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Début [[1923]], il réalise avec sa patrouille une fresque dans son local scout. Cette fresque réalisée au moyen de pochoirs est constituée de deux frises qui font le tour de la pièce. La première à environ un mètre du sol représente des cavaliers. La seconde juste sous le plafond fait figurer des personnages qui se suivent à quatre pattes, alternativement des scouts et des peaux-rouges. Des scouts faisant du rappel sont également représentés sur le pourtour de deux portes. Enfin, sur le mur du fond de l'ancien local, une carte de Belgique est dessinée reprenant les différents endroits de camp où la troupe s'est rendue. | |||
[[Image:He385_224659a.jpg|left|thumb|400px|Fresques d'Hergé présentées par [[Thierry Scaillet]]]] | [[Image:He385_224659a.jpg|left|thumb|400px|Fresques d'Hergé présentées par [[Thierry Scaillet]]]] | ||
Ses premières œuvres sont intimement liées au scoutisme. En effet, alors qu'il ne signe pas encore par l'acronyme de ses initiales inversées ''(RG)'', il publie déjà ses premiers dessins dans ''Jamais assez'' le journal des scouts de l'Institut Saint-Boniface. | |||
À partir de [[1923]], il dessine pour ''Le Boy-Scout belge'', mensuel de ce qui deviendra la [[Fédération catholique des scouts Baden-Powell de Belgique]]. Il illustra plus tard le premier calendrier de cette fédération en [[1939]]. | |||
Routier, il commence aussi à rédiger sa première bande-dessinée, se passant dans un cadre scout : ''[[Les extraordinaires aventures de Totor, CP des hannetons| les aventures de Totor, CP des Hannetons]]''. | Routier, il commence aussi à rédiger sa première bande-dessinée, se passant dans un cadre scout : ''[[Les extraordinaires aventures de Totor, CP des hannetons| les aventures de Totor, CP des Hannetons]]''. | ||
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{{citation|Le scoutisme m'a donné le goût de l'amitié, l'amour de la nature, des bêtes, des jeux. C'est une bonne école. Tant mieux si Tintin en garde la marque. Elle ne l'empêche pas de vivre avec son temps<ref name="lemonde" />...}} | {{citation|Le scoutisme m'a donné le goût de l'amitié, l'amour de la nature, des bêtes, des jeux. C'est une bonne école. Tant mieux si Tintin en garde la marque. Elle ne l'empêche pas de vivre avec son temps<ref name="lemonde" />...}} | ||
[[Image:Hergé.JPG|left|200 px|thumb|Dessin d'Hergé présentant la vie scoute et la vie "bourgeoise"]] | |||
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Version du 24 septembre 2012 à 20:46
Buste de Hergé à Angoulème
Dessinateur scout. |
Les scouts. |
Belgique. |
Georges Prosper Remi, dit Hergé, né à Etterbeek le 22 mai 1907 et décédé à Bruxelles le 3 mars 1983, était un auteur belge de bande dessinée devenu célèbre grâce aux Aventures de Tintin et Milou.
Il entre dans la mouvement scout en 1920 dans l'unité (neutre) de l'école n°11 d'Ixelles (Boy-Scouts de Belgique), puis en 1921 chez les Belgian catholic scouts à l'unité Saint-Boniface qui est l'unité de son collège. Il y reçoit le totem de Renard curieux et devient le chef de la patrouille des Loups le 13 octobre 1922, puis de l'Écureuil le 26 septembre 1923.
« Mon enfance me paraît très grise. J'ai des souvenirs, bien sûr, mais ces souvenirs ne commencent à s'éclairer, à se colorer, qu'au moment où j'ai découvert le scoutisme[1]. »
Début 1923, il réalise avec sa patrouille une fresque dans son local scout. Cette fresque réalisée au moyen de pochoirs est constituée de deux frises qui font le tour de la pièce. La première à environ un mètre du sol représente des cavaliers. La seconde juste sous le plafond fait figurer des personnages qui se suivent à quatre pattes, alternativement des scouts et des peaux-rouges. Des scouts faisant du rappel sont également représentés sur le pourtour de deux portes. Enfin, sur le mur du fond de l'ancien local, une carte de Belgique est dessinée reprenant les différents endroits de camp où la troupe s'est rendue.
Ses premières œuvres sont intimement liées au scoutisme. En effet, alors qu'il ne signe pas encore par l'acronyme de ses initiales inversées (RG), il publie déjà ses premiers dessins dans Jamais assez le journal des scouts de l'Institut Saint-Boniface.
À partir de 1923, il dessine pour Le Boy-Scout belge, mensuel de ce qui deviendra la Fédération catholique des scouts Baden-Powell de Belgique. Il illustra plus tard le premier calendrier de cette fédération en 1939.
Routier, il commence aussi à rédiger sa première bande-dessinée, se passant dans un cadre scout : les aventures de Totor, CP des Hannetons.
« Le scoutisme m'a donné le goût de l'amitié, l'amour de la nature, des bêtes, des jeux. C'est une bonne école. Tant mieux si Tintin en garde la marque. Elle ne l'empêche pas de vivre avec son temps[1]... »
Signalons qu'un livre d'Hergé, Le sceptre d'Ottokar, sert de support d'imaginaire aux Scouts unitaires de France pour la Saint Wladimir.
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 Interview pour le journal Le Monde du 15 février 1973.