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Ses premières œuvres sont intimement liées au scoutisme. En effet, alors qu'il ne signe pas encore par l'acronyme de ses initiales inversées ''(RG)'', il publie déjà ses premiers dessins dans ''Jamais assez'' le journal des scouts de l'Institut Saint-Boniface.  
Ses premières œuvres sont intimement liées au scoutisme. En effet, alors qu'il ne signe pas encore par l'acronyme de ses initiales inversées ''(RG)'', il publie déjà ses premiers dessins dans ''Jamais assez'' le journal des scouts de l'Institut [[Groupe FCSBPB Unité Saint-Boniface|Saint-Boniface]].  


À partir de [[1923]], il dessine pour ''Le Boy-Scout belge'', mensuel de ce qui deviendra la [[Fédération catholique des scouts Baden-Powell de Belgique]].  
À partir de [[1923]], il dessine pour ''Le Boy-Scout belge'', mensuel de ce qui deviendra la [[Fédération catholique des scouts Baden-Powell de Belgique]].  

Version du 12 mai 2013 à 02:15

Hergé
Buste de Hergé à Angoulême
Buste de Hergé à Angoulême
Auteur des Aventures de Tintin et Milou.
22 mai 1907 · 3 mars 1983

Dessinateur scout

Dessinateur scout.

Personnalité Boy-Scouts de Belgique

Boy-Scouts de Belgique.

Personnalité belge

Belgique.
Hergé signature.png

Georges Prosper Remi, dit Hergé, né à Etterbeek le 22 mai 1907 et décédé à Bruxelles le 3 mars 1983, était un auteur belge de bande dessinée devenu célèbre grâce aux Aventures de Tintin et Milou.

Il entre dans la mouvement scout en 1920 dans l'unité (neutre) de l'école n°11 d'Ixelles (Boy-Scouts de Belgique), puis en 1921 chez les Belgian catholic scouts à l'unité Saint-Boniface qui est l'unité de son collège. Il y reçoit le totem de Renard curieux et devient le chef de la patrouille des Loups le 13 octobre 1922, puis de l'Écureuil le 26 septembre 1923.

« Mon enfance me paraît très grise. J'ai des souvenirs, bien sûr, mais ces souvenirs ne commencent à s'éclairer, à se colorer, qu'au moment où j'ai découvert le scoutisme[1]. »


Début 1923, il réalise avec sa patrouille une fresque dans son local scout. Cette fresque réalisée au moyen de pochoirs est constituée de deux frises qui font le tour de la pièce. La première à environ un mètre du sol représente des cavaliers. La seconde juste sous le plafond fait figurer des personnages qui se suivent à quatre pattes, alternativement des scouts et des peaux-rouges. Des scouts faisant du rappel sont également représentés sur le pourtour de deux portes. Enfin, sur le mur du fond de l'ancien local, une carte de Belgique est dessinée reprenant les différents endroits de camp où la troupe s'est rendue.

Fresques d'Hergé présentées par Thierry Scaillet


Ses premières œuvres sont intimement liées au scoutisme. En effet, alors qu'il ne signe pas encore par l'acronyme de ses initiales inversées (RG), il publie déjà ses premiers dessins dans Jamais assez le journal des scouts de l'Institut Saint-Boniface.

À partir de 1923, il dessine pour Le Boy-Scout belge, mensuel de ce qui deviendra la Fédération catholique des scouts Baden-Powell de Belgique.

Routier, il commence aussi à rédiger en 1926 sa première bande-dessinée, se passant dans un cadre scout : les aventures de Totor, CP des Hannetons publié dans Le Boy-Scout.

Dessin d'Hergé présentant la vie scoute et la vie "bourgeoise"

« Le scoutisme m'a donné le goût de l'amitié, l'amour de la nature, des bêtes, des jeux. C'est une bonne école. Tant mieux si Tintin en garde la marque. Elle ne l'empêche pas de vivre avec son temps[1]... »

Hergé illustra son premier calendrier pour la FSC en 1939, puis ceux de 1940 et 1947 (ainsi qu'une planche dans celui de 1948).


En 2012 est paru un album historique "Hergé chez les scouts, les aventures de renard curieux" où Philippe Goddin avec la collaboration de Thierry Scaillet décrit tout le parcours scout de Georges Remi, avec les photos d'archives de l'institut St Boniface.


Signalons qu'un livre d'Hergé, Le sceptre d'Ottokar, sert de support d'imaginaire aux Scouts unitaires de France pour la Saint Wladimir.


Notes et références


  1. 1,0 et 1,1 Interview pour le journal Le Monde du 15 février 1973.