin, prêtre à présent, fonde la IVe, par dédoublement de la IIe, et Fernand Chevalier forme la Ve avec le Père Théophile.

À la Pentecôte, dans le cadre du rallye provincial du Lyonnais à La Verpillère, le district du Forez est dignement représenté, avec la présence marquée du Père Sevin.

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Le Chanoine Bérardier devenant curé de St Louis se dévoue au service du scoutisme forézien ; son esprit scout et son entrain seront un exemple pour les scouts foréziens. Les effectifs sont en progression constante : affiliation de Roanne, d'une meute à Chazelles-sur-Lyon. Les quatre premiers routiers du Forez font leur départ. Le rallye de district, commun avec un district de Lyon, se tient à Saint-Genest-Lerpt.

Affiliation de la Ve Saint-Étienne, dont Roger Monticlard est le chef ; la VIIe meute est créée, bientôt suivie d'une troupe dont se charge Jean Perdigon. Saint-Genest-Lerpt compte aussi une troupe que dirige Philippe Collard et qui n'a pas un gros déplacement à faire pour le rallye de district qui s'organise une fois de plus à Saint-Genest-Lerpt, avec la venue de Monseigneur Delay qui bénit le rassemblement.

Cette année-là, le rallye se tient à Nervieux pour la première fois. Affiliation de la troupe VIIIe Saint-Étienne fondée par Pierre Piat, création de la IXe troupe par dédoublement de la Iième, avec le Père Giraudet, dont l'affiliation a lieu dans le plus grand secret, et création de la Xe confiée à Pierre Faure.

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Tandis que Saint-Étienne compte dix troupes, et Roanne deux, le scoutisme gagne Saint-Just-Malmont. Pour Pâques, quelques routiers et quelques cheftaines représentent le district forézien au pèlerinage national des scouts de France à Rome.

Rallye de Pentecôte à Nervieux, puis le clan Notre-Dame de France se soude sur la route du Puy en une forte amitié ; le 30 juin, veille de l'inauguration de la statue du Sacré-Cœur au Guizay, son premier départ routier a lieu. Dans l'été, le camp de Font-Sainte auquel participe le Père Drevard va épanouir définitivement cette amitié très forte qui les lie ensemble.

Une XIe Meute, avec cheftine Damon, est affiliée. À Feurs, une troupe débute.

Affiliation de la XIIe, œuvre d'André Cizeron. Les XIIIe, que lance André Héritier, et XIVe, où sert, René Mathevet commencent leur carrière. Le district campe à Charbonnières. Les scouts ont la joie de mettre à mal, au cours d'un grand jeu mémorable, des routiers terriblement barbus.

Le scoutisme atteint La Fouillouse, avec André Dumas comme chef, tandis qu'à la terrasse Claude Masson forme la troupe Xe Saint-Étienne. Décès d'un des premiers chefs : le commissaire Auguste Courbon.

Les rallyes de Nervieux de 37 et 38 voient s'épanouir dans la joie et la discipline l'esprit du Forez.

Le Forez campe à Charbonnières avec la Province du Lyonnais. Puis, c'est la guerre...

Annexes[modifier | modifier le wikicode]

Liens internes[modifier | modifier le wikicode]

Sources[modifier | modifier le wikicode]

  • Pierre FAURE, SR 1943 – ACPrE 1946
  • Robert ÉTIENNE - 2008
  • Crédit photo : Georges ÉTIENNE